Les mers et les océans dans le commerce

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Les mers et les océans ont joué un rôle primordial dans les échanges entre les peuples et les civilisations. Véritables autoroutes, ils facilitent la circulation des biens et des hommes. Avec la mondialisation, ce rôle s’est amplifié et complexifié. Cette étude vise à analyser comment les mers et les océans sont devenus des vecteurs majeurs de la mondialisation des échanges. Nous explorerons de quelle manière ces vastes étendues d’eau ont favorisé la multiplication des échanges à l’échelle mondiale, en mettant en évidence certains lieux particulièrement stratégiques. Pour ce faire, nous nous appuierons sur les documents fournis afin d’analyser les facteurs qui ont contribué à faire des mers et des océans des vecteurs privilégiés de la mondialisation, mettre en évidence les lieux stratégiques qui concentrent les échanges maritimes et les enjeux qui y sont liés.

Le premier document présente une vision globale des océans comme les artères essentielles du commerce mondial. Près de 90% du commerce mondial transite par les voies maritimes. Ce document met en évidence l’importance stratégique des voies maritimes, des zones d’exploitations, des ressources marines et principaux ports mondiaux. Ports qui sont les interfaces entre le transport maritime et les autres modes de transport. Les mégaports, comme Shanghai ou Rotterdam, sont des plateformes logistiques cruciales pour le commerce mondial. Il souligne l’importance des principaux axes maritimes qui relient les continents. On y retrouve les grands canaux (Suez, Panama) et les détroits (Ormuz, Gibraltar) qui jouent un rôle crucial dans le transport maritime mondial, raccourcissant ainsi considérablement les trajets maritimes entre l’Europe et l’Asie. Ces détroits et canaux contrôlent les flux maritimes et revêtent donc une importance stratégique majeure. Le détroit d’Ormuz par sa position géographique unique entre le Golfe Persique et la mer d’Oman constitue une voie maritime cruciale pour le transport maritime mondial. Cette étroite voie maritime revêt une importance stratégique capitale en raison de l’énorme volume d’hydrocarbures qui y transitent. Les raisons de cette importance sont multiples. Tout d’abord, les pays riverains du Golfe Persique tels que l’Arabie Saoudite, l’Iran et l’Irak abritent d’immenses réserves de pétrole. Le détroit d’Ormuz est le principal point de sortie de ces hydrocarbures vers les marchés mondiaux. Ensuite, comme les chiffres le démontrent dans l’extrait de “Libération du 04 août 2019”, ils sont sans appel. Plus d’un quart du pétrole transporté par voie maritime transite par ce détroit. Ce qui en fait l’une des routes maritimes les plus fréquentées au monde. En effet, cette fréquentation intense vient du fait que ces routes maritimes relient la Chine au Moyen Orient et l’Europe aux Etats-Unis. Ces voies assurent le transit de 75% des exportations de l’Union Européenne soulignant ainsi son importance stratégique pour l’économie européenne. De plus, la multiplication de ces échanges par voie maritime est généralement moins doûteux que les autres modes de transports pour les marchandises volumineuses d’une part, et d’autre part à la standardisation des conteneurs. Cela est un avantage de grande importance. Dans cette première partie, nous avons pu constater que si les mers et océans sont des atouts majeurs pour la mondialisation, leur exploitation doit se faire de manière durable pour préserver les écosystèmes marins et garantir la pérennité du commerce mondial.[pic 2]

Les océans renferment également d’importantes ressources minérales telles que les hydrocarbures (pétrole, gaz minéraux, ressources halieutiques) qui font l’objet de convoitises. Ces ressources représentent une part importante de la population énergétique mondiale mais l’exploitation des ressources marines soulève de nombreux enjeux comme la surpêche. En effet, l’épuisement de certaines espèces menace la biodiversité marine et les moyens de subsistance des populations côtières. C’est pour cela que les Etats côtiers revendiquent des

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ZEE (Zones Économiques Exclusives). Ces ZEE disposent de droits souverains exclusifs pour exploiter les ressources naturelles, effectuer des recherches scientifiques et construire des installations (ex: Plateformes pétrolières, éoliennes offshore). De plus, la militarisation permet de sécuriser l’exploitation de ces ressources et de les protéger contre les concurrents. En effet, le détroit d’Ormuz est une zone sensible. Il est exposé à de nombreux risques tels que les tensions géopolitiques. Les relations tendues entre l'Iran et les Etats-Unis rendent la zone instable. Il est possible de voir émerger des conflits armés comme la piraterie maritime qui constitue une menace pour la sécurité des navires et des équipages, et de plus, des tensions diplomatiques à l’échelle mondiale. C’est pourquoi, une vigilance constante est assurée pour la communauté internationale. Autres enjeux majeurs liés à l’exploitation des ressources marines, la pollution marine. Dû aux activités humaines (industrie, agriculture, transports maritimes) qui polluent les océans, mettant en danger les écosystèmes marins et le changement climatique. L’acidification des océans et la hausse du niveau de la mer menacent les écosystèmes côtiers et les ressources marines. Pour palier à ces enjeux, il est indéniable d’assurer une exploitation des ressources marines, et pour cela, il est nécessaire de mettre en place des quotas de pêche en limitant les captures, pour permettre aux populations de poissons de se reconstituer. Protéger les zones les plus fragiles et protéger la biodiversité en créant des aires marines protégées. Développer des technologies de pêches sélective en réduisant les captures accidentelles d'espèces non ciblées. Lutter contre la pollution marine en réduisant les rejets de polluants dans l’océan.

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