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DM de géographie

Dissertation : DM de géographie. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  14 Décembre 2017  •  Dissertation  •  1 757 Mots (8 Pages)  •  894 Vues

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BOLARD Maxime

T es 4

Devoir maison Histoire Géographie (retard plus manque de temps pour finir)

Les cartes sont une clé essentielle pour comprendre l'organisation du monde, ce sont des outils établis par les géographes à partir de données statistiques et d'observation du territoire. La carte permet une représentation du monde à toutes les échelles, depuis l'échelle globale jusqu'à l'échelle mondiale. Outre le choix de l'échelle, celui de la projection est aussi fondamental. Lorsqu'on réalise un planisphère, on est en effet contraint de déformer la réalité car la terre est sphérique. Le choix du type de carte n'est donc pas anodin. On peut choisir une projection de Mercator qui garde la justesse des distances maritimes, mais déforme les continents en agrandissant les hautes latitudes, ou bien la projection de Peters qui prend le parti inverse. On peut aussi recourir à la projection polaire. Le point de repère choisi pour centrer la carte est variable suivant l'observateur : les Européens placent l'Europe au centre de leurs cartes, de même que les Chinois ou les Américains y placent leur propre pays. Par la cartographie thématique, on peut visualiser un certain nombre d'éléments qui permettent de mieux comprendre le monde et ses évolutions. On peut ainsi appréhender le monde par une lecture géopolitique, c'est-à-dire fondée sur les rapports de force entre les différentes puissances. On peut aussi recourir à une approche géoéconomique, dans laquelle les cartes mettent en évidence les différences de richesses et les circulations économiques. Il existe également une cartographie géoculturelle qui permet de cartographier les grandes aires culturelles, civilisationnelles, religieuses. Enfin, les cartes permettent d'apprécier les grands enjeux environnementaux. Ici nous allons étudier deux cartes, les analysées, les critiquées puis les confrontez. Ces deux cartes ont pour fil conducteur les conflits dans le monde actuel. La première carte qui date de 2011 s’appelle : La géopolitique du monde actuel : entre permanence et mutations. La seconde carte, ou la date n’est pas renseigné, se nomme : Le monde actuel, l’époque d’un monde polycentrique.  

Nous allons donc commencer par la carte 1, qui est issue  de « La bataille des cartes » de M. Foucher publiée dans « l’Atlas global du monde ». Ce planisphère représente l'organisation géopolitique du monde actuel. Il propose une typologie des puissances, une recension des lieux de déstabilisation majeure du monde et une localisation des acteurs de la puissance nucléaire. La carte établit une typologie des Etats en fonction de l'ancienneté de leur puissance. Les « puissances traditionnelles » regroupent les « Etats-Unis et les pays de l'OTAN » (la plupart des pays européens + la Turquie), les « alliés des Etats-Unis (Japon, Australie, Nouvelle-Zélande), la « Russie et l'OCS ». Selon la carte, les « nouvelles puissances » regroupent la Chine, l'Inde, l'Afrique du Sud et le Brésil, soit quatre pays des BRICS. La projection de Buckminster-Fuller permet de montrer la proximité entre les grandes puissances géopolitiques : Etats-Unis, Russie, Chine, Europe de l'Ouest. La carte insiste sur la composante hard de la puissance (hard power) à travers la représentation d'organisations macro-régionales militaires et politiques. L'OTAN (Organisation du Traité de l'Atlantique Nord), dominé par les Etats-Unis, regroupe le Canada, l'essentiel des pays européens et la Turquie. L'OCS (Organisation de Coopération de Shanghai) créée en 2001 regroupe la Chine, la Russie, les anciennes républiques soviétiques d'Asie centrale. L'Inde et le Pakistan y entreront en 2016. Il s'agit clairement pour chacune de ces organisations de défendre à la fois un leadership militaire mais également de maintenir un ordre politique et économique le plus favorable possible à leurs membres. L'OCS a ainsi pour but de concurrencer l'OTAN, de créer une nouvelle organisation du monde « plus juste et démocratique » et combattre « l'impérialisme » américain. Chacune de ces organisations est dotée de l'arme nucléaire : 3 pays pour l'OTAN, 4 pour l'OCS lorsque le Pakistan et l'Inde l'auront intégrée. Elle montre les enjeux des conflictualités majeures qui émaillent le monde. Les « zones de guerre » et de « tensions intérieures » sont regroupées dans l'arc de crises qui s'étend de l'Afrique subsaharienne à l'Asie centrale. D'autres zones conflictuelles secondaires sont indiquées : l'Asie de l'Est avec le conflit latent entre les deux Corée et les tensions sino-japonaises ; la frontière américanomexicaine avec une émigration illégale violemment refoulée ; la Colombie gangrenée par la production de la drogue. Seul le continent européen semble épargné par les conflits selon la carte. La superposition entre les routes maritimes mondiales et les zones de piraterie indiquent qu'il s'agit d'un enjeu majeur de sécurité

