Analyse De Situation: Patiente refusant de s’alimenter
Mémoire : Analyse De Situation: Patiente refusant de s’alimenter. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar javawoallas • 5 Novembre 2012 • 1 498 Mots (6 Pages) • 6 103 Vues
Situation rencontrée : Patiente refusant de s’alimenter
Lieu : Chambre d’une résidente d’une unité de médecine
Situations vues ou réalisées :
Situation en relation avec la compétence 3 (accompagner une personne dans la réalisation de ses soins quotidiens) et la compétence 6 (communiquer et conduire une relation dans un contexte de soins), car cette patiente étant alitée, et pouvant difficilement se mobiliser du fait de son obésité morbide, il est nécessaire de lui donner à manger moi-même, en essayant tout de même de la faire se mobiliser un maximum elle-même. De plus, refusant de s’alimenter, la communication sera un point primordial lors de ce soin, afin d’aller au meilleur déroulement possible de cette situation.
Description de la situation
Conditions et/ou circonstances : Les enfants de cette patiente ayant l’habitude de lui rendre visite, chaque jour ceux-ci lui apportent des friandises diverses. Le matériel nécessaire sera tel qu’il me faudra un « adaptable » dans la chambre (protocole du service : chaque chambre possède un ajustable pour le bien être du patient), de plus un plateau préparé au préalable pour cette patiente sera nécessaire, ainsi qu’une serviette « bavoir » pour que la patiente garde une bonne hygiène lors du soin. Il faudra également veiller à prendre une solution antiseptique ainsi que du papier genre « sopalin » pour ce soin. J’aurais vérifié à l’avance qu’aucun vêtement ou linge ne soit souillé chez cette dame.
Déroulement de la situation : Le soin se déroulera dans la chambre d’une résidente, Mme D. 74 ans, entrée pour vomissements alimentaires dans un contexte d’AEG (Altération de l’Etat Général), hospitalisée depuis 17 jours, ses vomissements étant de plus en plus rares depuis son entrée, sans grande amélioration de son état général, avec une mobilisation toujours plus que réduite, et le manque d’investissement de la personne dans son rétablissement. Les mains sont lavées correctement et dans les règles d’hygiène avant l’entrée dans la chambre de la patiente. J’aurais également pris soin de débarrasser et laver l’adaptable à l’aide d’une solution désinfectante avant de mettre le plateau repas dessus. En n’oubliant pas d’indiquer ma présence, et en n’oubliant pas d’ajuster le lit à ma hauteur, en ayant au préalable mis la patiente à l’aise, je vais commencer à lui donner son repas. En commençant à lui donner à manger, je remarque que ma patiente refuse de manger, ne comprenant pas très bien pourquoi au début, car la dialogue est parfois difficile du fait de ses origine portugaises et de son accent bien marqué. Je finis alors par comprendre qu’elle refuse de s’alimenter, parce qu’elle se trouve trop grosse. En effet, le poids de ma patiente dépasse les 100 kg. Ma surprise fut telle que je ne comprenais pas pourquoi une telle remise en question de sa part seulement maintenant, à l’hôpital, puisque cette femme est quelqu’un qui semble aimer la vie et d’autant plus la bonne nourriture. Après tout un dialogue d’explications, le fait est que ces enfants lui avaient précédemment dit qu’elle « est trop grosse », « qu’il faut qu’elle arrête de manger autant », « qu’elle ne se rétablira jamais si elle ne maigrit pas », etc… Et à ma grande surprise, la patiente semblait plus que déterminée. Il en est venu que j’ai commencé à lui expliquer, que si elle ne s’alimentait pas, cela allait créer beaucoup de problèmes, c’est-à-dire que refuser de s’alimenter allait l’affaiblir plus qu’autre chose, de plus, a contrario de ce que ces enfants ont pu dire, elle se rétablirait moins vite, et que la solution n’était pas de ne plus manger, mais d’adopter une alimentation correcte, sans abuser des bonnes choses, que ce soit à l’hôpital, ou quand elle rentrerait chez elle. Au départ, il a été dur de lui faire comprendre toutes ces choses sur le bon équilibre alimentaire, car celle-ci était têtue et pensait vraiment qu’en arrêtant de s’alimenter, ses problèmes de surpoids s’arrangeraient. Après de maintes reprises sur l’importance de manger, et surtout de manger sain, Mme D. a finit par m’écouter. Il en est venu de sa part de nombreuses questions sur les aliments qu’il fallait manger, et ceux qu’il valait mieux laisser de côté. Ma démonstration se sera révélée simple, puisqu’en observant simplement les confiseries apportées par ses enfants, j’ai pu lui expliquer que ce genre de gâteaux, ou de boisson gazeuse hyper sucrée était à bannir de son alimentation si elle voulait pouvoir maigrir efficacement. Il s’en est suivi que le repas s’est finalement déroulé dans les meilleures conditions, lui affirmant que des légumes et une part de viande étaient les bienvenus, et lui prouvant que même si un yaourt était sucré, il ne fallait pas qu’elle se restreigne de manger un dessert. Ma satisfaction a été de voir cette dame recouvrer le
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