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Chapitre 1 : La France en villes

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Par   •  4 Mars 2018  •  Fiche de lecture  •  2 694 Mots (11 Pages)  •  816 Vues

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Chapitre 1 : La France en villes

4 français sur 5 sont citadins, mais 95% des Français résident dans des territoires sous influence urbaine. Le phénomène majeur de la seconde moitié du 20ème siècle était la mondialisation, donc la concurrence de tous les territoires à l’échelle mondiale.         
Avec cette mondialisation, les villes concentrent de plus en plus de pouvoirs et accroissent leur emprise sur le territoire.         
On assiste également à un
phénomène de métropolisation, c’est une ville qui devient une métropole. Ce qui fait la différence entre les 2, c’est la capacité d’influence, c’est la qualité, on assiste donc une métropolisation à toutes les échelles : nationale/internationale = Paris, voir régional.                 
Ainsi, se sont constituées des aires urbaines (
def p304), mais les inégalités persistent, à l’échelle régionale (aire urbaine de paris beaucoup plus importante) mais également à l’échelle locale (à l’intérieur même d’un élément de l’aire urbaine).         
Avec le phénomène de
périurbanisation, on assiste à un étalement urbain.

Cela pose donc la question de la ville de demain.

Comment l’urbanisation transforme-t-elle le territoire Français ?

I/ La croissance urbaine et ses conséquences

A) Un territoire à majorité urbaine

81% de la population française habite en ville. Cette urbanisation a été progressive, elle commence à la fin du 19ème siècle, avec la révolution industrielle (voir chap 1 histoire), il y a l’exode rural, une augmentation de la population des villes.         
La population française devient majoritairement urbaine en 1931, ce qui est relativement tard.
A la fin de la 2
nde Guerre mondiale, le taux d’urbanisation est à 53%.         
Les industries sont délocalisées, la population va donc travailler dans le secteur tertiaire,
les transformations économique ont fait que la croissance urbaine n’a fait qu’augmenter.

Le taux d’urbanisation (nb d’habitant par ville/population totale) est différent de la croissance urbaine. La croissance urbaine mesure une dynamique, le nombre d’arrivée/les départs.
Ainsi, on a un taux d’urbanisation qui reste faible et la croissance urbaine qui est forte. Mais, aujourd’hui, le taux d’urbanisation est très élevé, mais une faible croissance urbaine.


1) Un territoire inégalement urbanisé

L’essentiel de la population se concentre sur quelques espaces urbanisés. 60% de la population française occupe 8% du territoire, il y a donc une forte densité. Ils habitent en Ile-de-France, dans les bassins industriels (Nord et Est), le long des grandes vallées fluviales et dans certains littoraux.        
La majorité de la population habite à l’est de la ligne Le Havre-Marseille, mais les gens quittent ces régions, croissance urbaine faible. A l’ouest, c’est moins peuplé, mais plus dynamique, donc croissance urbaine plus forte.

A l’inverse, 10% de la population se réparti sur les 2/3 du territoire (densité très faible), c’est ce qu’on appelle la ‘’France du vide’’, qui correspond à une diagonale allant du nord-est des Ardennes jusqu’aux Pyrénées.

2) L’étalement urbain

La croissance des villes s’est traduite par une expansion spatiale et a abouti à la création de grandes aires urbaines.

- La période 45-75, qui correspond aux 30 glorieuses, il y a une croissance des villes centres par expansion spatiale avec l’accélération de la construction des banlieues, qui ont une fonction résidentielle (zone pavillonnaire), zone industrielle mais également des zones commerciales.

- Depuis 75, la croissance s’est fortement ralentie, au profit de périphéries plus éloignées, c’est la périurbanisation : fonction résidentielle, fonction de loisirs. Le coût du foncier est beaucoup moins élevées, il y a également une qualité de vie.

- Conséquences : Les limites entre espaces urbains et espaces ruraux sont de plus en plus flous avec l’absorption de commune rurales par les aires urbaines.         
Ex : Montpellier : Population multipliée par 2 et superficie multipliée par 5, il y a bien une expansion urbaine.


Schéma air urbaine :[pic 1]


3) Rééquilibrage de l’armature urbaine

Les principales aires urbaines sont Paris, Lyon, Marseille, Toulouse, Lille et Bordeaux.

Ce sont les aires urbaines du sud et de l’ouest qui enregistre les plus fort taux de progression : cadre économique (littoralisation) et cadre de vie les rendent très attractives. Mais en raison de la désindustrialisation, les aires urbaines de l’est sont en difficultés.  

B) Un territoire marquée par la démétropolisation

Le contexte, c’est la compétitivité _____. Le poids démographique d’une agglomération présente toujours un atout, mais se sont de plus en plus les critères qualitatif qui doivent être pris en considération. Pour cela, les villes cherchent à s’affirmer comme métropole en développant les fonctions de commandements (politique, économique, financière, culturelle…).

1) La macrocéphalie

En France, la métropole parisienne domine très largement le territoire :                
- poids démographique, région la plus vaste et la plus peuplé : 12,3 millions d’habitants
- fonctions de commandements : fonctions politiques, on retrouve la présidence de la république au ‘’Palais de l’Elysée’’, on retrouve également le gouvernement à l’Hôtel Matignon et les ministères (pouvoir exécutif). Il y a aussi le Sénat, au ‘’Palais du Luxembourg’’, et l’Assemblée nationale, au ‘’Palais de Bourbon’’ (pouvoir législatif).         
- Il y a également une fonction internationale, avec l’UNESCO.

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