Histoire 3 cned 2nde
Dissertation : Histoire 3 cned 2nde. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar cebg • 16 Avril 2019 • Dissertation • 1 224 Mots (5 Pages) • 431 Vues
1.
Le texte “l’Assemblée des femmes”, est un extrait d’une pièce de théâtre écrite en 392 av JC. L’auteur est Aristrophane, un dramaturge grec du Vème siècle avant JC. Au moment de l’écriture de ce texte, Athènes sort de trente années de guerre, de famine et de maladies et est maintenant sous l’emprise de Spartes. Cette pièce, écrite sous forme satirique, permet à Aristrophane de critiquer les nouveaux dirigeants politiques à travers le message que “même” les femmes pourraient mieux diriger Athènes que les hommes.
2. L’Assemblée d’Athènes est une institution qui n’est côtoyée que par les hommes citoyens d’Athènes. Le texte nous apprend que c’est un endroit où chacun qui y participe est libre de s’adresser à l’audience et faire un discours, peu importe sa place dans la société ; “Qui veut prendre la
parole ? ” L’ Assemblée est un endroit où les citoyens partagent leurs idées même si celles-ci comportent des critiques envers le pouvoir. “ [..] c’est de voir pourries les affaires de la cité.” Nous avons aussi un aperçu a travers le texte que les dieux sont sollicités pendant les séances de l’Ecclésia ; “Aux dieux, j’adresse une prière […] ” Nous pouvons également imaginer que les séances ne se passent pas nécessairement d’une manière calme et civilisée car les femmes invoquent l’idée que la prise d’alcool était nécessaire avant la prise de parole. Par ailleurs, le texte nous informe du fait que les décrets y sont votés, et, avec humour, précise que les décrets sont d’une stupidité telle que les hommes ne pourraient être qu’ivres ou fous pour les voter: “Aussi tous leurs décrets, quand on réfléchit à tout ce qu’ils on fait, ressemblent-ils à ceux des gens ivres, emprunts de démence.”
3.
Praxagora, la protagoniste principale, reproche de nombreuses choses à la politique d’Athènes. Elle commence par exprimer sont fort dégoût pour l’état des affaires Athéniennes ainsi que leurs dirigeants. D’après Praxagora, les hommes au pouvoir sont la raison pour laquelle les affaires d’Athènes sont mauvaises, “c’est de voir pourries les affaires de la cité.” Elle critique plus particulièrement l’incompétence des dirigeants, “… je la vois employer des chefs mauvais”, ainsi que la nature individualiste des hommes qui participent a la vie politique, “vous n’avez en vue que votre intérêt particulier…”
Praxagora attaque aussi indirectement les dirigeants Spartans en montrant sa préférence pour les choses telles qu’elles étaient “à la mode antique”, avant que les Spartes prennent le contrôle d’Athènes. Plusieurs phrases sont dédiées à cette idée telles que, “elles se font des petits plats comme avant” et “elles aiment le vin pur comme avant.” La répétition de “comme avant” démontre parfaitement l’envie de l’héroïne que les choses retournent comme elles étaient durant “les années glorieuses d’Athènes.” En effet, Athènes était la ville la plus puissante de Grèce pendant la première moitié du Ve siècle av JC.
Nous pouvons donc imaginer que les idées transmises à travers cette pièce de théâtre sont les pensés profondes d’Aristrophane. Il est en désaccord avec la politique des Spartans et il utilise son personnage Praxagora pour le transmettre.
4.
Les femmes, qui sont considérées comme le sexe faible à Athènes, n’ont pas de poids réel dans la démocratie, mise à part de nourrir, de nettoyer, et d’habiller sa famille, ainsi qu’éduquer ses enfants. Considérée comme une mineure par la loi, la femme athénienne est, durant toute sa vie, sous la tutelle d’un homme, que ça soit son mari où son père. Elles sont donc excluent des pouvoirs importants de la société telle que politiques, financiers et militaires.
Dans ce texte on peut trouver des ressorts comiques flagrants et d’autres sous entendus. Quand Praxagora annonce que les hommes devraient “aux femmes, dis-je, qu’il faut abandonner la cité”,
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