Des cartes pour comprendre le monde

La plus ancienne carte date de 2006 av J-C, elle se trouve sur une tablette d’argile représentant une cité en Irak. Au 16è siècles un cartographe Allemand qui dessine le premier planisphère, on voit l’Europe, l’Asie, l’Afrique, et quelques parties d’Amérique.

Les cartes ont pour vocations de représenter un espace il faut donc faire des choix :

• La projection : manière mathématique utilisée pour qu’elle soit plate
• L’échelle : rapport entre la distance réelle et celle représentée
• L’orientation : par convention le Nord en haut
• Le centrage : chaque peuple centre le planisphère
• Le langage : sélection des informations en fonctions de l’objectif

Les cartes permettent-elles de comprendre la complexité du monde actuelle ? Quels sont les grilles de lecture du monde ?

La lecture politique = rapport de puissance, la lecture économique = riche, moyen, pauvre, la lecture culturelle = choc de civilisation et la lecture environnementale.

1. Réflexions sur l’outil cartographique

1. Qu’est ce qu’une carte ?

Une carte est une représentation de la Terre ou d’une partie de celle-ci. Pour l’obtenir on utilise une projection => procédés géométrique représentant la Terre à plat.

• Projection de Mercator : date du XVIIème représentant les angles mais déforme les surfaces surtout les zones polaires.
• Projection de Lambert : date du XVIIIème, peu utilisé, respectent les surfaces et met en avant la zone intertropicale.
• Projection de Bertin :  date de 1950 est un compromis, respectent les surfaces tout en déformant moins les angles.

La carte est accompagnée :

• D’un titre, soulignant l’objectif visé
• D’une légende, fournissant le sens et les symboles de la carte
• D’une orientation, qui indique son sens
• D’une échelle, graphique ou numérique qui est le rapport entre mesure mesuré entre deux points sur la carte et la distance réelle

Différents types de cartes :

• La carte descriptive, localise et situe les phénomènes spatiaux
• La carte analytique, représente un phénomène abstrait et sa légende propose des figurés qui hiérarchisent la variation cartographiée en plusieurs classes = procédé de discrétisation
• La carte de synthèse, représente des ensembles géographiques et répond d’une réflexion en combinant plusieurs faits géographiques.
• L’anamorphose, des déformations des cartes destinées à représentée les réalités perçues en transformation les superficies des unités spatiales de manière proportionnelle à ce qu’elles représentent.

• Une carte respecte des règles de présentation mais la mise en œuvre de ces règles en fonction de l’auteur de la carte et de ses motivations.

1. Un outil subjectif

Une carte sert :

• A localiser
• A identifier
• A caractériser
• A expliquer des réalités géographiques

• Mais est surtout le fruit de la réflexion d’un auteur

Il est indispensable de s’interroger sur l’auteur et sur ses choix.

• Les planisphères, ont d’abord été conçus autour de la centralité européenne mais avec les mutations dans le monde on peut choisir de centrer différemment les cartes.
• Le choix des figurés, est le résultat d’une démarche scientifiques propres à la nature des données mais elle est subjective dans la mesure où le traitement des données peut etre réalisé de manière différente.
• La taille, la forme, l’orientation, la couleur, simplification des contours sont déterminants dans la compréhension des phénomènes cartographiés en permettant une hiérarchisation des informations.

     La carte offre la possibilité de représenter un phénomène spatial en répondant à des règles qui n’empêchent pas une part de subjectivité. Les cartes les + anciennes ont été réalisées par les pouvoirs afin de matérialiser leur contrôle sur un territoire. L’approcher politique apparait comme la première à appliquer pour comprendre le monde actuel

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