L’église Saint-Joseph du Havre
Commentaire d'oeuvre : L’église Saint-Joseph du Havre. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Kitsuki • 6 Mars 2024 • Commentaire d'oeuvre • 561 Mots (3 Pages) • 120 Vues
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L’église Saint-Joseph du Havre
1. Information globale
- Architecte : Auguste Perret (1874-1954), un des premiers techniciens spécialiste du béton armé.
- Construction : 1951-1957
- Style dominant : architecture moderne
- Type : église paroissiale
- Localisation : Le havre, en Normandie
- La 1ère église datant de 1873 avait été détruite lors des bombardements du 5 septembre 1944
* Modernisme/architecture moderne = mouvement qui est né du passage progressif de la campagne à la ville dans un contexte de changements techniques, sociaux et culturels liés à la révolution industrielle. Il repose sur trois piliers: le fonctionnalisme, le rationalisme et l'originalité de la forme.
* Paroisse : Circonscription ecclésiastique dont un curé, un pasteur a la charge.
2. Décor
2.1. Décor extérieur[pic 3]
- Dès le premier regard, l'église se présente comme une tour-lanterne octogonale de style gothique intégrée à une base carrée fusionnant les éléments de la nef et du chœur, empreints d'influences classiques.
- Elle s'érige sur un plan carré de 40,60 m de côté, auquel se joignent deux extensions de taille réduite abritant respectivement l'entrée et la tribune, ainsi que la chapelle d'hiver et la sacristie, conférant ainsi à l'ensemble une légère configuration en croix grecque.
- La base se compose de deux volumes superposés, atteignant des hauteurs respectives de 17 et 24 mètres, sur lesquels se greffe finalement une structure pyramidale s'élevant à 35 mètres au-dessus du sol. Cette dernière porte une tour de 107 mètres couronnée d'une lanterne et d'une croix à son sommet.
*Esthétique gothique : esthétique qui est née de l'invention de la voûte d'ogives. L'ogive gothique se définit par l'emploi systématique d'arcs-doubleaux et de formerets, associés aux ogives. Elle se perfectionne ensuite par la brisure des arcs.
2.2. Décor intérieur
-La structure interne se décompose en quatre ensembles de piliers soutenant la tour-lanterne et en colonnes nervurées maintenant les parties inférieures de l'édifice (collatéraux, tribune et chapelle). Les seize piliers, reposant sur des pieux enfoncés à 12 mètres de profondeur, forment quatre ensembles reliés par des croix de Saint-André. Ces ensembles, distants de 17 mètres, supportent la tour-lanterne reliée au beffroi par quatre bracons en V renforcés par des tirants en béton précontraint. Un ensemble de colonnes cannelées de 15 mètres de hauteur compose l'ossature de la partie basse de l'église, soutenant la couverture constituée d'un quadrillage de poutres et de planchers préfabriqués.[pic 4]
- A l’intérieur, le regard est attiré par le sommet de la tour lanterne ainsi que les vitraux. La lumière occupant une place importante dans cette architecture.
- Les vitraux ont été réalisés par Marguerite Huré, les vitraux sont de forme strictement géométrique, déclinés en sept couleurs principales (orange, jaune, vert, violet, rouge, verdâtre et blanc), permettant ainsi cinquante nuances grâce à des différences d'intensité. La luminosité varie entre les parties inférieure et supérieure de l'édifice : les murs en bas sont peu ajourés avec des verrières aux teintes sombres, tandis que la tour-lanterne, presque entièrement éclairé, présente des verres beaucoup plus clairs, devennant translucides au sommet pour laisser entrer plus de lumière naturelle. Ce choix crée une obscurité relative dans la nef, soulignant la verticalité de l'édifice selon la volonté de l'architecte.
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