Mémorial de la Shoah
Chronologie : Mémorial de la Shoah. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar zouzou1000 • 29 Avril 2023 • Chronologie • 1 509 Mots (7 Pages) • 226 Vues
Guillaume CONTER TG7 Mémorial de la Shoah
Première Partie : Le Mémorial
- a. Le mémorial de la Shoah est né le 28 avril 1943 lorsque Isaac Schneersohn réunit dans son appartement à Grenoble, 40 militants et responsables de la communauté juive afin de créer un fond d’archive dans la clandestinité. Le premier but était de rassembler des preuves de la persécution des Juifs afin de témoigner et demander justice à la fin de la guerre. Le centre a déménagé à Paris lorsque la ville fut libérée.
b. Isaac Schneersohn a en fait rassembler les preuves qui serviront plus tard à témoigner au fameux procès de Nuremberg entre le 20 novembre 1945 et le 1er octobre 1946. Ce procès a jugé différents responsables nazis.
c. Isaac Schneersohn, aidé par des résistants et Léon Poliakov, retrouveront des dossiers d’archives du gouvernement de Vichy ainsi que dans le service « anti-juifs » de la Gestapo. Après la création du centre de documentation, il décide de créer un mémorial : Le Mémorial du Martyr Juif Inconnu. Le Mémorial de la Shoah finalisé en 2005 est un agrandissement du premier mémorial, il comporte des expositions permanentes, un auditorium, un espace multimédia ainsi qu’un gigantesque mur comportant tous les noms des Juifs déportés de France.
- Le Mémorial de la Shoah est aujourd’hui un musée avec des expositions permanentes et temporaires. On y retrouve des échanges culturels avec des rencontres, projections ou encore des témoignages. Il est enfin et surtout lieu de mémoire et de transmission.
- a. Le mur des Noms est un petit « sanctuaire », un dédale de murs où sont inscris les noms de tous les Juifs déportés de France.
b. Les justes sont des hommes et femmes qui, au péril de leur vie, ont contribué au sauvetage des juifs en France pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ils ont reçu le titre de « Juste parmi les nations ».
c. Dans la crypte située sous le parvis se trouve une étoile de David en marbre noir. C’est le tombeau symbolique des six millions de Juifs morts sans sépulture.
Dans ce lieu sont mêlées les cendres des martyrs recueillies dans les camps de la mort ainsi que dans les ruines du ghetto de Varsovie. Ces cendres ont été ensevelies le 24 février 1957 dans de la terre d’Israël, conformément à la tradition, par le grand Rabbin Jacob Kaplan.
Deuxième partie : le système concentrationnaire
- Le 30 janvier 1939, dans un discours devant le Reichstag, Hitler proclame la fin des Juifs d’Europe. Dès août 1941, les Einsatzgruppen assassinent par balles non plus seulement les hommes juifs des territoires soviétiques, mais également les femmes et les enfants. Ensuite, c’est probablement entre le mois d’octobre et la première quinzaine de décembre 1941 qu’Hitler, gagné par la crainte d’une défaite, prend la décision de l’extermination de tous les Juifs. Lors de la conférence de Wannsee en janvier 1942 (à laquelle le Führer n’est pas présent) est planifiée « la solution finale de la question juive ». C’est après cette décision que les nazis vont mettre en place les camps d’extermination.
- Heinrich Himmler était ministre nazi de l’intérieur, chef de la Gestapo et de la Waffen -SS. Himmler est donc le chef de toutes les polices. Il fait régner la terreur sur toute l’Europe et massacre Polonais et Juifs. La solution finale est la dernière étape du génocide des Juifs d’Europe par les nazis. La réunion de Wannsee est présidé par Himmler, on peut donc le désigner comme un des principales acteurs de cette décision (avec Hitler et Heydrich notamment).
- Les camps de concentration sont principalement repartis à l’Ouest de l’empire nazi. Les camps d’extermination quant à eux ont été placé à l’Est de l’empire (Sud-Est de la Pologne actuelle). On peut sûrement expliquer cela du fait de l’éloignement des camps d’extermination de la France, l’Angleterre etc…
Troisième partie : des témoignages de survivants
Hirsch dit Henri Borlant est né le 5 juin 1927 à Paris. Il est le quatrième d'une famille de neuf enfants, modeste, d'origine juive russe. Quand la guerre éclate, la famille est évacuée en Anjou.
Henri vient d'avoir quinze ans lorsque, le 15 juillet 1942, des soldats allemands, accompagnés de la Gestapo, viennent l'arrêter. Après une semaine passée au grand séminaire d'Angers qui sert de camp d'internement, Henri est déporté par le convoi 8 parti le 20 juillet 1942 à destination du camp d'Auschwitz-Birkenau (Pologne) avec son père, son frère Bernard et sa sœur Denise. A l'arrivée, Henri est affecté dans une baraque de jeunes et travaille à la Maurerschule, l'école de maçonnerie. Son père disparaît peu de temps après. Il se retrouve alors de nouveau à Birkenau, où il travaille dans différents Kommandos, à faire du terrassement, de la couverture, devenu déjà un ancien.
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