Pauvre petit garçon
Commentaire de texte : Pauvre petit garçon. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar hajithan • 29 Septembre 2018 • Commentaire de texte • 804 Mots (4 Pages) • 12 195 Vues
HDA
Le pauvre petit garcon :
1/Présentation
Je vais vous présenter la nouvelle «Pauvre Petit Garçon» de Dino Buzzati. Elle a été publié en 1966 pendant les trentes Glorieuses qui est une forte période de croissance économique. Elle appartient aux domaines des arts du langages,il s'agit d'une œuvre littéraire. Il s'agit d une nouvelle à chute sur le registre ironique.
2/Biographie
Concernant Dino Buzzati, il est né le 16 octobre 1906 a San Pellegrino di Belluno en Vénétie en Italie. Il décède le 28 janvier 1972 à Milan. Il est écrivain (roman,contes,nouvelle...), mais aussi journaliste qui est son métier d'origine et peintre en Italie. Cet auteur à la fois journaliste, écrivain et peintre s' inspire des thèmes et des récits de la vie quotidienne pour en faire ressortir l'aspect étrange, parfois fantastique.
3/Description et analyse de l'oeuvre
Résumé: La nouvelle présente une mère de famille (Mme Klara) à la fin du xixe siècle, dont le fils surnommé Dolfi par sa mère, ou « Laitue » par ses camarades, est un petit garçon exclu par les autres, au teint « blafard, presque vert » (d’où le surnom « Laitue »), et dont elle a honte. Alors qu'elle l'emmène au jardin public et parle à une de ses amies, le garçon revient en sang après s'être fait martyriser injustement par les autres enfants, et casser son fusil miniature tout neuf. Mme Klara le réprimande pour cela, et se demande quel type d’homme deviendra son fils : elle l’imagine aux prises avec une « misérable destinée », essaie de se le représenter en soldat, en vainqueur, mais n’y arrive pas. Dolfi est momentanément plaint par la dame élégante avec laquelle sa mère discutait, et l’espace d’un instant, nous précise le narrateur omniscient, « il fut un petit garçon doux, tendre et malheureux, qui ne comprenait pas et demandait au monde un peu de bonté ». Mais une parenthèse (en figure de style : cela s’appelle une parembole) nous précise que ce sera « la dernière fois ». Alors qu'elle quitte le parc, son amie dit à Mme Klara : « Au revoir, madame Hitler. », révélant ainsi que le garçon en question n'est autre que le jeune Adolf Hitler.
Analyse: il s’agit d’une nouvelle à chute. Rappel : une chute est une fin brutale et surprenante. 1) A la première lecture, le lecteur éprouve vraisemblablement de l’empathie, de la pitié, pour le jeune Dolfi. 2) La révélation de son identité par la chute nous invite à relire la nouvelle en remplacent Dolfi par Hitler. On se rend alors compte que de nombreux indices sont éparpillé dans le texte : a) ainsi, le surnom, l’apparence physique et l’idéal « blond » des autres enfants, la passion pour la guerre, la stratégie militaire et la musique qui semblent animer Dolfi, même s’il est isolé et craintif. b) Certains indices sont clairement ironiques : le destin misérable imaginé par la mère, par exemple. Le contraste entre ce qu’elle imagine et la réalité connue du lecteur produit un effet frappant ; ce décalage est IRONIQUE. De même que le fait que l’on plaint l’enfant tant que l’on ne sait pas qui il est devenu, alors qu’il est à l’âge adulte l’incarnation d’une monstruosité absolue, dépourvu de toute humanité.
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