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Introduction à l'Egypte ancienne. Chapitre 1: Une longue histoire entre la France et l'Egypte

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Par   •  11 Avril 2017  •  Cours  •  1 026 Mots (5 Pages)  •  1 382 Vues

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Introduction à l’Egypte ancienne

Chapitre 1 : Une longue histoire entre la France et l’Egypte

I. La France, pays de l’égyptomanie

1. Une passion croissante

Deux grands moments :

• L’expédition du général Bonaparte en Egypte de 1798 à 1801

En plus d’une campagne militaire, plusieurs scientifiques (à la fois des historiens ou des botanistes/naturalistes/mathématiciens qui sont accompagnés de dessinateurs) vont découvrir le pays de l’Egypte.

De retour, ouvrage édité : description de l’Egypte qui va marquer le début de l’histoire égyptienne

• Jean FrançoisChampollion est le premier à comprendre au moins partiellement les hiéroglyphes, grâce à l’étude de la Pierre de Rosette en 1822. La France va progressivement devenir à la pointe de l’étude de l’égyptologie au 19ème – 20ème.

La France devient alors leader dans l’étude de l’Egypte antique. C’est elle qui va organiser les fouilles sur place par la création de l’administration égyptienne les encadrant. C’est le boulonnais Auguste Mariette qui la crée et en devient le premier directeur du service des Antiquités égyptiennes. Il fonde le musée Égyptien du Caire.

Depuis, de nombreux français partent à la découverte du pays. Avant la révolution qui mènera la démission d’Hosni Moubarak.

En France, plusieurs vestiges égyptiens ont été ramenés des expéditions ou des anciennes fouilles (aujourd’hui, une grande partie des découvertes à tendance à rester en Egypte) :

• Dans les musées, avec le Louvre en tête évidemment, mais aussi ailleurs comme à Lille

• Dans le paysage urbain (obélisque de la concorde)

2. La recherche française en Egypte

Trois institutions organisent les recherches sur le territoire suite à l’histoire napoléonienne. La plus grande institution est l’IFAO, institut français d’archéologie orientale. Il y a aussi le CFEETK, centre Franco égyptien d’étude des temples a Kanak, a Louxor est un centre de recherche et organise les fouilles pour la région de Louxor. Le France reconstruit des édifices. Le centre d’étude d’Alexandrines à Alexandrie

Tâches de l’égyptologue :

• Sauvegarde de l’héritage pharaonique

• Exploitation du matériel disponible

• Publications scientifiques

II. Une culture de l’écrit

1. Les hiéroglyphes, une écriture sacrée

3200 avant notre ère : premiers hiéroglyphes connus

394 après Jésus Christ : dernière inscription connu (île de Philae)

De 300 signes à l’époque classique, on passera à plus de 3000 signes à la fin de l’histoire égyptienne.

En 1822, Champollion termine son étude de la Pierre de Rosette (conservée au BM de Londres). Cette pierre est en grande partie détruite. Elle est composée de 3 textes en 3 langues différentes : stèle trilingue

• Hiéroglyphes en haut

• Démotique au milieu

• Grec en bas

NB : 1922 : Toutankhamon

Champollion émet l’hypothèse que le texte est le même, mais traduit en trois langues. Il est capable de traduire le texte grec. Il parvient à lire les hiéroglyphes le nom des souverains grecs. Il tente enfin de trouver des mots utilisés plusieurs fois dans le texte grec, et de trouver ensuite des mots répétés également en hiéroglyphes.

« Hiéroglyphes » est un mot grec, à traduire par « écriture sacrée ».

En Egypte, le mot utilisé peut se traduire par « parole divine » : l’écriture est donc :

• Une sorte de paroles. Pour les égyptiens, l’écrit est magique. L’écrit peut rendre vie

• C’est un don divin

L’écriture hiéroglyphes est un système utilisant des signes pouvant être compris de différentes manières :

• Un

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