L'héritage Antique, La Gaule Et Rome
Dissertation : L'héritage Antique, La Gaule Et Rome. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 28 Novembre 2013 • 2 124 Mots (9 Pages) • 1 250 Vues
AVANT-PROPOS
INTRODUCTION : L’HERITAGE ANTIQUE : LA GAULE ET ROME
• Au plan politique, les Gaulois étaient divisés en cités ou peuples indépendants et parfois rivaux (notamment les Arvernes et les Éduens).
• La conquête de la Gaule transalpine par les Romains s'est effectuée en plusieurs étapes, après la conquête de la Gaule Cisalpine.
• Entre 58 et 52 av J.C., les Romains, commandés par Jules César, qui administrait la Province romaine, entreprirent la conquête de la « Gaule chevelue », c'est-à-dire le reste de la Gaule, en prétextant la menace d’invasion, d’ailleurs réelle, que les Germains, peuples situés à l’est du Rhin, faisaient peser sur elle.
• À la suite de la conquête, la Gaule est intégrée au monde romain pendant un demi-millénaire.
• Les Gaulois adoptent mœurs, langage (le Latin, véhiculé notamment véhiculé par les soldats et les marchands), droit, institutions municipales, religion des Romains, qui leur apportent l’héritage de l’antiquité classique, notamment à travers l’école et le théâtre.
• Aux III-IVème siècles, la romanisation - c'est-à-dire l’assimilation des Gaulois à la civilisation romaine - semble achevée.
• L’ouverture de la Gaule au monde romain va aussi se traduire par la pénétration et la conquête spirituelle du pays par le christianisme qui apporte un nouveau système de références pour la société.
• Au Bas-Empire (IIIème, IVème, Vème siècles) se produisent une série de crises.
• Au Vème siècle l’Empire d’Occident subit les grandes invasions des « barbares », principalement des Germains.
CHAPITRE PRELIMINAIRE : LA DOMINATION DES FRANCS ET LA FEODALITE
SECTION I : LA ROYAUTE FRANQUE
§ 1 – LES ROIS FRANCS
A) L’ESSAI MEROVINGIEN
• L’élévation du Roi sur le pavois par les leudes (fidèles est une proclamation et non une élection.
• Les maires du palais qui, d’abord, n’étaient que des intendants des Rois, s'emparent de la réalité du pouvoir et deviennent héréditaires.
B) ROYAUTE ET EMPIRE CAROLINGIEN
• Pépin le Bref (751 – 768) est le premier Roi de la seconde dynastie : celle des Carolingiens, issus des Pippinides.
• Charlemagne fit des lois appelées capitulaires et envoya des inspecteurs dans les provinces, les missi dominici (envoyés du maître).
• L’empereur Louis le Pieux, fils de Charlemagne, passa une grande partie de son règne (814 – 840) à combattre ses fils révoltés.
• Après la mort de Louis le Pieux, la guerre éclata entre les frères.
• Finalement, en 843, par le Traité de Verdun les trois frères se partagèrent l’empire carolingien : Charles fut Roi de la Francie occidentale, Louis Roi de la Francie orientale (ou Germanie), et Lothaire, avec le titre impérial, eut l’Italie du Nord et une terre intermédiaire, la Lotharingie (Lothringen = Lorraine).
• Après le règne de Charles le Chauve, petit-fils de Charlemagne, le royaume franc de l’ouest entre en décadence, notamment du fait de nouvelles invasions, et en particulier de celle des pirates scandinaves ou Normands (= hommes du Nord).
• Charles le Gros ne réussit pas à faire face aux Normands et, en 888, les grands élisent Roi pour la première fois un non-carolingien, Eudes, duc de France, fils de Robert le Fort.
• De 888 à 987, les « Robertiens » alterneront au pouvoir avec les Carolingiens.
§ 2 – LES INSTITUTIONS FRANQUES
A) LES FONDEMENTS DU POUVOIR
• Le pouvoir des Rois francs, marqué par sa source germanique, fait aussi des emprunts à l’héritage romain, et subit l’influence du christianisme.
• Les fondements germaniques du pouvoir des Rois francs sont, la mainbour, qui est à la fois un pouvoir du Roi sur les sujets et une protection (cf. la puissance paternelle), et le ban, pouvoir d'ordonner et d’interdire qui permet au Roi de légiférer et d’administrer.
• Mais les Rois barbares aiment à se parer de titres romains, qui rappellent leur allégeances à l’égard de Constantinople, peut-être pour gagner la sympathie de leurs sujets gallo-romains.
• Si le « regnum francorum », puis l’empire carolingien sont perçus comme des ensembles, même lorsqu’ils sont partagés, le lien entre le souverain - qui est un chef militaire et un grand propriétaire – et ses sujets s'est personnalisé.
• Ainsi la fidélité des sujets est-elle souvent soulignée par un serment qui crée un lien personnel avec le souverain.
• Enfin, le pouvoir franc s’appuie sur le christianisme.
• Mais c'est surtout sous les Carolingiens, avec l’apparition du sacre (751), que les fondements chrétiens du pouvoir sont soulignés.
• Mais, en période d’affaiblissement du pouvoir, l’Église, renouant avec les principes romains, l’Église rappelle que la royauté est un ministerium, une fonction au service du royaume.
B) UNE ADMINISTRATION SOMMAIRE
• Les structures du royaume franc, tant centrales que locales, sont beaucoup plus simples que celles de l’empire romain, et surtout plus faibles, et la tendance à l’hérédité des fonctions annonce le temps des seigneurs.
• En ce qui concerne les organes centraux, il y a autour du Roi franc un entourage, le Palais, composé de « convives » (conseillers et d’antrustions (guerriers).
• En outre, il y a des officiers du palais, parmi lesquels le maire du palais dont il a été parlé.
• Des assemblées ont lieu en mars sous les Mérovingien (champs de mars) et en mai sous les Carolingien (champs de mai) pour passer en revue les guerriers et faire approuver la politique du Roi.
• Depuis Louis le Pieux, elles sont remplacées par des plaids généraux, assemblées des seuls grands, laïques et ecclésiastiques.
• L’administration territoriale est confiée à des agents royaux ordinaires, nommés et révocables, les comtes, mis par le Roi à
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