Les souris et le Chat Huant

L1 à 7 : l'objectif est de capter l'attention

-"je", "vous" =l'auteur s'engage

-lexique du phénoménal : "merveille", estime", "prodige", "fable" qui s'oppose au dernier mot mis en valeur avec une rime "vérité"

L8 à 24 : narration des faits

-lieu de vie sinistre qui contraste avec inattendu

-lexique proche de la mort : "antiquité", "vieux", "triste et sombre", "Atropos", "miné par le temps", "caverneux" qui annonce les événements

-euphémisation du sort des souris : "logeaient" / étaient enfermées, "habitants" / prisonniers, "toutes rondes de graisse" / chétives et souffrantes

-effet de surprise : les souris ne sont pas tout de suite désignée, sonorités en [s] qui les mettent en valeurs

-action de l'oiseau qui peut sembler positive : "nourrissait, "parmi des tas de blé" = image de profusion, elles sont presque enviables

-image de fermier qui élève du bétail : "troupeau", "mutilé"

-comparaison homme-animal avec la prévoyance et les soins de santé, réflexion du futur considérée comme le propre de l'Homme

L24 à 33 : réfutation des arguments de Descartes

-"un carthésien" : l'adjectif indéfini est péjoratif,

-"s'obstine" : Descartes défie la logique par obstination sans raisonnement

-"raisonner", "raison" : insistance, le réflexion de la Fontaine prend des allures d'évidence logique.

L34 à 40 : illustrer ses propos et divertir

-l'oiseau prend la parole

-jeu de questions/réponses qui donne de la vivacité d'esprit au hibou et du rythme aux propos

L41 à la fin : conclusion du raisonnement

-l'animal raisonne aussi bien que l'Homme, le hibou raisonne alors tous les autres animaux aussi

-"voyez, or trouvez-moi" : adresse directe au lecteur pour l’interpeller

-s'achève par une question rhétorique.

Note

-La Fontaine est ambigue, il affirme son raisonnement mais il avoue aussi exagérer et avoir recours à l'imagination

-il rappelle qu'une fable sert à instruire mais aussi à plaire

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