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« les Colchiques », Alcools d’Apollinaire, 1913

Fiche : « les Colchiques », Alcools d’Apollinaire, 1913. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  29 Juin 2018  •  Fiche  •  1 001 Mots (5 Pages)  •  846 Vues

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FICHE FRANÇAIS

Texte 8 : « les Colchiques », Alcools d’Apollinaire, 1913

Introduction :

Lorsque Apollinaire fait paraitre Alcools il propose une somme poétique sur 15 ans

Sa poésie relate les événements marquants de sa vie et surtout douloureux

Le poème « les Colchiques » écrit en 1902 fait partie du cycle rhénan, il rend compte de son séjour en Allemagne et son amour pour Annie Playder

Il évoque tout ça par l’image de la femme fatale, associée à une fleur vénéneuse et à l’automne, saison chère à Apollinaire

→ Comment Apollinaire exprime-t-il toute sa douleur face à se sentiment non partagé ?

Le septain

le thème de l’empoisonnement par la fleur automnale, colchique, est abordé dès le 1er vers → l’alexandrin avec l’adj. « vénéneux » à la césure

l’attention est attirée par sa place et sa résonance avec l’adj. « joli »

le « mais » adversatif devrait introduire une notion négative

cet illogisme dans la place des adj. → met en valeur le thème de l’automne et donne un caractère étrange au vers

le thème de l’automne est mis en place en fin de 1er vers

la saison est mentionnée 3 fois et toujours à la même place

elle est associée à l’adj. « joli » → caractère mortifère associé à la beauté

en un seul alexandrin Apollinaire nous présente ses 3 sources d’inspi. → le colchique qui est une représentation de la femme fatale en adéquation avec l’automne, saison mortifère

les vers 2 et 3 montrent une image inattendue et humoristique

la mention des vaches → étrangeté du texte avec ce rapprochement implicite de ces animaux avec le poète → auto-dérision

connotation grave avec l’adv. « lentement » + assonance en « an » → caractère progressif de l’agonie

initialement ces deux vers ne faisaient qu’un, les dissocier brise la structure du sonnet avec 14 vers → le sonnet qui est l’expression du sentiment amoureux, nous montre ici la rupture amoureuse

le passage d’un registre mélancolique à humoristique confirme la volonté de brisure

le thème féminin se développe implicitement au v.4 et explicitement au v.5 → son apparition se fait de manière détournée avec la métonymie du « cerne »

la femme est aussi associée à cette fleur, commune mais aussi dangereuse → le colchique

le genre masculin du mot → ambiguïté, ambivalence

le rejet au v.5 de « y fleurit » + assonance en « i »→ puissance de la fleur

comparaison au v. 5 « comme cette fleur-là » → accentue l’aspect mauvais

«adj. « violâtre » v.6 avec le suffixe péjoratif → couleur qui n’est pas pure telle la femme

la série de comparaisons v.6, 7, 8 → système analogique liant la femme, à la fleur et à l’automne

v.7 est un bilan qui clôt le septain → chute du poème

la femme est associée pour la 1ère fois à des adjs. poss. « ma vie » et « tes yeux »

le caractère de l’empoisonnement est inévitable avec un rythme 3/3/3/3 → rythme cardiaque

rapprochement avec les v.2 et 3 → avec humour il rapproche les vaches à lui même

on peut suggérer qu’il rumine son chagrin de façon obsessionnelle

Le

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