L'alimentation antique
Dissertation : L'alimentation antique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar adamjdiya • 22 Janvier 2024 • Dissertation • 1 232 Mots (5 Pages) • 164 Vues
Suite Concours Blanc Culture Antique
Adam JDIYA HK 801
Même si la nourriture comporte de nombreux avantages pour l’Homme, celle-ci peut toutefois se retourner contre lui, faire ressortir son excès originel et de ce fait, l’empêcher de s’élever.
L’Homme tant il est tenté par le plaisir irrésistible de manger, peut en venir à se manger lui-même. Cela peut paraître impossible, mais que cela soit par désir de manger ou désir de vengeance, l’Homme peut en venir à commettre le pire. En effet, dans le texte 3, le cannibalisme et l’anthropophagie est le thème principal. Astyage, par excès de violence et de sadisme, tue le fils de Harpage et le lui fait manger. Harpage tant il est compliqué pour lui de manger de manière mesuré, se jette sur la viande posée sur la table sans avoir qu’il s’agit de son fils. Il ne peut pas se contenir tant la nourriture met en surface l’excès de l’Homme. Ce texte 3 peut également nous apprendre une seconde leçon : il faut faire très attention à quelle table nous devons prendre part. Contrairement aux compagnons d’Achille dans le texte 1, les protagonistes du texte 3 ne doivent pas se faire confiance. Il faut donc prendre garde à ce qu’il y a sur la table mais également à qui cette table appartient. L’utilisation de la mesure est donc primordiale.
La mesure doit être essentielle dans la rapport à la nourriture. L’excès de l’Homme se trouve dans sa consommation d’alcool. L’Homme est perdu dans ce monde infiniment plus grand que lui d’où sa nécessité de devenir ivre. Il veut oublier, il veut s’oublier. Cette consommation d’alcool est totalement contradictoire. Horace, dans le texte 6 se demande pourquoi les Hommes utilisent tant d’énergie, de temps et d’argent pour produire quelque chose qui encourt leur perte ; alors que l’eau, la boisson par excellence, existe. C’est le l'hubris omniprésent de l’Homme qui veut consommer de l’alcool, car celui-ci est mal dans sa peau contrairement à tous les autres êtres vivants qui se contentent largement de consommer de l’eau. Il crée quelque chose qui va le détruire. L’Homme tant il est mal dans sa peau veut perdre sa raison et il aime ça, il se provoque lui-même par la consommation. Il veut se décharger de toute responsabilité. Sauf que la consommation d’alcool amplifie les responsabilités car celle-ci est la cause de tous les maux : les crimes, la colère, l’excès. L’alcool a également comme effet de faire perdre la notion du temps. Il finit par se vider, par vomir, ce qui par conséquent, l’encourage à recommencer et finit piéger dans ce cercle vicieux. Il a donc un impact physique sur l’Homme : pâleur, tremblement, vomissement, insomnie, coma, perte de mémoire voire mort. D’après le texte 4, l’alcool est révélateur des pensées les plus personnelles, profondes et secrètes comme les paroles blessantes ou encore les testaments. De plus, les Hommes s’amusent de leur consommation excessive d’alcool. La débauche et l’ivresse fait rire l’Homme. Il en fait des jeux organisés par des confréries. On ne se cache pas de boire excessivement et on se regroupe entre pairs pour se tirer vers le bas en buvant au lieu de s’élever vers l’intelligible. C’est dans les banquets notamment que les gens en profitent pour boire excessivement. Le texte 7 dessine un parallèle entre la consommation mesurée et excessive de vin lors de ces événements. Lorsque celle-ci est excessive, elle égare l’Homme. De plus, elle nous montre comment sont réellement les gens. Le vin ne nous change pas, mais il nous montre comment nous sommes en réalité. Il nous fait également perdre nos règles et nous rend bavard. En revanche, la consommation modérée d’alcool dans les banquets notamment n’a rien de blâmable.
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