L'ère Getulio Vargas
Dissertation : L'ère Getulio Vargas. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Johanna Victor-Oscar • 9 Avril 2019 • Dissertation • 2 977 Mots (12 Pages) • 543 Vues
Johanna Victor-Oscar
Manelle El Fagui
Adissa Akbi
Exposé Brésil : L’ère Getulio Vargas
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L3 Histoire – 2018-2019 Pr : Simele Rodrigues
Introduction
Getulio Dornelles Vargas était le personnage le plus expressif de la République brésilienne. Né le 19 avril 1883 à São Borja, dans l'État du Rio Grande do Sul, il fréquente les écoles militaires, mais se spécialise en droit en 1907. Sa carrière politique a débuté en 1909, lorsqu'il a été élu député. En 1922, il est élu député fédéral en 1926, il était ministère des Finances en 1928, il est élu gouverneur du Rio Grande do Sul.
Le Brésil est devenu une république en 1889. Jusqu'en 1930, le paysage politique était dominé par les États de São Paulo et de Minas Gerais (qui étaient les plus grands producteurs de café et bénéficiaient également de leurs industries naissantes); de 1900 à 1930, il y avait une alternance entre paulistas et mineiros dans la présidence (avec une courte pause sous le gouvernement de Hermes da Fonseca, 1910 - 1914). La période est devenue connue sous le nom de Old Republic (Republica Velha), ou période des oligarchies, ou époque du café-lait (Minas est le plus grand producteur de lait au Brésil).
La crise de 1929 à New York a eu de graves répercussions sur l'économie brésilienne (le prix du café est passé de 200 000 dollars le boisseau en 1929 à 21 000 dollars en 1930); le gouvernement brésilien avait une tradition de protection excessive des producteurs de café (par un accord signé en 1906, appelé Traité de Taubate, les gouverneurs ont décidé d'acheter - et de détruire - la production excessive, afin de réguler les prix); la plupart des États n'étaient pas satisfaits des privilèges. Lors des élections de 1930, le président Washington Luiz, de São Paulo, a annoncé son soutien à un autre paulista, Júlio Prestes; Minas Gerais est devenu l'opposition. En outre, les nouvelles classes émergentes - autres agriculteurs, travailleurs des industries, forces armées, etc. - réclamaient plus de démocratie; les "locataires" (désignation générique des forces armées de rang inférieur et moyen), qui organisaient des mouvements depuis les années 1920, constituaient la voix la plus ostensive de ces nouvelles classes sociales.
Les États du Rio Grande do Sul, de Minas Gerais et de Paraíba créent l’alliance libéral et présentent Getulio Vargas comme candidat de l'opposition aux élections de 1930, avec João Pessoa de Paraíba comme vice-président. Le candidat officiel, Júlio Prestes, l'emporte, mais des accusations de fraude apparaissent dans tout le pays (dans les États gouvernés par l’alliance libéral, les députés élus et les sénateurs n'étaient même pas officiellement reconnus). Le 26 juillet, João Pessoa est tué à Recife (il a été assassiné pour des raisons personnelles, mais l'affaire avait une exploration politique).
Le 3 octobre, la révolution début dans le Rio Grande do Sul, à l'initiative des locataires; Peu de temps après, Paraíba et Minas se rebellent également. Il y avait une solidarité spontanée de la part des militaires et de la population de plusieurs États. Le 24 octobre, le président Washington Luiz est destitué et le 3 novembre, Getulio Vargas prend ses fonctions.
L'hypothèse de Vargas marque la fin de l'Ancienne République.
Nous allons voir comment l’arrivé de Getulio Vargas à la présidence brésilienne a chamboulé le fonctionnement du pays. Avec la construction de la dictature de Getulio Vargas, son côté « pères des pauvres » et l’hommage que le pays lui rend aujourd’hui.
(Afin de répondre a notre développement nous allons voir dans une première partie L’arrivée de Vargas au pouvoir, dans une seconde partie la dictature de Vargas et ses conséquences et enfin dans une dernière partie la création du Mythe.)
- Getulio Vargas, un « gaucho » au pouvoir
On peut alors diviser ses mandats en quatre période différente la première sa présidence pendant le gouvernement provisoire 1930-34, pendant le gouverneur constitutionnel de 1934-37, L’état novateur 1937-45 et en tant qu’élu du peuple de 1951-54.
- La révolution de 1930 et la prise de pouvoir de Vargas
Après la révolution d’octobre 1930 le Brésil se retrouve dans une période troublée, cet affaiblissement entraine toute l’économie brésilienne dans sa chute avec une monnaie dévalué de 40% (1932), les capitaux fuient le pays et le remboursement de la dette est suspendue en 1931. En 1933, la banque du Brésil perd son droit d’émettre de la monnaie une activité qui est confié directement au Trésor.
Cette crise marque un tournant dans les tensions politiques et quant à la stabilité du pays. C’est donc la fin de la « Vieille République ».
La politique de Getulio fut vu comme la matrice du Brésil moderne, ce dernier connait une popularité grandissante notamment au sein des classes ouvrières ce qui lui permet de conquérir la présidence brésilienne une première fois par coup d’état. Il est vu comme un homme d’état « caméléon » et donc difficile à cerner ; D’un coté il est vu comme un « réaliste pragmatique » d’après Frédéric Mauro (historien) et de l’autre vu comme un personnage « froid et volontiers cynique » par Charles Vanhecke (journaliste).
- Gouvernement provisoire
L’arrivée au pouvoir de Getulio Vargas marque un tournant structurel pour le Brésil et son organisation politique.
Economie : Il souhaite tout d’abord créer une programme spécifique pour l’économie par le biais d’un gouvernement stable et centralisé et refusez de retourner vers une démocratie parce que selon lui cela ouvre les portes aux oligarchies régionales. Vargas maintien donc le contrôle des prix sur des aliments de bases comme le pain, lait ou haricots noir. La première mesure économique du gouvernement provisoire est donc le soutien de la production et des prix de ces produits sur les marchés internationaux. Le gouvernement crée trois organismes, un conseil national du café en 1931, un institut du cacao en 1932, institut du sucre et des alcools en 1933. Le café reste majoritaire et représente entre 1930 et 1933 69,1% des exportations brésiliennes alors que le sucre ou le cacao ne représente que 0,6% et 3,5%.
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