La limite nord/sud

La limite nord/sud est le nom donné à une ligne imaginaire séparant, dans les années 1980, les pays développés (du nord) des pays en voie de développement (du sud). En réalité, elle ne correspondait que peu à une limite entre l'hémisphère nord et l'hémisphère sud, mais plus à une ligne illustrant les inégalités de développement. En effet, les villes du nord ont bénéficié de conditions propices pour un développement et une métropolisation rapide par rapport aux villes du sud qui ont accusé un retard sensible, cependant, à l’heure actuelle, il apparaît que certaines villes du sud tendent à rattraper leur retard et même à concurrencer les villes du nord.

Ainsi, nous montrerons comment les villes du nord ont bénéficié d’un développement plus important que les villes du sud à l’aide de certains facteurs, et comment les villes du sud rattrapent leur retard.

Dans cette perspective, nous verrons dans une première partie l’influence de l’environnement dans lequel les villes cherchent à se développer, ensuite, nous étudierons les décisions politiques prises par ces villes pour se développer et dans une troisième partie les infrastructures mises en place par ces villes pour continuer à gagner de l’importance.

L’environnement

Premièrement, l’environnement dans lequel les villes se développent est primordial pour permettre un bon développement.

Par exemple, la richesse des sols où les villes s’installent est très importante, notamment les minerais comme le charbon ou le fer qui sont essentiels pour la construction et le fonctionnement d’infrastructures ou de machines. Les villes du nord, elles, disposent de pétrole, avec par exemple la ville de Williston aux États-Unis ou Nefteïougansk en Russie. Nous pouvons aussi retrouver dans les villes du nord d’autres ressources telles que le fer et le charbon, utilisé notamment pour faire fonctionner les machines à vapeur, conduisant à la création de trains et de bateaux. Ces ressources naturelles ont permis aux villes du nord de se développer et gagner de l’importance dans le monde. Par ailleurs, les villes du sud et leurs sols sont aussi très fournis, particulièrement en pétrole et en fer, avec par exemple la ville de Riyad en Arabie-saoudite ou Tindouf en Algérie. Cependant, ces villes n’ont pas pu directement bénéficier de ces ressources à cause de certaines raisons. Aussi, les sols des villes du sud sont connus pour regorger de métaux et pierres rares convoitées par le monde entier comme l’or à Johannesburg en Afrique du Sud ou encore le diamant à Tshikapa à la république démocratique du Congo.

Par ailleurs, le climat présent dans les villes est aussi primordial pour en permettre leur développement. En effet, les villes du nord, bénéficient d’un climat leur permettant de cultiver la terre et produire de la nourriture rapidement, ce qui leur a permis d’obtenir un mode de vie stable et une sécurité alimentaire permettant aux hommes de penser à autre chose que de changer de lieux pour trouver de la nourriture, et cette sédentarisation rapide à permis aux villes de se construire et se développer très rapidement. Contrairement, les villes du sud, elles, possèdent un climat aride où l’eau manque et la terre est sèche, ne leur permettant pas de se nourrir stablement, empêchant de se consacrer au développement de la ville.

La topographie est aussi un critère important pour le développement des villes, en effet, la proximité à l’eau, les montagnes et les plaines influencent le développement des villes. Par exemple, nous pouvons remarquer que les villes les plus importantes sont situées proche de l’eau sur une terre plate, comme par exemple la ville de New York aux États-Unis. Alors que les villes situées autour de montagne et loin de l’eau ont tendance à être disparate comme par exemple la ville de Mexico qui concentre une forte pauvreté.

Nous avons donc vu que l’environnement dans lequel les villes étaient installées influence le développement de celles-ci.

Deuxièmement, les décisions politiques prises par les villes ont permis le développement de celles-ci.

Par exemple, de nombreuses villes et pays, assez riches, décident de répandre l’accès à l’enseignement en construisant de nouvelles écoles ou en les rendant gratuites, ce qui permet la transmission de connaissance et d’assurer l’avenir des villes. Par exemple, Édimbourg, capitale de l’Écosse, a rendu les frais de scolarité gratuits. Dans les villes du sud, l’accès à l’école est beaucoup plus compliqué, car les villes ne possèdent pas la richesse ni les matériaux nécessaires pour étendre l’accès à l’école et donc de nombreuses familles ne peuvent pas envoyer leurs enfants à l’école

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