Pamphile, La B ruyère, les Caractères
Dissertation : Pamphile, La B ruyère, les Caractères. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar s.kania • 3 Février 2024 • Dissertation • 375 Mots (2 Pages) • 130 Vues
PAMPHILE
Au XVII siècle c'est le mouvement du classicisme qui domine en prônant une doctrine, celle de plaire et d'instruire. C'est pour cela que La Bruyère publie Les Caractères en 1688, celui-ci est un auteur classique qui s'inspire de son prédécesseur grec : Théophraste. Cet ouvrage, représentant de la comédie sociale, a pour but d'enseigner à ses lecteurs comment être un honnête homme a la cour de Versailles pendant le règne de Louis XIV, tout en les amusant et en les faisant rire. Il dresse donc tout une série de portrait présentant des contre modèles vis avis de la société. Son constat est pessimiste envers l'être humain qui est égoïste, vaniteux et hypocrite.
Ici, « Pamphile » se situe dans le livre intitulée « Des Grands ». L'auteur dresse le portrait d'un courtisan imbu de lui-même qui se ridiculise par son incohérence.
J’ai trouvé intéressant la manière dont dans ce texte Labruyère fait une satire des courtisans
Le portait peut se décomposer en deux mouvements. Tout d'abord, la première partie suit le premier paragraphe et nous présente un personnage ridicule, Pamphile. Le second mouvement correspond au second paragraphe ; il élargit la critique a tous les courtisans
Cette caricature de La Bruyère débute par le portrait d'un personnage bien identifié,
Pamphile. On ressent l'ironie de l'auteur qui dépeint un homme qui se trompe sur lui-même, qui se pense important mais qui est ridicule.
Le deuxième paragraphe le met en scène dans diverses situations dans lesquelles il paraît incohérent, étrange, et bien éloigné de l'image du gentilhomme qu'il cherche à montrer.
La Bruyère passe de la description d'un homme en particulier, Pamphile, à un type d'homme, le Pamphile. Il finit par multiplier les Pamphiles à la cour. Alors, nous comprenons qu'il effectue une satire de la cour, de ses mœurs et des courtisans. Il les dépeint comme des personnages vides, qui à force de jouer se perdent dans leurs comportements hypocrites et intéressés.
Si La Bruyère insista dans son œuvre sur l'hypocrisie et la fatuité des courtisans, il ne fut ni le premier, ni le seul. Du Bellay, dans son sonnet 150 tiré de son recueil Les Regrets publié en 1558 (« Seigneur, je ne saurais regarder d'un bon œil... ») dénonce sans fard le comportement des courtisans.
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