Giuseppe Garibaldi

BLADOU                                                   Histoire Contemporaine

Thomas

Giuseppe Garibaldi

Giuseppe Garibaldi né Joseph Marie Garibaldi le 4 juillet 1807 à Nice et mort à Caprera en Italie le 2 juin 1882 est un général militaire, homme politique et patriote italien.

Il est considéré, avec Camillo Cavour, Victor-Emmanuel II et Giuseppe Mazzini, comme l’un des « pères de la patrie » italienne.

Dans une première partie nous verrons que son engagement et son antion politique l’amène au surnom du « héro des deux monde » puis dans une seconde partie nous verrons ses rapports avec Mazzini.

Depuis la chute de l’Empire romain, la péninsule italienne a été divisée en plusieurs petits États indépendants. La Révolution française et l'établissement de la République cisalpine, de la République italienne et du Royaume d'Italie (1805-1814) ont fait naître un sentiment national et républicain. Avec l'émergence de mouvements de soulèvement tels que ceux de 1820 et 1831, Garibaldi, comme beaucoup de ses contemporains, a découvert la conscience nationale italienne. Durant ses 13 années d'exil, Garibaldi se consacre à la cause séparatiste. Il combattit au Brésil dans le cadre de la jeune République du Rio Grande do Sul (1836), puis en Uruguay contre le dictateur argentin Rosas (1841). En 1843, Montevideo est défendue par une légion italienne composée d'exilés et d'aventuriers. Garibaldi entreprend de réorganiser cette force disparate et de la doter de l'uniforme qui deviendra célèbre : la Camicia Rossa (« Chemises rouges »). Le « général » Garibaldi, qui dirigeait les Chemises rouges, réalisa de nombreux exploits militaires et devint un héros populaire en Amérique du Sud, et sa renommée se répandit sur tout le Vieux Continent. Lorsque Garibaldi revient à Nice en 1848, il propose son aide à Charles Albert, roi de Sardaigne. Les républicains deviennent temporairement royalistes. Lui et ses volontaires combattirent l'armée autrichienne dans la région de Milan, mais aucune victoire ne fut remportée. Il marcha ensuite sur Rome et put y déclarer une république en 1849. Cependant, Napoléon III, venu au secours du pape, poursuit Garibaldi. Pour l'aventurier italien, cela signifie un nouvel exil à Londres, aux États-Unis et aussi loin qu'en Chine... Garibaldi revient en Italie en 1854 et entre immédiatement au service du nouveau roi de Sardaigne, Victor Emmanuel II, qui lui confie le commandement des chasseurs alpins Cacciatori delle Alpi. Garibaldi fut le fer de lance d'une guerre avec l'Autriche qui se termina en 1859 avec l'annexion de la Lombardie au Piémont, bientôt suivie par les duchés de Parme, de Toscane et de Modène, et les légations de Bologne et de Ferrare. L'unification de l'Italie est en marche. Garibaldi veut y jouer son rôle.

On l'appelle le "Héros des deux mondes" parce qu'il a mené des campagnes militaires aussi bien en Amérique du Sud qu'en Europe, ce qui lui a valu une grande renommée en Italie et à l'étranger. Cela était dû à la couverture médiatique internationale inhabituelle qu’il recevait à l’époque, qui romançait parfois son voyage épique. De nombreuses personnes lui ont exprimé leur admiration, notamment les Français, Victor Hugo, Alexandre Dumas et George Sand, entre autres grands écrivains. La Grande-Bretagne et les États-Unis ont été d’une grande aide, en fournissant un soutien financier et militaire dans des circonstances difficiles.

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