DES CARTES POUR COMPRENDRE LE MONDE
Cours : DES CARTES POUR COMPRENDRE LE MONDE . Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar toutiiiiiii • 1 Mai 2016 • Cours • 1 735 Mots (7 Pages) • 1 404 Vues
DES CARTES POUR COMPRENDRE LE MONDE
Les cartes sont une clé essentielle pour comprendre l'organisation du monde ; ce sont des outils établis par les géographes à partir de données statistiques et d'observation du territoire. La carte permet une représentation du monde à toutes les échelles, depuis l'échelle globale jusqu'à l'échelle mondiale. Le monde au XXe siècle est organisé par les enjeux géopolitiques, centrés sur les Etats, mais est aussi traversé par des inégalités de développement et des oppositions entre cultures. Enfin, il devrait être unifié face au nouvel enjeu que représente l'environnement.
Réalisation d’une carte = faire des choix : - de projection - d’échelle - d’orientation - de centrage - de langage
→ En quoi des cartes diversifiées, analysées à travers 4 grilles de lecture, permettent-elles de comprendre et mettre en évidence la complexité du monde actuel?
→Dans quelle mesure analyser des cartes diversifiées nous permet-il d’appréhender la complexité du monde et de former notre regard critique?
I. Que révèle la lecture géoéconomique des cartes du Monde ?
A. Un monde marqué par des inégalités de développement
• Les niveaux de richesse (revenu dont on dispose pour vivre, exprimé par le PIB/habitant : richesse d’un pays) et de développement (capacité d’un Etat à satisfaire les besoins de sa population, exprimée par l’IDH : scolarité santé richesse ) sont inégaux.
- Les Etats riches et développés en majorité dans l’hémisphère N ( Am.N, Euro, Asie.E Océanie )
- Les Etats ayant un niveau moyen de richesse et de développement : ce sont les « pays émergents » (Russie, Chine, Inde, Mexique, Brésil → BRICS ) ;
- Les Etats au niveau de richesse et de développement faible, en Afrique et en Asie du Sud (« pays en développement » et « pays les moins avancés »).
Mais ce découpage est de plus en plus remis en cause, notamment par l’apparition et le renforcement des pays émergents. Et même dans un même pays on retrouve de nombreuses inégalités
B. Un monde marqué par des flux croissants qui rendent les espaces interdépendants
→ Les flux n’ont jamais été aussi importants :
• La planète est parcourue par des flux commerciaux nombreux, dont le montant dépasse 18 000 milliards de dollars par an. Aucune région du globe n’y échappe : c’est ce phénomène qu’on appelle la mondialisation (mise en relation, à l’échelle mondiale, des espaces et des économies par des flux de plus en plus massifs et rapides).
• Même si l’essentiel de ces flux relient l’Europe, l’Asie de l’Est et l’Amérique du Nord, l’Amérique latine ou l’Afrique contribuent aussi au commerce mondiale mais dans une bien moindre mesure. → les flux sont a l’image des inégalités de richesse et de dév :
+ on est riche et + on génère des flux
Ex : l’Afrique ne représente que 3% du commerce mondial : pb d’intégration
C. Un monde qui présente une organisation multipolaire
• Les flux commerciaux les plus intenses relient l’Europe, l’Asie de l’Est et l’Amérique du Nord : en 1985, l’économiste japonais Kenichi Ohmae a baptisé cet ensemble géographique la « Triade ».
• Pôles secondaires : chine, Inde, Am latine.
II. Que révèle la lecture géopolitique des cartes du Monde ?
A. Un monde dont le nombre d'Etats augmente
• La tendance actuelle est à la multiplication du nombre d’Etats (territoire, délimité par des frontières, sur lequel vit une population, soumis à l’autorité d’un même gouvernement) : en 2013, l’ONU en reconnaît officiellement 197, contre 159 en 1990.
Depuis la fin de la Guerre froide, de nombreux Etats sont apparus en Europe de l’Est (Ukraine, Biélorussie), en Asie centrale (Arménie, Ouzbékistan) et dans la Corne de l’Afrique (Erythrée, Soudan du Sud). Par conséquent, de nouvelles frontières ont surgi.
• Mais le phénomène n’est pas achevé. Des demandes d’autonomie (obtenir une liberté de gestion dans l’Etat) ou d’indépendance (fait de devenir un Etat indépendant) existent aux Antilles Néerlandaises, au Groenland, en Somaliland et en Nouvelle-Calédonie.
B. Un monde qui connait des rapprochements
• Malgré les divisions et les conflits, des organisations internationales (groupement d'Etats, à vocation soit mondiale soit continentale) existent. La plus ancienne, la plus célèbre et la plus aboutie d’entre elles est l’Organisation des nations unies, fondée en juin 1945 et regroupant la quasi-totalité des Etats de la planète.
C. Un monde marqué par des conflits variés et nombreux
• Les zones de conflits (contestation plus ou moins violente opposant deux parties pour des motifs variés…) sont très nombreuses, surtout en Afrique et en Asie du Sud.
• Des conflits dormants (dont les combats sont arrêtés mais la paix pas signée) sont encore nombreux en Afrique et en Asie : c’est le cas dans la région du Darfour à l’Ouest du Soudan.
III. Que révèle la lecture géo-culturelle des cartes du monde ?
A. Un monde où la diversité culturelle est marquée
• Malgré leur très grande diversité, les langues sont regroupées en aires linguistiques (espace sur lequel des sociétés parlent la même famille linguistique).
• En matière religieuse, on retrouve sensiblement la même logique. On distingue des aires religieuses (espace sur lequel des sociétés pratiquent le même type de religion)
B. Un monde qui connaît une uniformisation culturelle
• Mais, sous l’effet de la mondialisation, une certaine uniformisation (tendance à l’homogénéisation) culturelle se produit, et donne l’impression d’une culture commune, Marshall Mac Luhan parle de « village global ».
• Cela ne veut pas pour autant dire que tous les humains
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