Exercice de composition: "Croissance, mondialisation et mutations de la société depuis 1850".
Dissertation : Exercice de composition: "Croissance, mondialisation et mutations de la société depuis 1850".. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar famille22 • 6 Février 2017 • Dissertation • 881 Mots (4 Pages) • 1 139 Vues
Correction devoir
« Croissance, mondialisation et mutations de la société depuis 1850 »
La croissance économique n'a jamais été aussi forte que depuis 1850, date à laquelle le processus industriel et le modèle capitaliste commencent à se diffuser. Elle s'est encore accélérée avec la mondialisation .[pic 1]
Ainsi vont apparaître des puissances qui constituent des « économies-monde ».
Les deux documents proposés en témoignent.
Cette étude nous amène donc à nous demander quelles ont été les économie-monde successives depuis 1850.
Le premier document est une déclaration datant de 1866 de Stanley Jevons, économiste anglais. Celle-ci intervient donc dans la deuxième moitié du XIXè siècle, période durant laquelle le Royaume-Uni devient la première puissance mondiale puisque l'économie mondiale est sous domination britannique.
Le deuxième document est une caricature du dessinateur de presse français Delucq ,parue sur le site 33pensées.voila.net. On ne connait pas la date précise mais on peut supposer que celle-ci se place à la fin du XXè siècle ou au début du XXIè siècle, période durant laquelle on tend vers un espace multipolaire par la mondialisation.
Dans un premier temps nous évoquerons donc l'économie-monde britannique, puis ensuite l'économie-monde multipolaire pour enfin achever par les apports et les limites des deux documents présentés.[pic 2]
Dans sa déclaration Jevons dévoile « les cinq parties du monde (qui) sont (les) tributaires volontaires » du Royaume-Uni c'est à dire qui dépendent de ce pays. En effet quatre continents sont évoqués dans l'énumération : Amérique du Nord et du Sud, Océanie, Asie et Europe. Ceci prouve la domination mondiale de l'Angleterre par le développement des échanges internationaux.[pic 3]
Le Royaume-uni est le berceau de la première révolution industrielle au XVIIIè siècle, son développment s'appuie sur les principes du machinisme, sur les secteurs de la métallurgie et du textile. Fort de ses atouts (charbon, empire colonial, puissance maritime, main d'oeuvre nombreuse et vaste marche de consommation), il devient le premier foyer industriel en 1850. En 1870, le Royaume Uni assure 32% de la production industrielle mondiale et 25% des exportations alors qu'il ne représente que 2% de la population mondiale.
Le Royaume-Uni est alors le premier investisseur à l'étranger. Sa monnaie, la livre sterling est acceptée partout dans le monde. Son rayonnement économique s'appuie également sur son empire colonial qui lui sert à la fois de marché et de fournisseur comme le montre le document : Canada pour les forêts, Inde pour café, sucre, épices, Australie pour laine et viande de mouton. D'autres pays fournissent principalement des denrées alimentaires (blé par les Etats-Unis et la Russie, thé par la Chine, boeuf par l'Amérique, vin par la France et l'Espagne, fruits par les pays méditerranéens) mais aussi des produits miniers (or par la Californie et argent par le Pérou).
Mais la diffusion du processus industriel contribue au développement de foyers concurrents alors le Royaume-Uni se replie sur son empire colonial et un protectionnisme agressif.[pic 4]
C'est ainsi qu'apparaissent d'autres économies-monde comme on peut le constater sur le document 2.
Delucq présente un couple d'origine étrangère : un homme vraisemblablement provenant d'un pays d'Europe de l'est et un autre voilé donc d'un pays arabe. Tous deux portent une mallette à outils et déclarent venir « voler le travail des Français » à un ouvrier qui tient un document de l'ANPE (Agence Nationale Pour l'Emploi, appellation antérieure de Pôle Emploi chargé de proposer des emplois et des formations aux demandeurs en France). Ce dernier répond « il est parti en Asie » en désignant un quatrième personnage tenant une mallette dont des billets s'échappent courant au loin.
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