Que savez-vous de Claude Lévi-Strauss et de son œuvre concernant la famille ?

1. Que savez-vous de Claude Lévi-Strauss et de son œuvre concernant la famille ?

Claude Lévi-Strauss (1908-2009) a été l’un des précurseurs et l’un des premiers à structurer l’étude sur les questions de parentés, l’histoire de la famille en tant que discipline.

Il a notamment publié une thèse en 1949, intitulée les structures élémentaires de la parenté

Il propose en 1956 une première définition de la famille, à savoir « l'union plus ou moins durable et socialement approuvée d'un homme, d'une femme et de leurs enfants ».

Puis en 1983, dans son livre Le regard éloigné, un chapitre sur la famille vient préciser son travail et se pensée. Pour lui si on trouve la famille partout il faut créer un modèle d’étude avec comme centre d’intention les propriétés invariantes (famille, mariage, marie, femme, enfants de l’union, liens juridiques, droits, obligations…)

2. Qu’est-ce qu’une famille méditerranéenne ?

La famille méditerranéenne, comme modèle développé par Laslett se caractérise par un écart d’âge important entre les mariés, où la mariée est très jeune. La séparation est le remariage est très rare, pas accepté. Les familles sont nombreuses, complexes avec souvent deux générations vivant ensemble.

La famille Méditerranée est une forme de transition entre la famille nucléaire (héritage égalitaire, résidence néolocale) et la famille communautaire (famille élargie, héritage non égalitaire, ou retardé égalitaire, résidence patrilocal), on la rencontre sur les rives Méditerranéennes de France, Italie, Espagne.

3. Comment la cité est-elle décrite par Aristote dans les Politiques ?

Pour Aristote, la cité est faite de groupes familiaux qui sont ensuite agrégés en villages. Pour lui ka cité est à la fois analytique et génétique, c’est-à-dire la cité est faite de diverse partie, et la cité est un résultat d’association de sous-groupes qui découlent eux même d’association de familles.

Pour lui « la cité, c’est la communauté du bien-vivre pour les familles et pour les parentèles, en vue d’une existence accomplie et auto-suffisante ».

La vie heureuse est la fin ultime de la cité, ce n’est pas simplement une communauté de lieu créée pour empêcher les injustices et faciliter les échanges.

La cité est une communauté humaine formée en vue d’un certain bien.

4. Que sont les Gender Studies ?

Les gender studies, sont tirées du fait que, à partir des années 80, les études se sont penchées sur les relations entre masculin et féminin plutôt que sur hommes et femmes. Ce sont donc des études sur le genre, les rapports sociaux entre les sexes au sens de sexe social. Ce terme de Gender est défini par Joan Scott, une historienne américaine dans les années 80 qui se veut être un élément fondé sur les différences perçues entre les sexes.

Le concept est un transfert culturel importé de la médecine et psychologie, domaine scientifique où il avait été remarqué que des patients avec ressentait une divergence entre leur sexe biologique et leur identité sexuelle.

Le mot genre fait donc référence à la culture et à la classification sociale du féminin et masculin, il est le sexe social.

5. Pourquoi appelle le genre le « sexe social » ?

Le sexe social est le genre, comme expliqué précédemment, lorsqu’une personne ressent une divergence entre son sexe biologique et son identité sexuelle. Le sexe social est la distinction entre féminin et masculin qui sont des catégories socialement construites.

Il est là pour différencier le sexe biologique du sexe du genre, car par exemple dans la pensée occidentale, le sexe biologique permet de tout expliquer, il est dans ce cas équivalent. Il permet aussi d’intégrer les femmes dans l’histoire et leurs histoires.

6. Qu’est-ce que la loi dite de Périclès au Ve s. ? Donnez sa date et son contenu précis.

Loi de Périclès, en 451, sur proposition de Périclès, adoption d’un décret par l’assemblé Athénienne qui durcit les conditions d’accès à la citoyenneté par la naissance.

Avant cette loi, avoir un père athénien pour être citoyen de plein droit suffisait (garçon ou fille).

Après cette loi, il faut deux parents citoyens athéniens (astos), libre, unis par un mariage légitime.

Ceci exclu donc tout enfant né d’un père athénien et d’une mère étrangère la cité. Sauf pour le fils de Périclès, eu avec Aspasie d'origine milésienne.

Cette citoyenneté donne le droit de participer à la cité, aux activités politiques, religieuses et culturelles.

7. Que veulent dire les mots suivants :

-nothos : traduction : bâtard mais la définition se doit d’être plus précise sur l’époque athénienne, surtout sur l’après 451 et la loi de Périclès.

Un nothos est né d’une union mixte entre citoyen et étrangère (ou inverse). Il peut être aussi né d’un mariage non légitime. Au final il est proche du statut de métèque, un étranger résident.

-metroxenos : Né d’un père athénien et d’une mère étrangère

-engyè : c’est un acte de parole de nature juridique qui signifie « remise de la main », c’est le moment où le père qui est le kyrios (tuteur) donne sa fille en mariage. C’est la procédure qui précède la noce et la consommation physique.

-anchisteia : c’est ce qui définit juridiquement la famille

8. Comment se déroule l’introduction d’un enfant dans un dème à Athènes ?

Avant l’introduction au dème, il y a différentes

...