La Belle Époque
Cours : La Belle Époque. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar lilili0 • 17 Février 2013 • Cours • 414 Mots (2 Pages) • 859 Vues
L'expression Belle Epoque est née a posteriori en 1919, après le conflit qui a plongé la France dans une période noire et sanglante, qui lui ont coûté des efforts surhumains. Cette expression est donc basée sur la nostalgie d'une période qui se voulait brillante. Elle apparaît à la fois spontanément dans l'opinion publique, et sous la plume de journalistes évoquant la période d'avant-guerre
Dans nos représentations mentale de cette période on surestime : brillance de la vie culturelle, Paris ville lumière et phare intellectuel et artistique du monde, vision de nos grands-parents et arrière-grands parents sur des bicyclettes, suivant le premier tour de France, allant profiter des premiers bains de mer, prémicesd'une culture de masse, premières automobiles et premiers pas de l'aviation.
Par contre les difficultés du monde ouvrier et rural, l'âpreté des conflits sociaux, le déficit démographique…sont parfois occulté ou au contraire mis en exergue: Les conflits sociaux avec leur répression par Clémenceau, nous procure une vision assez noire de la période de 1900 à 1914
En 1913, les États-Unis ont investi au Mexique 25 % de leurs capitaux exportés et contrôlent 70 % de l’industrie pétrolière et 80 % des actifs ferroviaires.
L’argent représente un tiers des recettes d’exportation du Mexique dans les années 1910, l’or compte pour 15 %, le cuivre et l’agave pour 10 % chacun.
19 205 kilomètres de voies ferrées au Mexique.
De 80 % à 95 % des paysans mexicains sont dépourvus de terres. 8 341 haciendas regroupent plus de cinq millions d’habitants. Les peones, réduit à l’état de quasi-servage, s’endettent à vie dans les tiendas de raya que possèdent chaque hacienda. La petite propriété subsiste et de nombreux paysans vont gagner un salaire supplémentaire à l’hacienda. Dans le nord du pays, les grands propriétaires doivent même offrir des terres aux paysans pour qu’ils résistent à l’attrait des salaires offerts aux États-Unis.
Croissance soutenue et début d’industrialisation dans les années 1910-1914 en Colombie, en Argentine, au Chili et au Brésil.
La Première Guerre mondiale entraîne l’accroissement de la production industrielle au Brésil et l’afflux de devises étrangères, grâce à une balance commerciale très favorable. Industrialisation du Rio Grande do Sul.
La forêt amazonienne fournit presque la moitié du caoutchouc mondial.
Le Brésil produit 316 000 quintaux de cacao (4e rang mondial) dont 95 % à Ilhéus, au sud de Bahia.
Les investissements des États-Unis à Cuba sont passés de 50 millions de dollars en 1896 à 265 millions en 1914.
33 500 kilomètres de voies ferrées en Argentine.
En Argentine, 62 % des ouvriers ou artisans sont nés à l’étranger.
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