La mondialisation sur le vif
Cours : La mondialisation sur le vif. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Valentine Goi • 16 Avril 2018 • Cours • 1 199 Mots (5 Pages) • 498 Vues
THEME 2 : LES DYNAMIQUES DE LA MONDIALISATION
Chapitre 1 : « La mondialisation sur le vif »
I) Etude de cas : un produit mondialisé
II) Les acteurs et les flux de la mondialisation
MONDIALISATION : processus géohistorique de diffusion du capitalisme marchand (XV-XVIII), industriel (XIX-XX) et financier (XX-XXI) à la surface du globe. Elle aboutit à la mise en relation inégale, mais de plus en plus intense, des différentes parties de la planète (économies, territoires, Etats et sociétés) devenues interdépendantes en raison, notamment, de flux commerciaux, financiers ou humains, croissants.
1) Les acteurs de la mondialisation
A) Les Etats
Les Etats sont les plus anciens animateurs des relations internationales. Ils participent à la mondialisation en aménageant les territoires et les réseaux de communication. Ils assurent aussi la défense et la promotion des intérêts géopolitiques et géoéconomiques de la nation (traité d’adhésion d’entente régionale avec d’autres pays). Depuis la crise de 2008, les Etats ont repris du poids dans la mondialisation car ils ont un rôle social de protection de la population. On demande, de plus en plus, aux Etats, de réguler la mondialisation.
B) Les ententes économiques régionales
Elles ont un rôle important dans la mondialisation car elles visent à intensifier les échanges commerciaux et financiers à l’intérieur de leurs zones : 4 sont particulièrement importantes :
• L’UE (entre 57 et 93)
• Le Mercosur (91 en Amérique du Sud)
• L’ALENA (94 en Amérique du Nord : Canada, EU, Mexique)
• L’ASEAN (60 en Asie)
C) Les FTN, des acteurs majeurs au cœur de la mondialisation
FTN : entreprise de grande taille qui est implantée dans au moins 3 pays étrangers et qui réalisent l’essentiel de son chiffre d’affaire à l’extérieur de son siège social. On en trouve 82000 dans le monde disposant de plus de 300000 filiales (sans compter les sous-traitants).
D) Les autres acteurs
Les instances internationales qui encadrent la mondialisation comme l’OMC (Organisation Mondiale du Commerce) ou le FMI (Fond Monétaire International).
Les organisations illicites : mafias et triades profitant des flux mondialisés entre des espaces d’approvisionnement parfois en guerre (opium afghan, cannabis marocain, cocaïne d’Amérique latine, marché des armes de l’ex-URSS) et de consommation (« Nord » encore riche) et des pôles financiers (paradis fiscaux) pour « blanchir » leurs revenus.
Les ONG (Greenpeace, ATTAC, Oxfam, WWF), les médias (CNN, CBS) et les groupes de pression (NRA aux EU) forgent et relaient une opinion publique mondiale : ils participent ainsi à la mondialisation.
2) Les flux de la mondialisation
A) Des flux humains croissants
La mobilité des hommes connaît une forte accélération. Elle a triplé en 30 ans (3% de la population mondiale) : travailleurs internationaux, élites qualifiées (« fuites des cerveaux »), réfugiés ou déplacés politiques ou climatiques, bénéficiaires du regroupement familial (70% aux EU).
Les migrations deviennent planétaires : elles s’organisent autour de la triade mais également du Sud. Les migrations « Sud/Nord » et « Sud/Sud » représentent chacune 29% du total socio-économique. Tout en accueillant les élites qualifiées, les pays d’immigration, souvent frappés par le chômage, fondent des protections diverses (lois, barrières, zones d’enfermement) afin de limiter ces flux.
Les flux touristiques explosent (1Md de séjours en 2012 contre 25Ma en 1950), en raison de la baisse des coûts de transports et de la hausse des niveaux de vie. Mais flux touristiques très polarisés (15 pays accueillant 2/3 des flux) autour de 3 bassins : méditerranéen, caraïbes, Asie du sud-est. Les flux touristiques en provenance de Chine est en forte hausse (83Ma en 2012).
Cette mondialisation touristique, soumise aux aléas climatiques et géopolitiques, a des impacts multiples sur les sociétés (développement,
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