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Contexte de la transition énergétique et environnementale

Cours : Contexte de la transition énergétique et environnementale. Recherche parmi 301 000+ dissertations

Par   •  10 Mars 2025  •  Cours  •  2 120 Mots (9 Pages)  •  1 198 Vues

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Cours : Contexte de la transition énergétique et

Environnementale


PLAN

1. Développement et environnement

2. Intégration des enjeux environnementaux

3. La spécificité de la notion de transition

4. Enjeux de l’organisation de la transition énergétique et environnementale

  1. Développement et environnement
  • a) Le développement conduit-il les sociétés à leur perte ?
  • Des sociétés prospères (ex. : Empire romain) ont chuté à cause de la corruption et de la perte des valeurs civiques, entraînant une désintégration sociale et politique.
  • b) Capacité limitée des ressources
  • Croissance démographique et besoins croissants butent sur les limites de productivité (théorie de Malthus), causant famines et instabilité.
  • c) Malédiction de l’état stationnaire
  • Baisse de la productivité agricole peut mener à des crises (ex. : civilisation maya).
  • d) Dégradations de l’environnement
  • Surexploitation des ressources mène à des crises écologiques et sociales (ex. : île de Pâques), avec des conflits internes.
  • e) Croissance du capital et industrialisation
  • Industrialisation augmente la productivité, mais les rendements finissent par décroître sans innovations continues.
  • f) Progrès technique et innovation
  • Innovations et R&D augmentent l’efficacité des ressources. Destruction créatrice : innovation constante remplace les technologies obsolètes.
  • g) Conflit entre intérêts privés et publics
  • Les entreprises monopolisent les innovations, freinant leur diffusion pour le bien collectif.
  • h) Droits de propriété intellectuelle
  • Ils stimulent l’innovation mais restreignent la concurrence. Le défi : équilibre entre innovation et diffusion large.
  • i) Croissance durable ?
  • Croissance infinie remise en question par les impacts environnementaux. Le développement doit intégrer la durabilité pour préserver les ressources futures.
  • j) Environnement et sécurité
  • Dégradation environnementale et raréfaction des ressources augmentent les risques de conflits, exacerbés par les catastrophes climatiques et la pauvreté.

RESUMER PARTIE 1 

1. Développement et environnement : Résumé global

  • Déclin des sociétés prospères : Des exemples comme l’Empire romain montrent que corruption et perte de valeurs civiques peuvent mener à la chute.

  • Limites des ressources : La croissance démographique et l’agriculture atteignent rapidement leurs limites, entraînant famines et crises sociales (référence à Malthus et à la civilisation maya).
  • Effets de la surexploitation : L’épuisement des ressources peut causer des crises écologiques et sociales graves, comme à l’île de Pâques, avec des conflits internes et des comportements extrêmes.
  • Industrialisation et croissance : L’industrialisation améliore la productivité mais n’est pas durable sans innovation continue, car les rendements finissent par décroître.
  • Rôle de l’innovation : Progrès technique et recherche stimulent la croissance (concept de "destruction créatrice"), mais l’innovation est souvent freinée par des monopoles privés.
  • Dilemme du marché : Les droits de propriété intellectuelle encouragent l’innovation mais limitent l’accès public, posant un défi pour équilibrer innovation et bien collectif.
  • Durabilité et sécurité : Croissance infinie et exploitation des ressources posent des risques pour les générations futures, et les pénuries augmentent les conflits, exacerbés par le changement climatique et la pauvreté.
  1. Intégration des enjeux environnementaux : Résumé détaillé

met en évidence les principes et outils économiques utilisés pour intégrer les enjeux environnementaux dans la gestion des ressources, en tenant compte des valeurs économiques, des régulations et des effets à long terme.

  • Bien public et tragédie des communs : L’environnement est un bien public, souvent exploité de manière inefficace en raison d’externalités (coûts ou bénéfices non pris en charge par les responsables). La "tragédie des communs" survient lorsque les ressources partagées, comme l’air ou les océans, sont surexploitées faute de régulation, ce qui mène à leur épuisement.

