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Le droit et les mots

Résumé : Le droit et les mots. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  12 Octobre 2023  •  Résumé  •  1 804 Mots (8 Pages)  •  267 Vues

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Introduction :

« Aller au-delà des mots nous permet d’en voir les symboles. », Leo Nardecchia, dans ce monde complexe qu’est le Droit, les mots sont bien plus que de simple outils de communication. Cette citation peut être nuancer, en allant jusqu’à dire que c’est en allant chercher dans la racine des mots, comprendre leur sens profond que les milliers voir les millions de juristes leur ont attribué au fil des siècles, que cela permettrait d’en acquérir la juste valeur de chacun d’entre eux.

Dans le contexte de cette dissertation, « le Droit », dans son sens objectif, peut être compris comme étant un ensemble de règles, ensemble de normes destiné à organiser, à régler et à régir les rapports entre tout les individus d’une même société et d’une époque donné.

Mais qu'entendons-nous vraiment par « mot », en d'autres termes, comment pouvons-nous définir ce terme ? Très simplement, le terme « mot », désigne l'unité de base du langage écrit et oral, composée de lettres ou de sons, utilisée pour exprimer une idée, un objet ou une action. Y

Sans oublier, que le terme « et » induit la nécessité d’opérer une étude croisée des deux éléments « Droit » et « Mot ». Cette dissertation sera donc axé exclusivement sur ces deux termes de façon à ce qu’il forment une seule unité.

Le sujet invite à mesurer l’importance des mots pour le Droit. Les mots ont toujours été un mode d’expression du droit, que ce soit à l’oral ou à l’écrit via : dans les sociétés anciennes, le droit s’exprimait par le biais de la coutume oral, et très rapidement les mots passèrent aussi à l’écrit, notamment dès -2100 avec l’apparition du Code d'Ur-Nammu.

Avec l’importance et la nécessité de l’utilisation des mots dans le domaine du Droit, cela amène à se pencher sur le questionnement suivant : en quoi le Droit ne peux se passer des mots pour sa pleine expression ?

L’expression du Droit se faisant par les mots s’effectuent donc de deux manières profondément différentes : d’un côté l’écrit, de l’autre l’oral. C’est pourquoi il résultera d’une première partie concernant les mots pour définir le Droit à l’écrit, tandis qu’un seconde partie se consacrera à l’expression la plus vivante du Droit, l’oralité via les mots.

I- Les mots pour définir le Droit à l’écrit

Dans cette analyse portant sur le Droit à l’écrit, la diversité des mots permet de définir le Droit (A) doit être dépassé pour voir apparaître les limites des mots pour définir le Droit (B).

A. La diversité des mots permet de définir le Droit

L’existence du Droit à l’écrit se traduit aujourd’hui par le code civil, le code pénal, code de procédure pénale, … On retrouve des caractéristiques similaires entre ces différends codes et un dictionnaire, leur but est de recenser des mots/phénomènes et donner leur définition. Dans le Droit ce principe de définir les « mots » est fondamental, chaque mots en Droit ça avoir un sens précis, afin de pouvoir l’utiliser dans une situation elle aussi précise. C’est pourquoi il est peu commun que deux mots en Droit expriment exactement la même idée. Le Droit va fonctionner fréquemment à l’écrit via des classifications, souvent par dichotomie : un principe va découler en deux éléments, qui eux même découleront parfois en deux éléments. Par exemple, les « personnes » vont être séparé en deux catégories : les « personnes physiques » et les « personnes morales », qui seront par la suite séparé en une catégorie dite « ouverte » et une catégorie dite « fermé ». Grace à cette dichotomie, l’expression des mots à l’écrit permet une certaine précision dans la rédaction des règles de Droit et donc une meilleur application de la loi dans des situations particulières et/ou rare. De plus, le Droit est une science, une science sociale qui au même titre des sciences dites dures, elle requiert une extrême précision dans son exécution. En effet, la rédaction des codes, des termes juridiques, nécessite des dizaines voir des centaines de juristes, dans le but de trouver et d’établir la définition la plus « pure » :« qui ne renferme aucun élément mauvais ou défectueux ». De plus, ces définitions prennent une légitimité encore plus importante avec le temps : une définition encré dans les ages, ayant été que très peu voir jamais modifié, va se voir remettre une autorité supérieur, et donc connu de tous les juristes, la rendant donc quasiment irréfutable.

En outre, les mots à travers le Droit écrit permettent une qualification nette et précise des termes juridiques, les « mots » ont un sens et c’est dans le Droit que cette affirmation prend tout son sens (« citation » personnel).

Malgré la forte précision des mots pour définir le Droit à l’écrit, les mots possèdent des limites pour définir le Droit.

B. Les limites des mots pour définir le Droit

« En droit le mot juste n’est pas un juste un mot », Jean-Louis Respaud, cette citation invite à prendre du recul sur « le mot juste », cette citation semble souligner le fait qu’il n’y a pas de « mot parfait », répondant parfaitement à une situation. Effectivement, les codes vont déterminer des termes généraux, mais qui doivent s’appliquer à des cas particuliers, créant ainsi un paradoxe. Par ailleurs, après avoir évoqué les sciences dures possédant des similitudes avec les sciences sociales dont fait parti le Droit, ici cela va être tout l’inverse. Là où lorsque les sciences dites dures ont acté une découverte, un théorème, il est irréfutable (jusqu’à ce qu’on le prouve le contraire) et pour la majorité perdure dans

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