Mesure du chômage et de l'emploi

Mesure du chômage et de l’emploi

Le taux de chômage permet de mesurer le poids des chômeurs dans la population active. Il se calcule en rapportant le nombre de chômeurs à la population active. Il peut être calculé en fonction de multiples critères comme le sexe, la tranche d’âge etc… Un autre indicateur complète le taux de chômage et mesure la capacité de l'économie à mobiliser la main-d’œuvre disponible, c’est-à-dire le potentiel productif d'un pays. Il s’agit du taux d’emploi. Ce taux mesure le poids des actifs occupés dans la population totale en âge de travailler (population active occupée / population totale en âge de travailler). A ne pas confondre donc avec le taux d’activité

Le sous-emploi et le halo du chômage Certaines situations proches du chômage ne sont pas comptabilisées : il s’agit du sous-emploi et du « halo » autour du chômage. Le sous-emploi regroupe les personnes ayant un emploi à temps partiel souhaitant travailler davantage, ainsi que les personnes ayant involontairement travaillé moins que d'habitude. Il est inclut dans ce que l’on nomme le halo du chômage. Au sens de l’Insee, il s’agit des personnes souhaitant travailler mais « classées » comme inactives, soit parce qu'elles ne sont pas disponibles rapidement pour travailler (deux semaines), soit parce qu'elles ne recherchent pas activement un emploi.

L’évolution du chômage Le chômage augmente lorsque la population active s'accroît davantage que le nombre d'emplois créés. L’augmentation du chômage ne signifie donc pas nécessairement une diminution de l’emploi, c’est-à-dire de la population active occupée. Et donc le nombre d’emplois (la population active occupée) peut augmenter sans que le chômage ne diminue. En effet, le chômage est un stock de demandeurs d’emplois, alimenté par les flux de destruction d’emplois (licenciements) et diminué des flux de création d’emplois, ainsi que par les flux d’entrées et de sorties d’activité (comme les arrivées sur le marché du travail des jeunes à la fin des études et les départs à la retraite…).

La vulnérabilité au chômage et au sous-emploi Certaines catégories sociales sont davantage exposées que d'autres au sous-emploi et au chômage.

Le sous-emploi est plus important pour les femmes, plus souvent à temps partiel que les hommes

Les plus vulnérables au chômage sont en général : les femmes, les jeunes, les moins qualifiés, les étrangers, les plus âgés, les moins diplômés. On peut craindre pour certaines catégories à une « un-employabilité ». Ces éléments sont variables selon les pays et les périodes. A cela s'ajoute la durée du chômage qui varie selon ces mêmes critères. Une autre inégalité peut être observée : celle qui concerne la durée du chômage. En particulier, on peut s’intéresser au chômage de longue durée, défini comme le chômage dont la durée est supérieure à un an.

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