Mazzini Garibaldi

1. Giuseppe Garibaldi tend la main vers Giuseppe Mazzini dans un geste représentant l'unité et la collaboration. Cette poignée de main symbolise leur vision commune de la libération de l'Italie de la domination des monarchies étrangères et témoigne de leur engagement à parvenir à l'indépendance. Mazzini avec son doigt pointer vers le ciel met en évidence ici le fait que c’est une mission venant de Dieu que de crée une Italie indépendante mais également que Dieu est présent et fera partie du mouvement que lui et Giuseppe Garibaldi convoite de mettre en œuvre ainsi dire le mouvement « Jeune Italie » qui a pour but d’aboutir à l’Italie en Nation Unie, Indépendante, Libre et Républicaine. Ce qui nous permet de rebondir sur le geste de Garibaldi, en mettant sa main gauche sur son cœur il montre une certaine affectation pour les paroles et la volonté de Mazzini a la création d’un état italien unifié et indépendant.

2. Selon Mazzini, la mission que Dieu a confiée aux Italiens est d'élever l'Italie en une nation unifiée, indépendante, libre et républicaine. Il compte sur l'union des Italiens et leur engagement total pour accomplir cette mission, affirmant : "Convaincu que la vertu est dans l’action et dans le sacrifice – que la puissance est dans l’union et dans la constance de la volonté." Pour Mazzini, une Italie unifiée doit être érigée en une nation une, indépendante, libre et républicaine. Les adhérents à la Jeune Italie doivent se conformer à des règles strictes, jurant notamment : "Je donne mon nom à la Jeune Italie... De me consacrer tout entier et pour toujours à ériger avec eux l’Italie en Nation Unie, Indépendante, Libre, Républicaine." Les adhérents à la Jeune Italie doivent également se dévouer totalement à la réalisation de l'unité italienne, ils doivent promouvoir l'éducation de leurs compatriotes italiens par tous les moyens. De plus, les membres de la Jeune Italie doivent s'engager à n'appartenir à aucune autre association et à suivre les instructions qui leur seront transmises même au péril de leur vie.

3. Selon Gioberti, l'Italie peut être considérée comme "l'Orient de l'Occident" en raison de son rôle de siège de la civilisation. Cette expression suggère que l'Italie, située à la jonction entre l'Orient et l'Occident, possède une influence culturelle et historique pour l'ensemble de l’occident, affirmant : "L’Italie est l’Orient de l’Occident." Selon Gioberti, les Italiens ont la primauté en puissance et en droit, il suggère que la primauté des Italiens repose sur leur héritage culturel et historique en tant que berceau de la Rome antique et du christianisme et il déclare : "Les Italiens ont donc le devoir spécial de cultiver la science et l’art dans toutes leurs appartenances." Il porte un jugement négatif sur la France, la qualifiant d'usurpatrice. Gioberti estime que l'Italie est en mesure de réaliser "l'unité du genre humain" en raison de sa position centrale et de sa capacité à rétablir le moral dans le monde, déclarant : "L’Italie est la seule nation qui puisse reconstituer l’unité du genre humain."

4. Gioberti conçoit l'unité de la péninsule sous la forme d'une confédération politique dirigée par le pape, déclarant : "Indicibles sont les bienfaits que l’Italie recevrait d’une confédération politique, sous l’autorité modératrice du pontife." Selon lui, le pape devrait jouer le rôle d'une autorité régulatrice, écartant les causes de discordes, de guerres et protégeant contre les invasions étrangères. Il considère que la mer constitue une défense naturelle pour l'Italie au même titre que les Alpes. Bien que certaines parties de l'Italie soient bordées par la mer, la protection dépend de la géographie spécifique, des capacités navales et d’autres facteurs. La mer seule ne garantit pas une défense infaillible, et l'efficacité de cette barrière naturelle peut varier en fonction de divers facteurs.

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