La France en villes, étude de documents
Étude de cas : La France en villes, étude de documents. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar balacbalac • 22 Juin 2016 • Étude de cas • 683 Mots (3 Pages) • 4 712 Vues
La France en villes : corrigé de l’étude de documents
Intro :
- Accroche : villes tentaculaires, problèmes de déplacement, notamment les jours de grève
- Définitions, mots-clés : « l’étalement urbain se produit lorsque l’urbanisation s’étend à une vitesse plus rapide que la croissance de la population »
- Sujet – problématique : l’étalement urbain et ses conséquences : les déplacements sont contraignants, mais les conditions de vie sont variées ; l’étalement urbain, selon qu’il est choisi ou subi, est bénéfique ou contraignant (notion de coût individuel et pour la collectivité)
- Présentation du document : extrait d’un article de H. Kempf, paru dans Le Monde du 19 avril 2008 : article grand public, de vulgarisation➔ suggérer que cet article peut éclairer ma problématique dans mon environnement aujourd’hui
- Annonce du plan : l’étalement urbain, c’est quoi ; quelles en sont les conséquences, notamment négatives ; quelles pistes de solutions on peut proposer
- L’étalement urbain, qu’est-ce que c’est
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« l’étalement urbain se produit lorsque l’urbanisation s’étend à une vitesse plus rapide que la croissance de la population »
!!! Hors-sujet : ne parler que de l’augmentation de la population (exode rural, taux d’accroissement naturel, solde migratoire…) seulement si on relie au sujet : l’augmentation d’espace consommé va plus vite que l’augmentation de la population
- Tout d’abord L 3 « transformés en habitat » : dédensification du tissu urbain notamment depuis les années 70 : banlieues pavillonnaires, individualisme, voiture individuelle… Mais aussi les HLM (grandes barres), densités parfois faibles (parkings, parcs…) mitage urbain Ainsi ex Le Touvet, banlieue à très grande distance du centre (mi-chemin entre Grenoble et Chambéry), rurbanisation…
- D’autre part L3 « transformés en […] zones commerciales ou industrielles » : Zones d’activité (commerciales, industrielles) : edge city Ainsi ex Espace Comboire
- Enfin L3 « transformés […] en infrastructures de transport » : rocade, autoroutes…
Schéma : des quartiers de moins en moins denses au fil du temps
Rq : centre-ville vieillissants, avec des couples âgés dans des logements prévus pour des familles nombreuses Transition : l’étalement urbain est une consommation accrue d’espace par la ville rapporté au nombre d’habitants. Il prend les formes de quartiers peu denses et d’infrastructures envahissantes. Pour ceux qui choisissent leur lieu de résidence en fonction de leur mode de vie, l’étalement urbain est une chance. Pour les plus pauvres ou les derniers arrivés, l’étalement urbain peut cependant représenter une accumulation de contraintes.
- Csq notamment négatives
- En premier lieu « espaces artificialisés au détriment de l’agriculture » mitage du Grésivaudan
- « déplacements du domicile vers le lieu de travail » migrations pendulaires ex en 10 ans, les bouchons sur la rocade démarrent ½ plus tôt (7h du matin)
- En second lieu « gaz à effet de serre » + particules fines ex amendes payées par Grenoble quand on dépasse le seuil imposé par l’UE + « transport collectif ne pouvant être rentable sur des zones d’habitat dispersé » ➔ transfert modal sur l’automobile
- En outre « le territoire est fragmenté par les infrastructures de transport » Rocade sud qui coupe des communes en deux, ghettoïsation…
Transition : l’étalement urbain oppose un nombre élevé de contraintes aux individus, notamment lorsque ceux-ci ne disposent pas de la capacité de choisir leurs conditions de travail et de résidence. Pour autant, il existe des leviers, des moyens d’action pour surmonter certaines difficultés consécutives à l’étalement urbain.
- Pistes de solutions
- Circulation alternée pair/impair (Paris lors des pics de pollution) : pb pour ceux qui sont « captifs » de l’automobile, avantage à ceux qui ont deux véhicules
- Gratuité des transports en commun lors des pics de pollution (SEMITAG)
- Transfert modal vers les « déplacements doux » : pb d’échelle (vélo jusqu’à 3 ou 5 km, guère plus) ; sécurité, angoisse d’accidents, nécessité d’infrastructures adaptées…
Conclusion :
- Rappel de la problématique : effets de l’étalement urbain différenciés selon que cet étalement est choisi ou subi
- Rappel des conclusions du I, du II, du III
- Ouverture (éventuellement après une critique des solutions, ou du document) : par exemple, ouvrir sur une problématique entre politique incitative (fondée sur le civisme) et politique coercitive (punitive, fondée sur des amendes)
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