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Commentaire composé sur la princesse de Clèves

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Par   •  2 Avril 2023  •  Commentaire de texte  •  1 257 Mots (6 Pages)  •  243 Vues

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Commentaire composé :

 Objet d’étude : Le Roman du XVIII au XXI siècle :

        Mme de Lafayette est l’auteur de l’extrait que nous allons étudier. Celui-ci a été tiré du roman nommé La Princesse de Clèves. Ce livre est paru en 1678 et c’est plus précisément un roman psychologique. Mme de Lafayette appartient au classicisme. L’histoire qui se déroule dans le livre à pour contexte la cour et donc la partie bourgeoise de la société de cette époque. Cet extrait est situé dans la première partie du roman donc au début de ce dernier. Dans ce texte, Mme de Chartre, annonce à sa fille, la Princesse de Clèves, qu’elle a repéré depuis déjà quelque temps que cette dernière avait de l’inclination pour le duc de Nemours alors qu’elle a déjà un mari, le Prince de Clèves. Cette déclaration est très difficile pour la fille tout comme la mère qui paraît se situer près de ces derniers jours. Nous nous demanderons comment Mme de Chartres en montrant les dangers encourus par sa fille va-t-elle se faire encore une fois bonne conseillère. Pour répondre à cette problématique nous allons tout d’abord voir les dangers dans lesquels se situe la Princesse de Clèves puis nous traiterons du discours de conseillère de Mme de Chartres.

        Mme de Chartres qui veut protéger sa fille des galanteries met donc en évidence les dangers dont La Princesse de Clèves est entourée. En premier temps, les mots « périls » et « malheur d’une galanterie » que nous retrouvons au début et à la fin montre le fait que Mme de Chartres veut faire retenir ceci à sa fille. En second temps nous remarquons la métaphore « vous êtes sur le bord du précipice » donne une version imagé ce qui donne de l’ampleur aux circonstances dans lesquelles Mme de Clèves se situe. Puis cette métaphore est suivie des deux hyperboles « grands efforts » et « grandes violences » ce qui vient d’autant plus accentuer l’image que nous venons d’obtenir. Pour finir si nous associons cette image au mot « inclination » que nous pouvons remarquer à la ligne 2 on peut obtenir au lieu du sens de l’attirance amoureuse le fait de s’incliner, se pencher et faire ceci au dessus du précipice pourrait être fatale pour la vertu que sa mère lui a inculquer.

        Mme de Chartres va malgré tous insister sur le danger en utilisant différents procédés. Pour commencer nous avons plusieurs négations, « je ne vous demande point de me l’avouer » l3, « je ne suis plus en état de […] vous conduire » l3,4, « Je ne vous en ai pas voulu en parler d’abord » l5, celles-ci montrent que la mère n’attend aucune réponse et que son état est tellement déplorable que prise de parole presse et est très difficile surtout pour un tel sujet. Ensuite nous avons à la ligne 10 « trop rudes et trop difficiles », ceci est un pléonasme, il vient mettre en évidence et insister sur la difficulté de réussir à conserver les valeurs que Mme de Chartres à inculquées à sa fille, c’est à dire la vertu, la méfiance envers les hommes… Pour finir nous remarquons l’expression « Mme de Clèves fondait en larmes » l16 qui pointe du doigt le choque provoqué chez la Princesse de Clèves par les propos que Mme de Chartres lui a tenue ; c’est comme-ci elle était tellement choquée qu’elle pleurait au point d’en disparaître.

        Nous venons ainsi de pointer du doigt tous les dangers que selon Mme de Chartres la Princesse de Clèves fait face mais nous allons maintenant voir comment malgré ces menaces Mme de Chartres arrive à se faire conseillère.

        Mme de Chartres va convaincre sa fille de ne pas céder à son inclination en lui présentant plusieurs arguments : penser à sa vertu, ce que mérite le Prince de Clèves mais aussi le respect de sa mère.

        Nous allons nous concentrer sur les conseils que Mme de Chartres donne à sa fille et aussi sur qualités qu’elle doit exploiter. A la ligne 6 et 7 nous avons « il faut de grands efforts et de grandes violences pour vous retenir », ici nous avons donc 2 hyperboles avec les adjectifs « grands » mis en plus de ceci au pluriel ce qui vient insister sur la force mentale que la Princesse de Clèves possède. Par la suite nous retrouvons des verbes de pensé à la 2ème personne du pluriel à l’impératif : « Songez »l7, « songez »l7, « pensez »l8 de plus nous avons un parallélisme entre « Songez ce que vous devez à votre mari » et « Songez ce que vous devez à vous-même » ; tout ceci est donc une invitation pour la Princesse de Clèves à réfléchir. Puis si nous prenons en compte tous les verbes au présent à la 2ème personne du pluriel : « songez », « devez », « songez », « devez », « pensez », « allez », « ayez », « retirez », « obligez », « craignez ». Tous ces verbes donnent un  rythme et fait comme une sorte de compte à  rebours où plus on avance, plus on obtient des précisions. Peu à peu on passe de verbes de pensée à des verbes de mouvement, ce qui d’après moi met en place la démarche à suivre pour éviter les lourdes conséquences qui pourraient atteinder les valeurs que Mme de Chartres à inculqué à sa fille la princesse de Clèves depuis toujours.

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