  • Propriétés des biens et rôle du prix : Les biens privés possèdent des caractéristiques d'exclusion (accès restreint) et de rivalité (consommation qui diminue la disponibilité pour les autres). Les prix de ces biens limitent leur accès et reflètent leur rareté, mais les biens communs manquent souvent de droits de propriété qui empêcheraient leur usage excessif.
  • Importance de la régulation : Sans régulation (lois, normes), les ressources communes risquent l’épuisement. Par exemple, l’absence de contrôle sur la pêche peut mener à la disparition d’espèces. La régulation permet d’intégrer les coûts environnementaux et de gérer l’exploitation des ressources de manière durable
  • Alternatives locales aux régulations étatiques : Les communautés locales, comme les prud’homies (systèmes de régulation locale pour les pêcheurs), montrent qu’il est possible de gérer durablement les ressources via des règles communautaires fondées sur des connaissances empiriques, sans intervention de l’État.
  • Rendement maximal durable : Pour protéger les ressources naturelles (ex. stocks de poissons), il est crucial de fixer un niveau d’exploitation qui respecte la capacité de reproduction des ressources, assurant ainsi leur disponibilité sur le long terme.
  • Environnement comme actif économique : L’environnement fournit des ressources essentielles, directes (ex. eau potable) et indirectes (ex. matières premières pour l’industrie). Ces actifs sont cruciaux pour nos besoins quotidiens et le développement économique, mais leur exploitation affecte également l’environnement.
  • Système économique et environnemental interdépendants : L’économie fonctionne comme un système fermé en matière de ressources matérielles (matières premières limitées) mais ouvert pour l’énergie (reliant ressources et activités humaines). La croissance économique dépend donc des ressources naturelles disponibles.
  • Valeur de l’environnement : L’environnement a une valeur instrumentale (utilité pour les besoins humains) et une valeur intrinsèque (qui existe indépendamment de son utilité). Il est donc important de préserver l’environnement non seulement pour ses bénéfices économiques mais aussi pour son importance en tant qu’écosystème.
  • Consentement à payer et types de valeurs environnementales : Le consentement à payer pour la préservation de l’environnement peut être divisé en :
  • Valeur d’usage : Utilité directe (ex. eau potable).
  • Valeur d’option : Valeur pour un usage futur possible.
  • Valeur de non-usage : Valeur d’existence (ex. préservation des espèces, patrimoine naturel).
  • Coût d’opportunité et surplus économique : Le coût d’opportunité représente la valeur sacrifiée en utilisant une ressource pour un usage spécifique plutôt qu’un autre. Le surplus économique (surplus du consommateur et du producteur) représente les bénéfices nets obtenus et aide à évaluer les politiques environnementales pour maximiser le bien-être social.
  • Taxation pour réduire les externalités : Les taxes peuvent réduire la consommation excessive de ressources en augmentant leur coût, et ainsi réduire les externalités négatives (comme la pollution). Cela augmente le surplus public en orientant la consommation vers un usage plus durable.
  • Régulation de la pollution : Réguler les émissions (ex. pollution de l’air) vise à équilibrer les surplus des consommateurs, producteurs, et du public, en prenant en compte le coût social. Cela permet de limiter les impacts environnementaux tout en encourageant des pratiques plus responsables.
  • Dimension temporelle et actualisation : Les décisions actuelles ont des impacts futurs, souvent à long terme. Pour évaluer ces impacts, il est nécessaire de "ramener" les coûts et bénéfices futurs à leur valeur actuelle en utilisant un taux d’actualisation. Cela permet d’inclure l’inflation et de prendre des décisions économiques adaptées aux enjeux environnementaux futurs.
  1. La spécificité de la notion de transition
  • Qu’est-ce qu’une transition ?
  • Passage d’un état à un autre, impliquant une évolution dans le mode de développement d'une société.
  • Exemples : changement de source majeure de carburant, évolution vers des modes de développement plus durables.
  • Système énergétique
  • L'énergie est intrinsèquement liée au développement économique.
  • Sa production nécessite des biens intermédiaires (dispositifs techniques, infrastructures) pour son utilisation efficace.
  • Rôle du progrès technique
  • Facteur clé pour créer et améliorer l’efficacité des biens intermédiaires.
  • Moteur à vapeur : Introduction du charbon durant l’industrialisation, boostant les transports et les activités.
  • Moteur à combustion interne : Usage croissant des hydrocarbures et du gaz pour le transport et le chauffage.
  • Moteur à induction : Transition vers l’électrification, permettant l'usage de machines tant pour l'industrie que pour les ménages.
  • Interrelations économiques
