Théorie libérale du développement
Fiche de lecture : Théorie libérale du développement. Recherche parmi 301 000+ dissertationsPar Hassan Abou Brahim • 3 Mars 2023 • Fiche de lecture • 893 Mots (4 Pages) • 206 Vues
Dans le présent article, on présente une synthèse de la théorie libérale du développement.
Appelée néoclassique ou néolibérale, elle est apparue dans les années 1980. Ce courant a
jusqu'ici dominé le dogme des conseils d'administration des deux plus grandes institutions
financières internationales, le FMI et la Banque Mondiale. Il est fortement critiqué sur les plans
politique et social.
Avant d'expliquer cette théorie en détail, il convient de rappeler qu'elle a émergé dans un
contexte politique propice à son adoption. En effet, dans les années 1980, la droite
conservatrice remporte des élections aux Etats-Unis, au Canada, en Grande-Bretagne et en
République fédérale d'Allemagne. Même si cette théorie comprend plusieurs courants, son
principal argument est que le sous-développement est le résultat d'une mauvaise allocation des
ressources. Ceci s'explique par l'intervention excessive des gouvernements des pays en
développement dans l'économie et les politiques tarifaires incorrectes.
Cette théorie est crédibilisé par le modèle macroéconomique de croissance. développé par
Solow. Les modèles de croissance néoclassique sont une conséquence directe du modèle
Harrod-Damer. Tous deux mettent l'accent sur l'importance de l'épargne. Mais le modèle de
croissance néo-classique de Solow ajoute un second facteur, le travail, et introduit une
troisième variable indépendante, la technologie, dans l'équation de croissance. Contrairement à
l'hypothèse de coefficient fixe et de rendements d'échelle constants du modèle Harrod-Domar,
le modèle de croissance néoclassique de Solow présentait des rendements décroissants du
travail et du capital séparément et des rendements constants des deux facteurs conjointement.
Le progrès technologique est devenu le facteur résiduel expliquant la croissance à long terme.
Solow et d'autres théoriciens de la croissance ont présumé que son niveau est exogène,
c'est-à-dire indépendant de tous les autres facteurs.
Ce modèle est alors conforme à la théorie traditionnelle de la croissance néoclassique. La
croissance de la production résulte d'un ou de plusieurs des trois facteurs suivants :
augmentation de la quantité et de la qualité du travail (grâce à la croissance démographique et
à l'éducation), augmentation du capital (grâce à l'épargne et à l'investissement) et amélioration
de la technologie. Les économies fermées avec des taux d'épargne plus faibles croissent plus
lentement à court terme que celles avec des taux d'épargne élevés et ont tendance à converger
vers des niveaux de revenu par habitant plus faibles. Toutefois, les économies ouvertes font
l'objet d'une convergence des revenus à des niveaux supérieurs. Ces pays pauvres où les
ratios capital-travail sont plus faibles ont donc un rendement des investissements plus élevé, et
auront des flux de capitaux venus des pays riches. Par conséquent, en empêchant l'afflux
d'investissements étrangers, la “brutalité” des gouvernements des pays en développement,
selon la théorie néoclassique de la croissance, retardera la croissance de ces économies.
Dès lors que la base théorique de la théorie néolibérale a été présentée, on peut parler
d'ajustement structurel. Ce plan est mis en place par le FMI et la Banque Mondiale dans la
grande majorité des pays
...