La mondialisation.

Les dirigeants des plus grandes entreprises mondiales partagent le scepticisme public quant aux avantages de la mondialisation et se demandent si la suppression des obstacles au commerce a contribué à faire face au changement climatique ou à l'inégalité.

Le bilan annuel de santé des salles de conseil mondiales menées par le cabinet de conseil PwC a trouvé l'ambiance plus optimiste qu'il y a un an, malgré les ondes de choc provoquées en 2016 par le vote pour le Brexit et la victoire de Donald Trump aux élections présidentielles américaines.

Mais le sondage, qui a été publié pour coïncider avec le Forum économique mondial de Davos, a révélé que l'optimisme concernant les avantages de la mondialisation avait diminué au cours des 19 années depuis que PwC avait d'abord sondé les cadres à la fin des années 90.

Les chefs d'entreprise se sont dits positifs sur les avantages économiques de la libre circulation des biens, des personnes et des capitaux, mais se sont demandé si la mondialisation avait fait quelque chose pour réduire l'écart entre riches et pauvres ou pour stopper le réchauffement planétaire.

L'arrivée de Trump à la Maison Blanche plus tard cette semaine a également soulevé des inquiétudes au sujet du protectionnisme. Près des trois cinquièmes des personnes interrogées se disent préoccupées par le fait que les obstacles au commerce augmentent, atteignant 64% aux États-Unis et au Mexique.

Bob Moritz, président mondial de PwC, a déclaré: «En dépit d'une année tumultueuse en 2016, la confiance des chefs de la direction est en train de remonter - bien que lentement et encore loin des niveaux observés en 2007. Mais il existe des signes d'optimisme partout dans le monde, Au Royaume-Uni et aux États-Unis où, malgré les prédictions d'un effondrement de Trump et d'une sortie de Brexit, la confiance des PDG dans la croissance de leur entreprise est en hausse par rapport à 2016. "

La crainte que les entreprises mondiales ne fuient la Grande-Bretagne après le choc des résultats du référendum de l'UE n'a pas été soutenu par l'enquête de PwC, qui a montré plus de chefs d'entreprise identifiant le Royaume-Uni pour l'investissement il y a un an.

Le fonds de sondage que 89% des dirigeants britanniques ont déclaré qu'ils étaient confiants sur les perspectives de croissance de leur propre entreprise dans l'année à venir, contre 85% il y a un an. La confiance dans la perspective de recettes était la plus forte en Inde, suivie par le Brésil, l'Australie et le Royaume-Uni.

Les conclusions reflètent les performances meilleures que prévu de l'économie depuis le référendum de l'UE en juin dernier et seront accueillies par Theresa May avant son discours de mardi mettant en évidence les objectifs du gouvernement dans les négociations Brexit.

Il y a un an, la confiance dans le monde entier a été affaiblie par la chute des prix des matières premières, la chute des cours des actions et les inquiétudes concernant un ralentissement en Chine.

L'enquête de 2017 a révélé que 38% des dirigeants étaient très confiants sur les perspectives pour leurs entreprises contre 35% en 2016 et 29% ont déclaré qu'ils s'attendaient à une croissance plus forte de l'économie mondiale au cours des 12 prochains mois, en hausse de 27%.

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