Les Politiques Étrangères et de Sécurité dans les Années 1920
Dissertation : Les Politiques Étrangères et de Sécurité dans les Années 1920. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Lili_49 • 9 Décembre 2020 • Dissertation • 1 549 Mots (7 Pages) • 386 Vues
Les traités de paix instaurent un certain rapport de force en Europe qui détermine la politique étrangères des paix d'Europe Centre-orientale.
Le premier traité est celui de Versailles, signé en 1919 et le dernier est celui de Riga, signé en 1923. Un point commun à tous ces traités est l'importance qu'ils apportent à la France, qui est obligatoirement un des interlocuteurs principaux. Ces traités introduisent un révisionnisme puissant, ainsi qu'une grande méfiance à l'égard des révisionnismes. Ils donnent un rôle aux pays d'Europe Centre-Orientale dans la Sécurité Collective.
I. La nouvelle Europe Centre-orientale dans la sécurité collective.
A. Un nouveau rapport de forces.
Les traités déterminent un certain rapport de force sur le continent européen. Le nouveau système international est mis en place : la sécurité collective.
Dans un premier temps, il faut distinguer les puissances révisionnistes et les puissance satisfaites ou saturées, ces pays n'ont plus aucune revendications territoriales. Ce révisionnisme peut être agressif et passer par une violation du droit international (violent et illégal) ou être diplomatique et pacifiste. Au début des années 1920 l'ensemble des pays utilisent la diplomatie pour réviser les traités. Les puissances, révisionnistes ou satisfaites, ont besoin d'alliés et les pays d'Europe Centre-Orientales recherchent des alliés pour défendre leur position sur la scène internationale. Les alliances de la guerre sont renversées. La Hongrie tente de se rapprocher de la Pologne (par le biais du catholicisme, et des contentieux territoriaux avec la Tchécoslovaquie), et de l'Allemagne. La Roumanie se rapproche de la Tchécoslovaquie, pour se protéger de la Hongrie et de la Pologne pour se protéger de l'URSS.
La France apparaît de plus en plus comme la grande puissance de référence aux États de la région, c'est encore une des grandes puissance du système international. Alexandre Millerand, le président du conseil, souhaite renforcer l'Europe Centrale en consolidant les relations internationales. Il veut réaliser une union économique du bassin danubien (pseudo ''union européenne'' de l'Europe centre-orientale), une zone qui se substitue de manière économique à l'Empire Austro-Hongrois. Cependant les pays d'Europe Centre-orientale refusent, en effet ce projet inclut l'Autriche et la Hongrie donc des anciens ennemis des États-successeurs, qui craignent que cette union ne renforce ces deux pays qui sont désormais leur rivaux agricoles. De plus, plus ils sont puissant, plus ils auront le pouvoir de réviser les traités et ainsi changer leurs frontières (et reprendre des terres aux États-successeurs). L'Autriche et la Hongrie sont elles aussi contre cette union, participer à une union économique revient pour la Hongrie à officialiser son admission des frontière et rend donc impossible quelconque révision.
B. La sécurité collective.
La sécurité collective est le nouveau système international qui remplace le Conseil Européen. Son but est de revenir sur les erreurs du XIXème et notamment les pratiques diplomatiques qu'on considère comme responsables de la Première Guerre mondiale. On veut mettre fin à la diplomatie secrète et les alliances militaires. La diplomatie secrète créée un déséquilibre des relations internationales et par extension une atmosphère belligène. On met en place le droit des peuples et on instaure théoriquement et réellement le principe d'égalité entre les États. Les trois principes de la sécurité collective sont ; la démocratie qui introduit donc le même type de relation entre les États que celle qui existe entre les individus. La guerre d'agression ou préventive est petit à petit mise hors la loi. Pour empêcher la guerre on met en place la SDN, elle garantie aussi une égalité entre les États, avec une voix égale donnée à chaque États qui y siège. Il y a deux types de membres de la SDN, d'abord les quatre membres permanents (France, Royaume-Uni, URSS, Japon) et les membres permanents, nommés, qui siègent par roulement. La France fait en sorte qu'il y ai toujours qu'un des États-successeurs siège à la SDN, cette précaution rassure les États Centre-orientaux, les oblige à s'entendre et lui assure un allié constant. Les États-successeurs bénéficient de la sécurité collective, puisque la mission du système international est de garantir l'Europe de Versailles. Le champion de la sécurité collective est la Tchécoslovaquie, omniprésent à la SDN et à la conférence du désarmement.
Rapidement plusieurs éléments fragilisent cette sécurité collective ; le premier étant le lâchage des US, le Sénat refuse de ratifier le traité de Versailles en mars 1920 hors les 26 premiers articles mettent en place le pacte de la SDN. Ainsi après le retrait des États-Unis d'Europe les puissance européennes retournent à leur vieilles diplomatie du XIXème siècle, de plus avec l'absence des États-Unis, la SDN n'a plus d'armée et les seuls sanctions qu'elle peut faire sont morales et économiques
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