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L'évolution de la Résistance en France

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Par   •  30 Décembre 2021  •  Cours  •  2 193 Mots (9 Pages)  •  407 Vues

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Tierno Garait                                                                                 Tem E

Dissertation sur la Résistance

        Après seulement un mois de bataille, le 22 juin 1940, la France signe l’armistice pour éviter un massacre complet des armées françaises et britanniques comme à Dunkerque le 4 juin 1940 où une grande partie de des combattants furent prisonniers d’une stratégie d’encerclement typique de l’Allemagne Nazie de la Seconde Guerre mondiale. Le 17 juin Philippe Pétain nouveau chef du Gouvernement français, fais un discours où il annonce le début de négociations avec les ennemis. Le 18 juin, Charles de Gaulle, général français lui répond avec un discours sur l’antenne de la BBC à Londres. Il appelle les Français à reprendre les armes et continuer la lutte. Avec le découpage de la France en deux partie (une occupée par l’Allemagne au Nord et une Libre sous l’autorité du régime de Vichy au Sud) des Français et des Françaises veulent résister à cette occupation honteuse et se venger.

        Nous pouvons donc nous demander comment cette résistance a évoluée au fil du conflit mondial et local. Nous verrons pour cela comment elle est née, quels étaient ses débuts, puis comment elle a évolué en guérilla armée et enfin quel était le rôle du général de Gaulle, des Forces Françaises Libres (FFL) et des Forces Françaises de l’Intérieur (FFI).

        Depuis le 14 juin 1940 et l’entrée des blindés allemands dans Paris, des Français veulent montrer que la lutte n’est pas finie. Dans ces débuts, la résistance est plutôt pacifiste avec des manifestations a des lieux symboliques. En effet, le 11 novembre 1940, pour commémorer la victoire française de 1918 (et donc la défaite allemande) un mouvement étudiant prévoit de se réunir devant la tombe du soldat inconnu soit le symbole français de la Grande Guerre. Ce mouvement est donc pacifique et calme, aussi, alors que les principaux relayeurs du mouvement sont étudiants, toutes les générations se réuni lors de la manifestation. En effet, selon le témoignage de Anise Postel-Vinay (présente lors de la manifestation puis déporté aux camps de Ravensbrück (camp de concentration pour femme au nord de Berlin) pour résistance) des " vielles " dames y étaient présentes ce qui montre que tous les types de personnes étaient présent lors de cette manifestation.

        De plus, le moyen de communication est typique de la résistance organisée qui suivra plus tard dans le conflit. Des tracts ont effectivement été retrouvé dans des couloirs d’université comme celle de médecine de Paris. Sur ces tracts, le mode de fonctionnement viral saute aux yeux, il est inscrit sur ces derniers de recopier le message et de le partager. Cette manifestation regroupe plusieurs milliers de personnes ce qui est énorme pour ce qui est qualifié de tout premier acte de résistance en France. En réponse, les autorités allemandes envoient des disions de soldats avec des mitrailleuses et font tirer sur la foule. Le bilan est dur : plus de 30 morts et 200 arrestations le jour même et des milliers dans les jours qui suivent.

        Bien que " tout premier acte de résistance en France " il n’est pas le seul en 1940. En effet, des mouvements de grève apparaissent partout sur le territoire français. Ces mouvements non-violents sont portés par des femmes qui assurent l’aide matériel aux grévistes. Des manifestations de ménagères sont aussi organisée dès 1940. Cependant, ces groupuscules de résistance ne sont pas unis et n’ont pas les mêmes visions du futur. Les anciens soldats français comptent en effet sur le soutient britanniques alors que les Jeunesses communistes distribuent en décembre 1940, un long tract du PCF pour inciter les étudiants à ne pas se battre contre l'occupant mais privilégier une "révolution socialiste" pour se libérer de l'impérialisme britannique.

        Cette résistance primaire et la réaction allemande pousse de nombreux français à choisir la voie de la résistance en honneur de la France. Certains prennent les armes d’autres les aides et servent d’intermédiaires. En somme, la France commence à devenir Résistante.

        Dès 1943, une résistance armée s’organise dans des maquis dans les campagnes françaises. Armés par des anciens soldats restés fidèles au général de Gaulle et des parachutages britanniques, la véritable lutte peut commencer.

        Cependant, de nombreux résistants (aussi appelés maquisards) ne sont pas des soldats et ne savent donc pas manier les armes. En effet, ils sont essentiellement des hommes et des femmes recherchés par la Gestapo (police politique nazie) soit des communistes, des juifs, des réfractaires au Service du Travail Obligatoire (STO) ou encore des personnes recherchées pour des actes de résistance mineurs (tracts, cache d’enfants juifs, de résistants, …). Pour pouvoir mener à bien la lutte, des conseillers de guerre britanniques sont parachutés et les anciens soldats (1939-1940) en forment de nouveaux. De plus, le manque de matériel est un des plus gros problèmes qui freine la résistance en ses débuts. Une fois que cette dernière est unifiée grâce à Jean Moulin, les parachutages s’intensifient et permettent aux maquisards de pouvoir se battre plus facilement avec par exemple la mitraillette MK2 parachutée en masse car facilement démontable et donc plus facile à cacher pour passer les check point allemands.

        De plus, des femmes sont présentes dans la résistance (en minorité, environ 15 %) alors qu’elles ne le sont pas dans l’armée. Cela peut être expliqué par la forte présence de communistes dans la résistance comme le Groupe Manouchian. En effet, dans l’Armée Rouge les femmes sont présente ce qui n’est pas le cas dans les autres armées belligérantes du conflit. En majorité présentes dans des taches non militaires comme la création de faux-papiers ou dans la distribution de tracts, une petite partie d’entre elles rejoignent les maquis dans une guerre interne.

        La mission principale des résistants est de gêner l’occupant allemand. Pour cela, ils sabotent les infrastructures nazies comme des générateur électriques, des gares ou des ports, mais aussi les voie de communications comme les canaux, les voies de trains, les ponts et les tunnels dans le but de ralentir leurs projets. En effet, ces actions permettent d’occuper les Allemands tout en se renforçant en attendant l’arrivée des alliés. Les résistants doivent effectivement se développer avec la création de réseaux de communication avec la Grande-Bretagne pour être ravitaillés, aidés par des parachutistes mais aussi pour mener des actions communes contre l’occupant. Aussi, les résistants harcèlent les Allemands et les miliciens de Vichy avec des guérillas contre des convois ou est avant-postes pour les affaiblir tout en limitant les combats frontaux c’est donc une guerre asymétrique entre une armée et un petit groupe d’hommes.

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