Les Femmes dans les cités
Cours : Les Femmes dans les cités. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ambre Aloe • 19 Mars 2020 • Cours • 1 778 Mots (8 Pages) • 395 Vues
LES FEMMES DANS LES CITÉS
Les membres de la communauté civique sont les citoyens, les épouses, les mères, les filles, soeurs de citoyen. Les femmes ont longtemps été vu comme extérieur à la communauté grecque car elles ne participent pas pas à la politica (affaires de leurs cité). Par conséquent les femmes ont été placé du côté de l’ oikos (maison/ foyer) cad du côté de la vie privée en tant qu’épouse, alors que les frères les pères ont été placé du côté public. La citoyenneté grecque doit être révisée car elle n’est pas qu’une question d’affaire politique ou militaire. En effet, les femmes ont pris part à la citoyenneté mais de manière disctinct. Même si elles ne sont pas les égales des hommes citoyens, elles sont indispensables pour la cité.
I/ L’appartenance à la communauté civique.
La citoyenne ( politis-ides ) est un terme n’étant pas équivalent au terme de politès qui désigne le citoyen. Ce terme est d’un emploi assez rare bien plus rare que son équivalent masculin.
A Athènes les femmes de la communauté civique peuvent également être nommé des aste(ei) , terme qui remplace politis . Ce sont des femmes de astos(oi) qui signifie la ville ou la cité. Ce terme n’a pas le même sens au féminin qu’au masculin car il n’engendre pas les mêmes droits et n’endosse pas les mêmes rôles.
a. la tutelle des femmes: la kereya
Toutes les femmes de la communauté civique quelque soit son âge, à un tuteur qu’on nomme le kyrios . Il est un homme de sa famille, un frère, un père, mari. Il représente son représentant légale, la représente dans le système judiciaire en témoignant à sa place, dans le système économique en récupérant son héritage, dans la vie publique lors de l’achat d’un bien. On ne reconnaît donc pas aux femmes un âge de maturité légal. Les femmes restent tout au long de leur vie des mineurs et n’ont pas de droit juridique.
Ceci est une forme d’exclusion des femmes, puisqu’elles ne sont pas les égales des hommes qui eux ont un âge de maturité légal. Cette mentalité est ancré dans l’esprit des grecs et se fonde sur la différenciation naturelle des sexes. Les femmes doivent être subordonnées par un tuteur, dans la mesure où l’homme domine par son essence masculine. LOL
b. l’appartenance à la cité
A l’opposé les femmes de la communauté civique appartiennent à la cité par le biai de leur vie religieuse. Les filles ainsi que les épouses des citoyens sont responsables de nombreuses charges religieuses où elles y sont irremplaçables. Elles sont en charges de l’exclusivité des cultes et des fêtes des divinités de la fécondité cad le culte de la terre ainsi de Athéna , divinité principale d’Athènes. Elles peuvent également exercer le titre de prêtresse . Enfin elle sont en charge des cultes et des rituels liés aux morts c’est-à-dire les funérailles .
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Au titre de leur participation religieuse les femmes participent ainsi à la politica dans le sens de la citoyenneté, elle ont une citoyenneté culturelle indispensable pour tous les cultes de la cité car celle-ci a besoin du soutien des dieux pour sa prospérité.
II/ Le mariage et ses enjeux
Le mariage constitue pour une femme de la communauté civique un pivot dans sa vie. Il représente une institution indispensable car c’est dans le cadre d’un mariage que naît les enfants légitimes qu’on nomme les gnéisoi .
Depuis la loi de Périclès de 451/450 tous les enfants nés hors mariage sont considérés comme des notoï(os) (=batard).
a. les conditions du mariages
Les mariages grecs se réalisent dans un cadre strict et prescrit. L’amour n’est pas le moteur d’une alliance matrimoniale. Les filles sont des outils au service de l’ambition de leur citoyen de père. L’âge au mariage est fixé par les cités mais celui ci est différent entre les deux mariés. Les filles se marient à un âge précoce vers 14 ans tandis que les garçons ne sont jamais mariés avant 20 ans, plutôt après 30 ans lorsqu’ils sont reconnu comme étant des citoyens de plein droit et en possession d’un héritage afin qu’il s’installe avec leur famille. Il existe donc une grande différence d’âge entre les époux et épouses. Les philosophes recommandent une différence de 15 à 20 ans entre les époux.
Le choix du conjoint dépend/ obéit à des règles générales, il en existe 3:
● l’endogamie civique , se marier à l’intérieur sous entendu à l’intérieur d’un groupe
de citoyen. Cela est obligatoire afin des enfants légitimes
● l’isogamie sociale , le mariage se fait entre personne d’un même niveau social,
d’égalité, dans les cités grecques on épouse une personne du même groupe sociale
(classes censitaires)
● l’exogamie familiale cad se marier à l’extérieur. Certains mariages sont interdits
dont les mariages incestueux entre frère et soeur germains (même père, même mère). Certaines familles alternent entre un mariage à l’intérieur d’une famille et à l’extérieur afin de se construire des alliés.
b. les formes du mariage
Ce sont des actes privés dont la reconnaissance est assurée par le respect d’un certains nombre de procédures. Par exemple à Athènes, la 1er étape du mariage représente un accord scellé entre le père de la fille et l’époux, cela correspond à l’ Arguié (mise en main). Il s’agit de l’act par lequel le père donne sa fille à son futur mari, c’est un act de donation.
Les deux hommes se mettent ensuite d’accord sur plusieurs éléments dont le transfert de la tutelle ( keyria ), la dote ( proixe ). Cette dote correspond à la part de l’héritage de la famille et cela veut dire qu’elle ne peut plus prétendre à aucun héritage. Il représente 5 à 20% de la fortune du père.
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