  • Les chaînes de valeur montrent des complémentarités entre les différents éléments, renforçant chaque aspect et augmentant la performance globale.
  • Limite les changements brusques, favorisant une transition plus douce et structurée.
  • Développement et énergie
  • Les énergies plus denses ont soutenu la croissance urbaine en répondant à une demande énergétique croissante sans des coûts de production ou de transport exorbitants.
  • En période préindustrielle, les besoins énergétiques des villes auraient nécessité d’énormes surfaces pour collecter de la biomasse, ce qui aurait été peu viable.
  • La densification énergétique permet une augmentation de l’offre qui dépasse proportionnellement la demande, favorisant l'efficacité et la spécialisation.
  • Cycle combiné énergie/croissance économique :
  • Croissance urbaine entraîne une hausse de la demande énergétique.
  • Accroît la pression sur les prix de l’énergie tout en réduisant les coûts de transport et distribution, ce qui abaisse le coût des services énergétiques pour les consommateurs.
  • Renforce l’attractivité des villes et augmente la consommation d’énergie par habitant.
  • Moteurs de la croissance
  • Intensification capitalistique et économies d’échelle contribuent à une création de valeur croissante.
  • Effets d’agglomération et innovations stimulent le développement économique.
  1. Enjeux de l’organisation de la transition énergétique et environnementale
  • Une transition ?
  • Le passage aux énergies renouvelables impacte :
  • Les coûts des énergies et leur transport.
  • La redistribution géographique des activités économiques.
  • La transition engendrera de nouveaux gagnants et perdants, illustrant le concept de "destruction créatrice" de Schumpeter.
  • Le « Carbon Lock In »
  • Le marché favorise les énergies fossiles, souvent moins coûteuses.
  • Les politiques pour éviter ce phénomène sont influencées par différentes visions :
  • Nordhaus : Des politiques graduées et limitées, réduisant faiblement la croissance à long terme.
  • Stern et Al Gore : Préconisent des interventions plus larges et immédiates, qui pourraient affecter négativement la croissance.
  • Greenpeace : Plaide pour une décroissance généralisée.
  • Une approche dynamique endogène indique qu'une action immédiate est cruciale pour contrer l'avantage des énergies fossiles sur le marché.
  • Nécessité d’un « Big Push »
  • Les coûts globaux du changement augmentent avec le temps, rendant une intervention publique initiale indispensable.
  • Pour compenser les désavantages de coût et orienter les investissements.
  • Pour réduire les incertitudes liées à la transition.
  • Un renversement de politique
  • Il est nécessaire de développer le marché des énergies renouvelables par une réallocation des aides.
  • En 2023, les subventions aux énergies fossiles ont atteint 7000 milliards de dollars.
  • Éliminer ces subventions pourrait éviter 1,6 million de décès prématurés par an et générer 4400 milliards de recettes publiques.
  • Favoriser l'industrialisation de la production et des apprentissages pour réduire les coûts d'investissement.
  • Offrir un cadre de régulation stable à long terme pour diminuer les primes de risque et les charges financières.
  • Éviter le phénomène de « fuite en avant », où les améliorations d’efficacité entraînent une augmentation de l'intensité d'utilisation si les coûts des énergies fossiles ne s'élèvent pas.
  • Nécessité d’un ciblage
  • Les politiques publiques peuvent combiner :
  • Taxations sur les énergies polluantes (ex. : taxe carbone).
  • Incitations pour le développement des énergies renouvelables.
  • Une fois le différentiel technologique réduit, une dynamique endogène peut rediriger le progrès technique vers les secteurs les plus durables, nécessitant une substitution significative entre secteurs.
  • Coût en capital des sources d’électricité
  • Les énergies renouvelables demandent des investissements initiaux élevés, mais leurs coûts de fonctionnement sont inférieurs.
  • Pour le gaz, une part importante du coût d’électricité provient de l’achat de gaz sur une période d'exploitation prolongée.
  • Les coûts actualisés sont défavorisés par l'impact de l'actualisation des flux financiers, augmentant la sensibilité aux taux d'intérêt et aux risques liés à l'emprunt.
  • Les énergies renouvelables deviennent compétitives
  • L'attractivité des énergies renouvelables s'accroît en tenant compte des coûts externes, surtout si les coûts sociaux (pollution, santé, réchauffement climatique) sont internalisés.
  • La politique en faveur de la transition :
  • Son accélération sera difficile en raison de conflits d'intérêts économiques, sociaux et politiques, du « green paradox » et de l'incertitude quant à l'engagement global.
  • Il est crucial de maîtriser la demande d'énergie et d'accélérer les progrès sur les réseaux de distribution pour déployer un système énergétique décentralisé.

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