 L’échiquier mondial issu de la fin de la Guerre froide est en pleine recomposition. Malgré l’échec de l’hyperpuissance, les Etats-Unis et leurs alliés possèdent encore la prééminence dans le cadre de l’OTAN. Les Etats-Unis restent la principale force politico-militaire du monde. Sa capacité de projection est in- égalée grâce à ses bases disséminées sur l’ensemble des continents. Les énormes dépenses militaires assurent à l’armée américaine la plus grande modernité (680 milliards de $ en 2012). Sa flotte de guerre représente 50 % des navires militaires du monde. Membre permanent du Conseil de sécurité, les Etats-Unis sont en outre un géant nucléaire.  Plusieurs alliés européens des Etats-Unis demeurent aussi de grandes puissances. Malgré la baisse de leurs dépenses militaires, la France et le Royaume-Uni conservent des capacités de projection considérables, comme l’a démontré la récente intervention française au Mali. Membres permanents du Conseil de sécurité, les deux Etats sont aussi des puissances nucléaires et de grands fabricants d’armes. Enfin, d’autres pays alliés sont des puissances militaires régionales : Israël, la Turquie ou l’Australie.  La Russie, héritière de l’URSS, exerce toujours une forte influence au plan international. Après une période d’effacement dans les années 1990, elle a réaffirmé ses ambitions géopolitiques (guerre russo-géorgienne de 2008) et reste un acteur diplomatique incontournable (membre permanent du Conseil de sécurité, puissance nucléaire, un des principaux fabricants d’armes du monde). Mutations : associée à son voisin russe dans le cadre de l’OCS, la Chine apparaît comme la nouvelle grande rivale des Etats-Unis. Dotée de tous les attributs de la puissance, elle a fortement augmenté ses dépenses militaires (129 milliards de $) et modernise sa flotte. Son influence régionale s’est considérablement accrue. Elle tente de renégocier ses frontières maritimes au détriment de ses voisins afin de sécuriser ses approvisionnements. Néanmoins, la puissance militaire chinoise est encore loin d’égaler celle des États-Unis. D’autres puissances régionales s’affirment, souvent en opposition aux Etats-Unis. Ce sont d’abord les trois autres BRICS : le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud qui renforcent leur influence politico-militaire et renégocient leur statut au sein des instances internationales. Ce sont aussi des Etats comme le Pakistan, la Corée du Nord ou l’Iran qui disposent d’une imposante capacité militaire leur permettant d’exercer une puissante influence régionale.  Ces mutations géopolitiques se font en parallèle avec la diversification des conflits. On assiste à une multiplication des tensions et des crises liées au ré- équilibrage des rapports de force. Ces conflits touchent particulièrement les pays les plus pauvres de la planète ainsi que les pays producteurs de ressources. Un "arc de crise" peut être géographiquement discerné : il s’étend depuis le Maghreb et l’Afrique de l’Ouest jusqu’à la vallée de la Ferghana. Si les grandes puissances ne s’affrontent pas directement, l’instabilité du monde résulte de la divergence de leurs intérêts stratégiques. Ainsi, pour sécuriser leurs approvisionnements, elles cherchent à contrôler les ressources disponibles. Les voies maritimes sont donc devenues des enjeux majeurs.  Si les conflits conventionnels  persistent, d’autres formes d’affrontement se développent, en partie liées à la mondialisation : la lutte contre les réseaux terroristes internationaux, contre le narcotrafic, la cyber guerre ou le retour de la piraterie internationale. Si le conflit israélo-arabe reste une source de conflit majeure, le pivot géostratégique du monde semble se tourner de plus en plus vers le Pacifique.

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