Interview fictive de René Fonck après la Première Guerre Mondiale
Dissertation : Interview fictive de René Fonck après la Première Guerre Mondiale. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar isa1625 • 13 Février 2024 • Dissertation • 934 Mots (4 Pages) • 149 Vues
Nous sommes en 1920, deux ans après la première guerre mondiale. J’interroge René Fonck, un aviateur Français, originaire des Vosges. Il a combattu à partir de 1915 sur le front occidental, notamment dans la Somme et en Champagne.
Monsieur Fonck, parlez-nous de votre vie avant la guerre. D’où venez-vous, que faisiez-vous ?
Je suis né en mars 1894 à Saulcy-sur-Meurthe, dans les Vosges. J’étais apprenti mécanicien lorsque la guerre a éclaté mais j’étaisfasciné par les exploits des aviateurs. Vous ne pouvez pas imaginer ma fierté lorsque j’ai réussi à intégrer l’école Caudron d’aéronautique au Crotoy en 1915.
J’ai d’abord rejoint l’escadrille d’observation C47 où je menais de simple mission de reconnaissance. En 1916, je remporte ma première victoire en forçant un avion allemand à atterrir derrière les lignes alliée. Plus tard, je remporte une seconde victoire et je suis muté dans une escadrille de combat. Je faisais désormais partie d’une unité d’élite de la chasse française : les cigognes blanches.
Comment étaient les avions que vous avez pilotés ? Y’a-t-il eu des évolutions majeures dans l’aéronautique durant la guerre ?
Au début de la guerre en 1914, les avions servaient principalement à la reconnaissance et à l’observation. Je pilotais un Caudron et ces avions ne permettaient pas d’emporter d’armes.
En 1915, les premiers avions de chasse et bombardier ont été créés en France. Ils pouvaient transporter des bombes légères.
Ensuite, les avions se sont développés de plus en plus rapidement. On leur a ajouté des moteurs de plus en plus puissants et des mitrailleuses mobiles. J’ai pu piloter certains de ces engins, notamment le SPAD XI. Grâce à mes exploits, on m’attribuait toujours les meilleurs avions.
La guerre a considérablement accéléré leur développement. Les avions ont été transformé en véritables machines de guerre.
Que ressentiez vous lors de vos missions aériennes, quand vous vous retrouviez face à l’ennemi ?
Lors de mes premières missions, j’étais effrayé, dégouté par les horreurs de la guerre. Mais très vite, on se construit une armure d’indifférence. Le combat aérien était presque devenu un jeu pour moi. Je ressentais cette montée d’adrénaline chaque fois que je partais sur une mission. Avec du recul, je me dis que j’étais finalement devenu accro aux sensations fortes que me procuraient les combats aériens. Je n’ai jamais ressenti de frissons pareils ailleurs que dans les airs.
N’aviez-vous pas peur de mourir chaque jour ?
Bien sûr, nous avons eu pas mal de deuils. J’ai perdu de nombreux amis, évidemment que c’était dans mon esprit. La faucheuse était une passagère permanente. Mais je gardais en tête que je devais faire honneur à mon pays. C’est pour la France que je me battais.
Quelles étaient vos motivations pour voler ?
Je voulais porter un coup dur à l’aviation ennemie. Mais je voulais également venger mes camarades tombés au combat.
A votre avis, pourquoi dit-on que vous êtes le plus grand des aviateurs ?
C’est dû à mon instinct de combat aérien, à mon grand sang-froid. Mais également à mon acuité visuelle, à mon habilité à manier les avions et à mon sens tactique développé. Il faut savoir dominer ses nerfs et garder une absolue maitrise de soi. Ma tactique de combat est simple. Je me plaçais dans les angles morts de l’avion attaqué sans engager de véritable duel. Lorsque l’avion se trouvait dans ma ligne de mire, je tirais une rafale et abattais l’avion ennemi. Je n’ai jamais été touché par des tirs ennemi.
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