Le rôle des géographes dans la propagande colonialiste
Commentaire de texte : Le rôle des géographes dans la propagande colonialiste. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Gougoult • 18 Février 2020 • Commentaire de texte • 2 860 Mots (12 Pages) • 536 Vues
Introduction:
Ce texte est issu du livre imprimé Histoire de la question coloniale en France, paru en 1891, en France, on peut retrouver cet extrait à la page 388 du livre.
Ce livre a été écrit par Léon Deschamps, il est né le 6 juillet 1849 à Campeaux dans le Calvados et est mort le 8 juillet 1927 au Mans dans la Sarthe. Il est nommé en 1885 professeur d’histoire et géographie au Lycée de garçons du Mans jusqu’à sa retraite en 1910. En parallèle, il est également engagé en politique, en 1888 il est élu conseiller municipal de la ville du Mans jusqu’en 1900, il sera réélu en 1908 jusqu’en 1912. Républicain et patriote, il défend une politique d’expansion coloniale, commerciale, culturelle et linguistique afin que la France garde son rang de grande puissance, d’où ses travaux sur l’histoire de la colonisation et sa collaboration avec l’Alliance Française, une organisation dont l'objectif est de faire rayonner la langue et la culture française à l'extérieur de la France.
Ce livre a été publié en 1891, à cette époque là, nous sommes à la fin de la conquête de l'Algérie par la france.
Voici comment était l’empire colonial Français à la fin du XIXe siècle, on peut y voir une nette domination dans l’Afrique du Nord-Ouest avec par exemple l’Algérie, le Mali, le Niger, le nord du Maroc mais également dans le nord est de l’Amérique et vers l’Indochine et l’Inde.
Ce texte est divisé en deux parties distinctes, la première partie dresse un bilan et montre les ambitions de la France sur les conquêtes futures; quand à la deuxième, elle nous parle du manque d’éducation et du manque de savoir des français, mais également des solutions envisagées par l’auteur, Léon Deschamps pour faire face à ce manque d’éducation.
Nous pouvons donc nous dire qu’alors que la colonisation prend un tournant politique et économique dans le XIX et le XX siècle, comment le rôle des géographe peut-il aider la France a rester l’une des grandes puissances coloniales mondiales ?
Pour répondre à celle-ci, nous vous présenterons l’essor de la géographie en France, puis nous verrons dans un second temps le manque d’éducation de la population Française enfin, nou nous intéresserons aux sociétés et aux comités de géographie.
I L’essor de la géographie coloniale en France.
un problème de définition de la géographie coloniale.
Pour commencer, prenons la phrase suivante à la ligne 1: “ Soyons géographes et agissons en géographes ”. Pour commencer, il faut définir ce qu’est la géographie dans le sens colonial. Le problème que pose cette définition c’est que de nombreux auteurs ne se risquent pas à définir ce qu’est la géographie coloniale. Cependant la colonisation n’a pas beaucoup à attendre de la géographie académique. Dans un premier temps, les personnes les plus compétentes semble être les topographes mais avec le temps, c’est toute la discipline dans son ensemble qui va être exploitée.
Prenons l’exemple de David Livingstone, qui est un missionnaire et explorateur écossais, pour lui la géographie est la “science de l’impérialisme par excellence” ( 1992 ). En effet il est montré qu’il existe de nombreux liens entre l’expansion coloniale et le développement de la géographie moderne, que l’on peut définir comme la géographie des territoires qui est étudié aux primaire et secondaire. Il est admis que durant la période allant de la fin du 17è à la moitié du 18è siècle, on voit l’apparition “des premières formes de l’institutionnalisation de la géographie” selon Jean-Marc Besse.
Le problème est donc à la définition de ce qu’est la géographie coloniale même si les réflexions posées dans cette discipline de la géographie reviennent à penser aux réflexions faites par les géographes eux-mêmes qui ont pleinement assumé et revendiqué le caractère impérialiste de la discipline. Comme le dit Marcel Dubois, il faut “ rechercher les lois d’une colonisation vraiment rationnelle”. Il insinue là que les géographes détiennent les clés de ces lois qui pourrait former l’idéal colonialisme du 18è siècle.
En effet comme le dit le texte à la ligne 1 encore: “ La parole est à la géographie “. dans cette partie du siècle, la volonté était de comprendre la géographie afin de l'approprier au colonialisme avec un certain besoin que l’on peut qualifier de national.
un besoin national
En effet, nous avons donc vu que les géographes reconnaissent le caractère impérialiste de la discipline du notamment aux attentes du peuple et des dirigeants des différents royaumes. Si nous reprenons la phrase à la ligne 1: “ La parole est à la géographie ”, nous pouvons donc affirmer que la géographie ainsi que les différents acteurs qui exploitent cette discipline, qu’ils soient amateurs ou professionnels, ont joué un rôle prépondérant dans le processus de colonisation mais à l’inverse, l’empire à profondément marqué la discipline géographique.
Reprenons le texte à la ligne 3, la phrase “ tandis qu’il en est temps ” ramène bien à cette notion de besoin national. En effet la colonisation est un phénomène qui va intéresser les différents royaumes dominants: en effet si nous prenons pour exemple le pays Indien, nous pouvons remarquer que ce dernier va être la proie de grande rivalité qui va même mener à une guerre essentiellement maritime: la guerre de 7 ans entre le royaume de france et les Britanniques. L’utilisation de la phrase “ tandis qu’il en est encore temps ” montre bien le caractère “urgent” de l’idéal colonial où de nombreux pays ont envie d’étendre leurs royaume. Les différentes raisons peuvent être pour le prestige du royaume mais aussi pour les avantages que représente une population et des terres nouvelles.
À la ligne 4 et 5, nous pouvons lire la phrase “ partout où il y a des terres fertiles inoccupés ou des groupes de population inexploités commercialement ”. Cette idéal présenté comme une nécessité ici revoit à la notion de traite négrière très populaire dans le 18è siècle. En effet, de nos jours nous plaçons le “centre de gravité” du monde colonial dans les îles Caraïbes. C‘est dans cette région du monde que la traite négrière est la plus virulente notamment dû aux productions de cannes à sucre et de cotons: c’est ce qu’on appelle le tristement célèbre commerce triangulaire qui peut de définir comme le commerce pratiqué par les navires européens entre l’Afrique,
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