La Restauration en France
Synthèse : La Restauration en France. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Soline Picod • 3 Janvier 2024 • Synthèse • 713 Mots (3 Pages) • 94 Vues
Correction : Analyse de document n°1
Sujet : La Restauration en France
Consigne : Après avoir présenté le document, vous vous demanderez comment l'auteur défend-t-il
la Charte de 1814 ?
Vous montrerez que, pour l'auteur, la Charte de 1814 est un texte de compromis et de réconciliation
entre partisans de Révolution, de la liberté et de la République d’une part et de l’autorité, de l’ordre
et de la monarchie d’autre part.
Intro :
En 1814, Louis XVIII succède à Napoléon, exilé à l'île d'Elbe. La Restauration est une période de
transition qui impose un compromis entre un double héritage, celui de l’Ancien Régime et celui de
la Révolution et des Lumières. C’est par l’octroi de la Charte 1814 que Louis XVIII aborde ce
compromis. Celle-ci instaure une monarchie constitutionnelle. Le roi y conserve un certain nombre
de pouvoirs mais les partage avec des députés (Deux chambres). Il préserve également les libertés
individuelles octroyées par la Révolution. Le document porté à l'étude est un article du Journal des
Debats, publié le 4 octobre 1814. Francois-René de Chateaubriand, royaliste et ministre de Louis
XVIII, y défend la Charte. Ainsi, comment l'auteur défend-t-il la charte de 1814 ?
I- Tout d'abord, à travers son article, Chateaubriand nous explique que cette charte conserve
des acquis révolutionnaires, ce qui séduit les libéraux et les républicains.
1ère idée : La Charte de 1814, mise en place par Louis XVIII, établit une monarchie
constitutionnelle. Le souverain qui vient de s’asseoir sur le trone grace aux puissances du congrès
de Vienne et non aux Francais doit faire preuve de prudence et préserver certains acquis de la
Révolution francaise : « les Francais se sont accoutumés à penser librement sur tous les sujets ».
Effectivement, les Lumières puis la Révolution francaise de 1789, ont accoutumés les francais aux
idées de libertés et d'égalités, chers aux libéraux et aux républicains.
2ème sous-partie. Louis XVIII reste donc fidèle aux idéaux des Lumières : « les partisans du
gouvernement moderne parlent au nom des Lumières » et accepte par exemple la séparation des
pouvoirs et une Chambre des députés élue au suffrage censitaire. Chateaubriand affirme enfin que
Louis XVIII est un souverain tourné vers l’avenir et non le passé, symbolisé par la féodalité : « nous
ne voulons pas
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