Les royautés Francs

Examen : questions:

• un des grands rois étudiés (max d’éléments vus en cours)
• date clé du cours, événement qui s’y rapporte, qu’est-ce qu’il change 
• point du cours 
• citation portant sur le cours, expliquer à l’aide des connaissances acquises

Manuels :

• Sylvain Soleil, Intro historique aux institutions
• E Gojosso, E Gasparini, intro historique au droit et aux institutions
• Jean François Lemarignier, la France médiévale

Livres:

• La vie dans un château médiéval, Jies
• Biographie d’Aliénor d’Aquitaine, Pernoud

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Partie 1 : Les royautés Francs

Deux parties : mérovingiens et carolingiens

Chapitre 1 : les temps mérovingiens, 

fin du 5è s, jusqu’en 751

Fin du 5e s, invasion de l’empire romain par les barbares, dont peuples francs. ces derniers traversent la frontière du rhin et s’installent dans l’empire, et plus précisément en Gaule.

Jusque là les romains avaient réussi à maintenir les francs et tous les autres peuples barbares à l’est de la frontière de leur empire.

Introduction : Deux mondes séparés

Comme tout empire, celui de Rome a une vocation universelle (une vocation à s’étendre), et c’est ainsi que l’empire romain s’est progressivement étendu jusqu’à recouvrir une trentaine de nos États actuels d’Europe, d’Afrique et d’Asie. Et ces territoires annexés sont peu à peu intégrés a la civilisation romaine, c’est notamment le cas pour la Gaule, qui a été conquise durant la première partie du premier siècle avant JC (Bataille d'Alésia).

Progressivement, les habitants des Gaule, devenus des gallo-romains, se sont habitués à l’idée qu’ils appartiennent au monde civilisé par opposition au monde des barbares germains qui vivent à l’est du Limes (limite du monde romain, frontière, ligne fortifiée garnie de troupes et qui va de l’Ecosse jusqu’à la Mer Noire, 4800 km de mur).

Ceux que les romains nomment les barbares (germains), ce sont tous les étrangers à la civilisation romaine. 

Barbares : nom méprisant dont les romains donnaient à ceux dont ils ne comprenaient pas la langue.

Ce terme de germains regroupe de nombreuses peuplades (goths, burgondes, alains, francs).

Tout d’abord, l’empire romain a tenté de conquérir le territoire de ces germains et de soumettre ces peuples, mais sans succès. En l’an 9 après JC, les romains qui venaient de pacifier la Gaule, se sont ensuite attaqués à la Germanie. A Teutoburger Wald, ils sont tombés dans une embuscade tendue par des tribus germaniques, et au cours de laquelle trois régions romaines ont été anéanties. C’est à partir de cette époque que les romains ont renoncé à s’étendre vers la Germanie, ils ont même dresser le Lines pour se protéger. Donc le Lines sépare deux systèmes politiques différents. 

1. La Gaule romaine

4ème siècle, juste avant l’arrivée des barbares : Rome a apporté un triple legs à cette société gallo romaine, c’est un fond de tradition à la fois politique, juridique, et religieuse.

1. Le leg politique reçu de Rome

Forme politique du pouvoir qui concerne le sommet de l’Etat romain

l’ordre administratif mis en place depuis ce sommet pour encadrer efficacement les populations

1. La forme politique 

Rome a d’abord été une République, cad que l’Etat était considéré comme la Res publica (la chose publique, la chose de tous). Et le pouvoir était partagé :

• un conseil suprême, le Sénat
• les magistrats, qui remplissaient chacun un rôle déterminé pour assurer le gouvernement romain
• les assemblées populaires, comices, elles votaient la loi et élisaient les magistrats.

Mais la République finit par entrer en crise, et ce régime laisse la place à l’empire (27 av JC). A cette date, Octave (neveu de Jules César) met fin aux graves troubles civiles et politiques qui ont ensanglanté la fin de la République. Octave se présente alors devant le Sénat, donc la plus haute instance politique, il se présente comme celui qui a sauvé la République en danger.

Habilement, il propose de s’effacer devant le Sénat, et de ne pas profiter de la situation pour exercer une dictature.

Le Sénat le rappelle alors en lui attribuant le nom d’Auguste (qualificatif jamais donné à un homme jusque là, et qui signifie “celui qui a reçu l’approbation des dieux”). Et par ce titre, Octave reçoit une auctoritas incomparable, la plus haute autorité morale. Il peut également exercer l’imperium, le pouvoir suprême sur l’ensemble de l’empire et durant toute sa vie.

Dans une première période Octave Auguste et ses successeurs ne veulent pas apparaître comme des monarques absolus. Et ils conservent donc les institutions républicaines (Sénat, magistrats, comices). Seulement, l’auctoritas de l’empereur permet de se placer à la tête des institutions.

Jusqu’au 3e siècle, il est considéré comme le primceps (le premier des magistrats). Cette première période, c’est de le principa / haute empire, car il agit fortement par son autorité.

Au cours du troisième siècle, le pouvoir impérial change de nature, il n’est plus une simple magistrature, mais il devient une fonction des sens sacrés. C’est-à-dire que la personne de l’empereur devient sacré, ainsi que tout ce qu’il approche (sa famille, ses collaborateurs, son palais). Et dans le même temps, l’empereur devient le dominus (maître). Les habitants de l’empire deviennent ses sujets. Et c’est là que l’empereur élimine tous les pouvoirs concurrents (Sénat qui n’a plus qu’un rôle honorifique, les magistrats qui sont remplacés par des fonctionnaires, et les comices ne sont plus réunies). Et on appelle ce régime autoritaire le domina (période du bas encourt).

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