Commentaire Excipit La peau de chagrin

Idée de plan :

1. Une opposition paradoxale des descriptions des deux personnages

1. Raphaël décrit comme étant vivant
2. Pauline décrite comme étant morte
3. Un paradoxe annonciateur d’une scène de folie ⇒ On reste dans un univers assez fantastique, proche de celui présent dans les passages étudiés en cours. Ce paradoxe accentue le mal-être mental de Pauline, et peut être la cause de cet élan de folie de la part de Pauline. Il annonce la folie de pauline a venir.

Transition : lorsque Raphaël se réveille, la dimension de la scène change du tout au tout...

        2) Le changement brutal d’une passion qui se transforme en folie

1. La folie de Raphaël
2. La folie de Pauline causée par celle de R
3. La passion, cause de la mort de R.

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        Intro : Nous allons aujourd’hui vous présenter un extrait de : “La Peau de chagrin”, roman écrit par Balzac en 1831. Dans l’extrait en question, Honoré de Balzac narre les derniers instants de Raphaël en utilisant aussi bien une description narrative de la scène, qu’un dialogue passionné entre le jeune homme et sa bien aimée Pauline.

On remarquera qu’à travers l’aspect narratif de la scène et les courtes répliques de dialogue, le rythme de celle-ci devient de plus en plus rapide, et on perçoit une vraie intensité, comme si la scène se jouait devant nous.

        LECTURE DE L’EXTRAIT

        Cet extrait se situe dans le chapitre nommé “L’Agonie”, du livre de Balzac.

Ce titre est en fait assez annonciateur, car le mot “Agonie” vient du latin “agonia”, lui-même venant du grec ancien “agônìa”, signifiant “combat, concours”. Ainsi, dans ce chapitre, on peut dire que Raphaël mène un combat contre la mort elle même, à force de l’avoir défiée (ce qui se rapporte en quelques sortes au mot “concours”).

        Dans un premier temps, afin d’analyser cette scène de manière précise et complète, nous allons parler de la folie commune des deux personnages, notamment la folie de Raphaël, et celle de Pauline.

Ensuite, nous parlerons de l’amour mortel qui lie les deux personnages jusqu’à la mort de Raphaël. Pour cela nous évoquerons la passion amoureuse, le voeu mortel du maître du Talisman, et enfin la mort tragique de celui-ci.

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PB: Comment Balzac clôture-t-il ce roman en mélangeant folie et passion amoureuse?

1. Une opposition paradoxale des descriptions des deux personnages

1. Raphaël décrit comme étant vivant

• Description de Raphaël, mourant, avec l’utilisation du vocabulaire de la vie :

→ cl. des couleurs : les joues de Raphaël sont « blanches » mais colorées d'un « rose » intensifié par l'adjectif « vif », sa bouche est « vermeille » (couleur du sang, donc de la vie).

→ cl. de la sérénité : Son visage « tranquille et reposé », il fait preuve d'un « bon sommeil », et son souffle est, contrairement à celui d'un mourant « égal et pur».

→ c.l de la vie elle-même : “resplendissait de beauté”, “la vie était en fleurs”.

⇒ Cela montre un grand paradoxe entre l’état de Raphaël et la manière dont il est décrit.

• Description de Raphaël avec un vocabulaire de l’âge:

        → Il paraît immortel : “centenaire”, “longs-jours”, “rustique”.

⇒ accentue le paradoxe pck les jours de R sont comptés, voire même ses minutes (si j’ose dire mdr), et pourtant il est décrit comme quelqu’un d’immortel.

• Description de R avec un vocabulaire religieux :

        → c.l de la religion  “prophète”, “terre promise”

⇒ R se rapproche de l'au delà, il se rapproche de la mort.

R est vulnérable (face à la mort peut être?) : “jeune enfant endormi sous la protection de sa mère”

⇒ R décrit comme emplit de vie, innocent et vulnérable ⇒ L’opposé de ce qu’il est

1. Pauline décrite comme étant morte

• Description de Pauline avc c.l du fantastique : “figure blanche”, “longs cheveux noirs”, “ombre”, “vêtue de blanc”.

        → On observe également un clair-obscur (“à la lueur de la lampe”, “ombre”) ce qui accentue l’ambiance fantastique de l’extrait.

• “ange descendu des cieux” (début 2ème page), P amène R vers le ciel, vers la mort, et c’est confirmé comme P est indirectement la “raison” de la mort de R.

⇒ En ft Pauline est décrite de manière surréaliste, elle semble irréelle, comme si elle faisait partie du rêve de R. Cela fait douter le lecteur : qu’est ce qui est vrai, et qu’est ce qui ne l’est pas ?

Conclusion partielle :

⇒ On peut ainsi dire que dans la première partie presque seulement descriptive de l’extrait, R est décrit totalement de façon opposé à Pauline. Vivant/morte, Heureux/Triste, Et ce paradoxe accentue une dimension fantastique du récit, retrouvée dans les autres extraits étudiés. Enfin on peut dire que Balzac rend le lecteur douteux sur les évènements qui se présentent devant lui : Est ce que Pauline est réelle ? N’est ce pas une hallucination de R, souffrant ?

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