Développement spatial d'Antananarivo Madagascar
Analyse sectorielle : Développement spatial d'Antananarivo Madagascar. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Princy9 • 10 Mars 2019 • Analyse sectorielle • 5 796 Mots (24 Pages) • 541 Vues
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« Le développement spatial d’Antananarivo de 1960 à nos jours »
JAOFALY Charlie ……………………………………… SSAD n°
RAMANDIAMANANA Rivo ……………………… SSAD °
RANAIVOSON Fenomanampy Hasina Princy ……. SSAD
LICENCE 3
PLAN
- HISTORIQUE
- EXTENSION DE LA VILLE (par Qui ? comment, aménagement de la ville après la colonisation,)
- LE GRAND TANA (Les quartiers de 67 Ha, Ampefiloha et Anosy, Ankatso, les villes à A ntananarivo)
- LES DIFFERENTS BESOINS (Est-ce que l’Etat a pu satisfaire ces besoins ?)
- PLAN D’URBANISME DIRECTEUR
- LES PARTIES DE LA VILLE QUI ONT ETE URBANISEES (comparaison entre les villes urbanisées et celles qui ne le sont pas)
INTRODUCTION
Après avoir été libérée sous l’emprise de la colonisation, la ville d’Antananarivo ou la « ville des milles » reprend son nom et conserve son statut de capitale. Après quarante ans d’indépendance, elle s’apprête à entrer dans une période particulière pendant laquelle elle s’occupera de sa croissance et de sa configuration géographique. En effet, en dix ans, sa population arrive à se multiplier par 1,6 (1993 à 2003), avec une croissance annuelle de 4,2%. De nos jours, la commune urbaine d’Antananarivo n’arrive plus à abriter en elle la population antananarivienne et les nouveaux venus. Du coup, ces derniers commencent à s’étendre sur la périphérie d’Antananarivo pour diverses raisons afin de disposer de plus d’espaces résidentiels, commerciaux et industriels...
HISTORIQUE :
Constituée autrefois par une multitude de villages fortifies, et malgré la tentative de regroupement menée par le Roi Andriamasinavalona (1670-1710), le royaume de l’Imerina n’a été unifié que durant le règne d’Andrianampoinimerina (1787-1810). Après la prise d’Antananarivo en 1794, ce roi a érigé la capitale de son royaume a Analamanga sur un promontoire situé à 1480 m d’altitude.
QUI A AMENAGE L'ESPACE APRES LA COLONISATION ?
Tout d'abord, l'aménagement et la planification de la commune urbaine d'Antananarivo sont en générale administrés par des autorités municipales, autrement dit, par le maire et ses personnels. La municipalité possède des outils et des services qui les permettent de planifier de façon assez diversifiés. Malgré cela, leur efficacité demeure limitée due à la croissance de la population qui est à la recherche d'une terre, de logement et d'un lieu de travail. Ceci arrangé au manque de connaissance des normes en terme d'aménagement urbain, la mise en œuvre du Plan d'Urbanisme Directeur serait entravée.
Le bon fonctionnement des services publics assurés et contrôlés par les membres du conseil municipal, qui sont répartis en commissions et qui se promènent souvent sur le terrain. Concernant la procédure de passation de marchés publics, ce sont les divers contrôles au sein de la communauté urbaine d'Antananarivo qui assurent qu'elle soit respectée.
A la veille de l'indépendance, plus précisément en 1958, le plan Dorian et Maître a été établi par la Direction de l'Architecture, d'Urbanisme et de l'Habitat : qui prévoit les aménagements futurs mais malheureusement, il a été abandonné car on l'a jugé incompatible et incapable de s'adapter avec les réalités nouvelles qui ses sont apparues au lendemain de l'indépendance.
Ce n'est qu'en 1960 qu'un nouveau plan établi par la Société Centrale pour l’Équipement du Territoire : privilégie l'extension septentrionale et occidentale de l'agglomération, en partant du constat que, en vingt ans, l'augmentation de la population sera orientée et se concentrera dans ces endroits. Une raison de plus, pour confirmer le choix d'aménager les marais et les rizières, c'est surtout sur les coûts d'aménagements qui seraient largement inférieurs à ceux d'une urbanisation collinaire. Mais ce choix d'aménagement demeure rencontrer un problème face au débordement d'Ikopa. En 1967, la SOGREAH, a planifié de faire sauter le seuil de Bevomanga-Farahantsana pour faire écouler Ikopa afin d'éviter l'inondation dans les zones basses qui sont les victimes de ce problème.
Enfin, ce n'est qu'en 1974 qu'intervient le PNUD et L'OMS pour faire le travail d'assainissement dans la capitale de Madagascar.
La croissance démographique :
La population antananarivienne représentait 36% de la population urbaine de Madagascar. Mais cela a connu une baisse considérable lors du recensement en 1993 qui a montré que la population de la capitale figurait les 25%. Malgré cette ralentie au niveau de la densité démographique, elle garde toujours la première place par rapports autres villes malagasy. L'analyse entre 1975 et 1993 révèle que l'accroissement démographique a été surtout fait des quartiers périphériques de la première couronne située de 5 à 8 km du centre qui ont pratiquement doublé sa population alors que les quartiers centraux ont vu que le nombre de leur population augmente d'une manière lente.
Les types de migrations :
Les migrations intra-urbaines :
Il s'agit des mouvements pendulaires. Dues à la distance qui sépare les logements et les lieux de travail, les écoles, les gens sont obligés d'emmener avec eux des repas, ou bien se contenter des fruits, beignets, fritures vendus. Ce type de migration a favorisé la multiplication des buvettes, des gargotes, cafétéria...
L'immigration temporaire :
Il s'agit des mouvements des commerçants, des agents administratifs, etc… qui se déplacent pour régler des affaires, pour vendre au marché pour plusieurs jours. Cette immigration saisonnière est très fréquente. Au moment de la « saison-morte », les jeunes se rendent en ville après la récolte du riz pour fabriquer des briques, faire de tâcheronnage. Cette période est la « saison fraîche), ce qui fait que rester un peu plus longtemps à la capitale permet de réunir un pécule pour faire face aux dépenses. Mais il se peut aussi que la personne trouve du travail fixe, ou bien elle a reçu une affectation de fonctionnaire. Il devrait donc y rester et continuerait de faire le vas et vient.
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