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HGGSP- Le génocide Rwandais- Thème histoire et mémoire : Dans quelle mesure la justice et les mémoires mises en place au lendemain du génocide des tutsi au Rwanda ont-elles permis de reconstruire et de pacifier le pays ?

Discours : HGGSP- Le génocide Rwandais- Thème histoire et mémoire : Dans quelle mesure la justice et les mémoires mises en place au lendemain du génocide des tutsi au Rwanda ont-elles permis de reconstruire et de pacifier le pays ?. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  8 Mai 2023  •  Discours  •  1 187 Mots (5 Pages)  •  425 Vues

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INTRODUCTION

Le mot génocide se définit par la destruction méthodique d’un groupe humain. Il s’agit d’un crime contre l’humanité. Le Rwanda a notamment connu un génocide qui a duré du 7 avril au 15 juillet 1994. Les mémoires des victimes persécutés (les tutsis) sont aujourd’hui commémorées mais cela après un parcours long et difficile. Il est dont pertinent de s’interroger sur : Dans quelle mesure la justice et les mémoires mises en place au lendemain du génocide des tutsi au Rwanda ont-elles permis de reconstruire et de pacifier le pays ?

Afin de répondre à cette problématique, nous étudierons premièrement l’histoire du génocide rwandais, le rôle de la justice face à ce génocide et enfin la mémoire qui en a été faite.

1)L’histoire du génocide rwandais

À la suite de l’indépendance du Rwanda en 1962 en tant qu’ancienne colonie belge, certaines tensions éclatent entre les hutus et les tutsis. Les hutus sont une population d’Afrique centrale majoritaire au Rwanda et au Burundi qui sont à majorité agriculteurs. Les tutsis résident sur les mêmes territoires et sont à majorité des éleveurs. Durant la période coloniale du Rwanda par la Belgique, les colonisateurs belges considéraient que les tutsis étaient plus aptes à commander car plus intelligents et plus beaux que les hutus. Ils sont donc considérés comme <<associés>> qui servent d’intermédiaires. Alors, les colonisateurs ont décidé de les éduquer en envoyant leurs enfants à l’école. A contrario, les hutus étaient considérés comme peu intelligents mais aptes à travailler. En 1663, le peuple Tutsis se fait massacrer parle peuple rival : les hutus à la suite de leur accès au pouvoir. Les Rwandais possèdent une carte d’identité avec une indication de l’origine ethnique de chacun des individus et des messages radio de propagandes anti-tutsis sont diffusés dans tout le pays. Ce massacre à eu pour conséquence une diaspora des tutsis dans les pays voisins tel que l’Ouganda, le Congo RDC, le Burundi, le Kenya et la Tanzanie. En Ouganda, le FPR (front patriotique rwandais) est créé. Les tutsis restés au Rwanda sont méprisés et martyrisés ou arrêtés à tort. Face aux rivalités des deux groupes ethniques antagonistes, une guerre éclate en 1990 entre le FPR (tutsis) et les forces armées rwandaises (hutus). Sous le pouvoir de Paul Kagamé, les milices sont chargées de tuer les tutsis ce qui conduit donc le Rwanda à un génocide. La France sous François Mitterrand apporte sont soutient au peuple ont hutus et les aident à entrainer sont armé. L’armée française collabore avec l’armée hutus et procède aux mêmes actes. Les violences anti-tutsis se perpétuent et s’accentuent notamment après le meurtre du président hutu Mabyarimana. Finalement, on compte 800 000 à 1 millions de tutsis morts en 1994.

2)La justice face au génocide rwandais

La justice internationale mise en place en 1994 par l’Onu avec la création d’un tribunal pénal international afin de juger les responsables du génocide du Rwanda ainsi que le génocide en ex -Yougoslavie. La question de cette instance internationale était impossible durant la guerre froide mais elle a été repensée au début des années 1990 afin de juger les crimes contre l’humanité. Dans le cadre des génocides rwandais et yougoslaves, les deux instances possèdent chacune un procureur général et quatre chambres dont trois de premières instances et une d’appel. En 1998, le Statut de Rome a posé les bases d'une justice internationale : dans son préambule, on peut lire que l'impunité pour les crimes les plus graves met en péril la paix et que celle-ci ne peut être sauvegardée que si la justice est rendue de manière exemplaire.

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