L'égalité homme femme
Mémoires Gratuits : L'égalité homme femme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Tortoise • 2 Novembre 2014 • 911 Mots (4 Pages) • 1 212 Vues
a situation au début du XX e siècle et les facteurs de progrès : note une croissance du rôle économiques (1/3 des actifs en 1900 puis 40% vers 1930), mais sous payées (1/2 des hommes) et limitées à certains métiers (textile, domestique p.ex.). De plus quelques avancées pour briser les monopoles masculins (1ére avocate en 1900, Marie Curie à la Sorbonne, les femmes dans les usines métallurgiques en 14-18, 1ère ‘ingénieure’ à Centrale en 1920) mais cela reste limitées (80% des femmes mobilisées en 14-18 dans les bureaux et usines renvoyées au foyer en 1918). La République hésite à s’impliquer davantage.
L’engagement croissant des femmes dans le travail et ses effets : après la parenthèse Vichy, prônant la femme au foyer, la croissance des services et l’élévation du niveau d’étude (la moitié des bacheliers sont alors des filles) permettent aux femmes de renforcer leur position dans le monde du travail (48% des actifs et 80% des femmes dans le tertiaire) obligeant la République à faire évoluer les législations existantes en accord avec la Constitution de 1946 affirmait l’égalité totale: par exemple en libérant la femme de la tutelle du mari dans la décision de travailler (1965), en adaptant les lois (congés de maternité), en essayant d’imposer l’égalité de traitement dans l’accès à l’emploi (1975 pas de ségrégation à l’embauche), et en s’attaquant aux disparités injustifiées de salaires avec une 1ère loi en 1972, 6 autres ensuite !
Persistance des obstacles et réformes : malgré ces évolutions les inégalités persistent et les préjugés sexistes ont la vie dure dans le monde du travail et de l’entreprise (« plafond de verre » pour les cadres). Première victime du chômage en période de crise (depuis 1975), la femme est aussi massivement touchée par l’emploi à temps partiel imposé (« plancher collant » pour les bas salaires), le harcèlement sexuel au travail reste une réalité tout comme les inégalités de salaire (environ 23% pour les cadres). A la fin du XXe et début XXIe siècles des lois se multiplient pour éliminer tous ces vestiges des siècles passés : loi contre le harcèlement au travail (1992), loi sur la parité pour les grandes entreprises (2008). La République est obligée d’intervenir pour faire sauter les verrous des mentalités. Un ministère des droits de la femme ayant été fondé en 1981.
Si l’Etat intervient peu à peu pour assurer l’égalité dans le monde des entreprises privées, il a été encore plus hésitant concernant le domaine de la vie privée, notamment du couple et des relations hommes-femme
III. La libération de la femme.
Les revendications féministes : la famille, depuis Napoléon I une ‘prison’ pour la femme soumise par la loi à son mari, devient la cible des mouvements ‘féministes’ (dès XIX siècle). A la Belle Epoque les ‘garçonnes’ provoquaient (mode de vie et comportements masculins). Mais marginal seulement quelques lois modèrent les rigueurs du code napoléonien : droit de disposer de son salaire, pleine capacité juridique en 1938).
Alors que Pétain avait voulu ramener la femme à son rôle de mère (relance de la fête des mères et répression de la limitation des naissances), l’après 1945 connaît une accélération et une amplification du mouvement
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