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Cour, pouvoir et société en France au XVIe siècle

TD : Cour, pouvoir et société en France au XVIe siècle. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Novembre 2022  •  TD  •  1 802 Mots (8 Pages)  •  272 Vues

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.2 Cour, pouvoir et société en France au XVIe siècle

Introduction à la méthodologie, cf page 13 du livret

P. Boucheron : historien médiéviste, au cœur de la renaissance, professeur à la Sorbonne, professeur au collège de France (spécialiste de l’histoire urbaine) il est aussi engagé dans la vulgarisation de l’histoire.

L’histoire se développe à partir des années 40, quand les mouvements féministes ont débuté. Le régime d’histoire n’est donc pas objectif car il y a un choix de réalisé par quelqu’un, cela -deviens donc la probité : exposition de ses choix, de ces sources, de ces influences, ect afin d’annoncer ses objectifs finaux et donc de contrebalancer la « fausse objectivité ».

Le savoir est cumulatif mais il faut garder à l’esprit que la connaissance historique peut évoluer, c’est une sélection.

Point méthodo : pour bien réviser

  • Avoir conscience que l’attention est variable et personnelle, le travail de groupe peut donc être bénéfique
  • Aller chercher des éléments pour compléter le cours

L’histoire, l’historien et la cours (en FR)

  1. Quand le monde de la cour développe l’histoire (MA/ temps moderne)

« Combien de royaume nous ignorent ? » Olivier Chaligne, Annali di Storia Moderna, 1996

Phénomène curial = qui traite de la cour. Il empreinte cette citation a Blèse Pascal. Il entend souligner le retard des historiens français dans l’étude de la cour, donc un manque d’étude et de visibilité. C’est pour lui un sujet qui a longtemps été tabou et par conséquent délaisser en France.

Plus tard, en 2012, il fait un constat moins alarment mais continue de s’inquiéter de la place qu’occupe le phénomène curial chez les historiens français.

HISTORIOGRAPHIE = l’enquête + écriture. On désigne par l’historiographie deux élément :

- L’étude de la manière dont on écrit l’histoire

- L’ensemble des historiens et historiennes

Le but est de comprendre comment l’histoire c’est construit en tant que matière universitaire.

O. Chaline pointe du doigt le fait que les historiens français n’ont pas assez investit dans l’histoire portant sur le cours. Par la cour, on entend d’abord un espace de résidence d’un pouvoir ou d’une autorité (un roi, un prince, le Pape,). Ensuite, la cours désigne l’organisation sociale et politique qui c’est constituer pour le service pour le pouvoir et l’autorité. Ce sont les deux sens principaux, mais suivant la culture se sent peut-être complété ; par exemple pour l’historien M. Fantoni, the court in Europe ? : la cours est un lieu physique (comme un palais), c’est aussi pour lui le siège d’une autorité.

Une autorité c’est la référence à la légitimité pour un individu d’occuper une position supérieure et le pouvoir ce sont les moyens de faire appliquer ces décisions. Puisque le cours est le siège d’une institution de pouvoir __________ la cours est une formation sociale élitiste, qui veut se distinguer du reste de la pop, elle est hiérarchisée tout en étant cosmopolite. Le cou est donc aussi un espace créateur de nouvelle norme comportemental et de nouvelle pratique sociale et culturel, elle devient donc un sens artistique et culture mais aussi économique.

  1. Une histoire ecclésiastique au service de la monarchie (Ve/XVe siècle)

Hérodote (484/485 av JC) il est nommé par Cicéron le « père de l’histoire ».

Thucydide (460/400 av JC) guerre du Péloponnèse, affrontement entre Sparte et Athènes, il va chercher des sources et se confronter en ne considèrent jamais ce qu’il sait comme vrai, il est toujours dans la critique. Ils sont des élites car ils sont lettrés, ils viennent tous deux de milieu social très proche du pouvoir. Cela indique que ceux qui écrivent l’histoire sont des personnes proches du pouvoir.

Mais à l’époque médiévale nous ne pouvons pas dire que l’histoire est considérée comme une discipline appropriement parlé, en revanche l’histoire va progressivement devenir autonome grâce à la cour.

C’est au MA que l’histoire devient genre autonome, pendant longtemps, l’histoire est reléguée comme une morale, du droit à la théologie

Il faut attendre 1338 pour que la bibli de la Sorbonne créent une thématique de l’histoire.

Deux phases de créa :

  • 15e au 12e s, histoire religieuse, elle accompagne le développement du christianisme

1476 : chute de l’empire romain, s’ouvre alors une période ou l’histoire est écrite par les évêques qui sont à l’initiative d’une histoire ecclésiastique qui cherche à faire de la religion et de l’église un facteur d’unité dans le royaume, on retrouve beaucoup d’histoire épiscopal afin de mettre en avant la valeur de leur bonne gestion de leur diocèse. On a aussi les histoires des Saints afin de justifier les droits de leur diocèse.

Les barbares arrivent donc après le départ des romains, et l’histoire ecclésiastique intègre les barbares, ils sont dits comme des successeurs légitimes des romains dans l’empire romains

Grégoire de Tours : histoire de France 

Ils écrivent des livrent pour enseigner les rois barbares avec des enseignement chrétiens et les guider dans leur action politique, il y a un lien extrêmement puissant entre l’h officielle et ecclésiastique. Une qui s’écrit dans des ateliers d’écriture appelé « scriptoria » (le + célèbre est celui crée par Hincmar de Reins qui est directement lié au conseiller du roi Charles le Chauve ou il écrit les annales des rois. Monastère : lieux principaux de production historique (abbaye de Fleury fondée en 645, centre intellectuelle, lieu de prod officiel). L’abbaye de saint Denis, principale centre historiographique du royaume à partir de louis VI. Cœur du domaine royen Capétien lieu de la mémoire dynastique de capétien.

A partir du 15e et jusqu’au 18e on assiste à autonomisation de l’histoire grâce au nouvel intérêt pour sur l’h par l’aristocratie royal.

Au 12e s on a un phénomène d’essor urbain, d’enrichissement général, de développement de la théologie qui favorisé le renouvellement de l’h grâce a l’intérêt d’un plus large public de laïque notamment (noblesse) les récits de croisade sont particulièrement friables.

Guillaume de Tyr (1130-1125) histoire royaume de Jérusalem. L’intérêt de laïque pour l’histoire qui porte sur différent type de récit parus lesquelles « la chronique » qui porte sur les courts princiers et constituée autour des grands seigneur fédéraux, commandé par l’aristocratie pour servir leurs intérêts (chroniqueurs = jean Froissart)

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