Arguments principaux d’Alcools, Guillame Apollinaire 1913
Compte rendu : Arguments principaux d’Alcools, Guillame Apollinaire 1913. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar edel123456 • 14 Juin 2023 • Compte rendu • 492 Mots (2 Pages) • 244 Vues
Arguments principaux d’Alcools, Guillame Apollinaire 1913
refus des conventions littéraires, jugées étouffantes :
- organisation du recueil :
- diverses longueurs : « Zone » poèmes de plusieurs dizaines de vers, « Chantre » poème d’un seul vers
- certains poèmes en section , d’autres non : cycle de Marie Laurencin éclaté (« Zone », « Le pont Mirabeau », « Marie »), section des Rhénanes (« Nuit Rhénane », « La Loreley »)
- écriture diverse :
- niveaux de langue : registre familier (« Juliette Blaesius qui rote » dans « Shinderhannes ») registre soutenu spécialisé (« l’ancolie » dans « Clotilde »)
-différentes langues : ancien français (« l’huis » dans « Saltimbanques »), noms allemands (« les femmes »)
rejet des démarches rationnelles :
- la modernité poétique se libère de la raison qu’elle laisse à la presse et au roman :
- images défiant la raison (« tu recules aussi dans ta vie lentement » dans « Zone ») goût pour le rêve
- le surréalisme rejette le passé rationnel, Apollinaire forge le mot « surréalisme » dans la préface des Mamelles de Tiresias.
recherche à saisir la modernité du monde :
- un monde transformé par l’urbanisation et l’industrialisation :
- « Zone » « les troupeaux d’autobus mugissants », « Mai » l’éloignement des Tziganes,
- la ville devient motif poétique, (« un soir de demi-brume à Londres » dans « La chanson du mal-aimé »)
- fait entrer la publicité, la compare à la poésie : « Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut / voilà la poésie ce matin »
le passé :
- formes poétiques :
- musicalité (Verlaine) avec la chanson du mal-aimé
- les diérèses (« Et comme l’espérance est violente », dans « le pont mirabeau »)
- la versification : alexandrin (« Rhénanes »), mètre le plus employé, et l’octosyllabe (« La chanson du mal-aimé ») François Villon
- images du « monde ancien »
- « Le Larron » cf tragédie grecque
- «Le larron » cf bible, Moïse , « un homme bègue ayant au front deux jets de flammes »
- thèmes intemporels
- lyrisme : la femme, ses rencontres
- temps qui passe : image de l’eau dans « le pont mirabeau »
- la nature :
Un poète qui s’invente à travers Alcools :
- une poésie personnelle :
- poèmes de ses amours malheureuses,
- poème sur son passage en prison (pour vol au Louvre) « A la Santé » « Dans une fosse comme un ours »
- il invente son identité
- pas de père, mère aristocrate déchue : choisit son dernier prénom Apollinaire (cf Apollon dieu poésie)
Le lyrisme chez Apollinaire :
- mythe d’Orphée : se retourne sur ses amours perdues, comme Apollinaire.
- La fuite du temps : ruptures sentimentales, absence de ponctuation « Viene la nuit sonne l’heure, les jours s’en vont je demeure » « le pont Mirabeau »
Alcools, le reflet de son engagement dans la modernité artistique :
- soutient les peintres d’avant-garde : Picasso
- publie un ouvrage de critiques d’art
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