Commentaire excipit Princesse de Montpensier

Femme de lettres appartenant à la noblesse,  Mme de Lafayette a fréquenté toute sa vie les cercles mondains et littéraires, ainsi que l’entourage de la cour. Son roman le plus célèbre, La princesse de Clèves, s’achève par la mort paisible et pieuse de l’héroïne. Mais quelques années avant en 1662, elle écrit La princesse de Montpensier, petit roman historique dans lequel elle évoque la passion amoureuse qui s’empare du personnage principal. Mariée au prince de Montpensier, la princesse succombe à son inclination pour le duc de Guise, tandis que le comte de Chabannes, amoureux malheureux de la princesse est pris pour son amant sur un malentendu. L’extrait à l’étude constitue l’excipit du roman, qui s’achève sur la mort de l’héroïne s’accompagnant d’une tragédie historique et d’une morale.

Nous pouvons nous demander comment le dénouement tragique et efficace de ce roman nous livres une morale?

Afin de répondre à cette problématique, nous allons, dans une premier temps, analyser l’efficacité du dénouement tragique et dans un second son analyse de l’homme et du monde et sa morale.

Nous pouvons remarquer dans un premier temps que le style de Lafayette reste reconnaissable. En effet, elle respecte le dénouement traditionnel des romans. Nous avons les sorts des personnages principaux tels que le duc de Guise, le prince et la princesse de Montpensier. De plus, l’auteur fais partie du mouvement de la préciosité, ligne de conduite à suivre avec des étapes bien précises. Nous pouvons le percevoir à travers le style de l’écrivaine sec et bref. Ce style est perçue dans la faible masse textuel et l’accumulation d’événements tels que « l’ingratitude » du duc de Guise, la mort de son « plus parfaite ami » et la trahison de son mari mais malgré cela nous avons le sorts des personnages. La préciosité c’est aussi éviter les sujets qui sont mal vus pour le 16e siècle comme la mort. En effet, elle respecte la bienséance en décrivant la mort de l’héroïne en une ligne. Ce texte est également composé d’un registre tragique qui est notamment remarquable à travers l’utilisation de l’hyperbole « la violence du mal », Lafayette, ici, compare l’amour à la violence. La maladie de la princesse passe de physique à moral. En effet, au début du texte, elle sort d’une maladie physique mais avec l’accumulation d’événements ,elle ne supportera pas ces annonces et en meurt de chagrin. De plus, la registre tragique est aperçue par la force supérieur qui soumet la princesse durant tout le passage, celle de l’amour. Celle-ci est accentué par l’utilisation des superlatifs et des hyperboles. Son impuissance à cette force est montrée par l’utilisation de la forme passive: « la raison lui revint » ou encore « la santé lui revenait ». Enfin, la dimension tragique est développée a travers la mort de Chabannes qui décède soit injustement, parce que ce sont les personnages les moins détestables qui meurent, ou parce qu’il s’est suicidé. Sa mort est montré comme absurde car Chabannes est convertis au catholicismes mais meurt en tant que protestant. A travers ce dénouement tragique raconté de manière efficace, Lafayette nous donnes son analyse du monde et de l’homme et nous pouvons donc en tirer une morale.

En effet, elle nous montres à travers l’exemple

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