En quoi la Méditerranée antique a-t-elle été le berceau d’expériences aux racines de la civilisation européenne ?
Synthèse : En quoi la Méditerranée antique a-t-elle été le berceau d’expériences aux racines de la civilisation européenne ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Maëla Pintavy • 30 Avril 2024 • Synthèse • 1 080 Mots (5 Pages) • 166 Vues
Fénelon disait : « Notre langue n'est qu'un mélange de grec, de latin et de tudesque avec quelques restes confus de Gaulois. » Dans cette citation, Fénelon évoque la diversité culturelle en citant les racines de notre langue, qui proviennent de la Méditerranée antique lors du VIe siècle.
Méditerranée vient de « mediterraneus » qui signifie au milieu des terres en latin. Antique viens de « antiquus » en latin qui signifie « d’autrefois, ancien ». La démocratie (δημοκρατία), gouvernement par le peuple (δήμος)
L’Europe d'aujourd'hui est l'héritière des civilisations qui ont marqué le bassin méditerranéen pendant l'Antiquité. La Méditerranée était composée de différents systèmes politiques tels que la démocratie athénienne du VIIe siècle avant JC et de l'empire Romain dominant les rives de cette mer. A partir du VIIe siècle avant JC les contacts et les échanges entre les civilisations aux alentours de la Méditerranée se multiplient C'est ainsi que la Méditerranée est prise d'un essor économique et culturel important, ses contacts engendrent des conflits tels que la guerre de Troie est Perse. Tout au long de la méditerranée antique, les 2 puissances Athènes et Rome s’affrontèrent
En quoi la Méditerranée antique a-t-elle été le berceau d’expériences aux racines de la civilisation européenne ?
I L'empreinte grecque
Dès l'époque archaïque, qui débute au viiie siècle av. J.-C., le monde grec se constitue en cités. Chacune d'elles est un État indépendant, centré sur une ville principale. Elles ont en commun leur langue, leur système de croyances et leur structure économique, fondée sur la relation avec la mer Méditerranée. Certaines cités se trouvent en Grèce continentale, d'autres dans les îles de la mer Égée. On trouve aussi, partout dans le bassin méditerranéen, des colonies grecques, qui sont des cités indépendantes implantées dans les territoires d'autres peuples.
Athènes n’était pas la seule cité grecque démocratique, mais c’est celle dont on a le plus de sources. Ses principales institutions étaient :
L’Ecclésia (Εκκλησία) : assemblée du peuple, composée des citoyens ;
La Boulè (Βουλή) : conseil législatif et exécutif, composé de 500 bouleutes (βουλευταί) tirés au sort ; le Prytanée (Πρυτανειον) : commission permanente, composée de 50 prytanes (πρυτάνεις) pour un mois ;
L’Héliée (Ήλιαία) : tribunaux populaires, composés de 6 000 héliastes (Ήλιασταί) tirés au sort ;
Les stratèges (στρατηγόι) : commandants militaires, dix élus chaque année par l’Ecclésia.
Les citoyens sont au cœur des institutions. En 507 av. J.-C., au ve siècle, Périclès un démocrate met en place des lois plus égalitaires : les pauvres peuvent désormais participer à la direction de la cité. Mais ils ne constituent qu'une minorité par rapport à la population totale de la cité. Obtenir la citoyenneté dépend des origines familiales et de la naissance sur le territoire de la cité d'Athènes. Selon les estimations, seulement 11 % de la population sont citoyens. La majorité des habitants de la cité d'Athènes (presque 90 %), exclue de la citoyenneté comprend : les métèques, les esclaves, les femmes, et les garçons âgés de moins de dix-huit ans.
Ce système garantit à Athènes une réelle puissance. À la suite de ces victoires, Athènes établit la ligue de Délos en -478. Toutefois, Athènes exerce un véritable impérialisme au sein de la Ligue, n'hésitant pas à réprimer les cités qui s'opposent à elle. Elle domine le bassin méditerrané. La démocratie athénienne subsiste jusqu'à la fin de l'Antiquité même si elle tend à prendre des aspects oligarchiques (L’oligarchie (ολιγαρχία), gouvernement d’un petit nombre (όλίγος).
II. Les héritages de Rome et de son empire
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