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Les lumières

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Par   •  11 Mars 2020  •  Résumé  •  1 570 Mots (7 Pages)  •  458 Vues

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Fiche de révision résumant l’histoire de la littérature d’idée

XVIème siècle : l’humanisme :

Contexte historique :

Humanistes -> personnes ayant fait l’humanité = qui ont étudiés les langues anciennes, latins, hébreux et grec

Ils s’efforcent de restaurer l’authenticité des œuvres antiques déformées par les moines copistes

Leur travail est soutenu par le pouvoir politique français : pose des fondements de ce qui deviendra la bibliothèque nationale

 Cette période est vécue comme une redécouverte de l’antiquité, un renouveau ou un printemps  

Diffusion des connaissances :

Johannes Gutenberg : 1450 inventions de l’imprimerie -> permet diffusion de très large ouvrage qui avant n’existait que sous la forme de manuscrit

Texte antique deviennent accessibles, des ouvrages peuvent être diffuser dans l’Europe entière

En 1523, bible est publié à Paris par Jacques Lefèvre d’Etaples et est traduite en français

L’éducation d’un Homme nouveau :

Humaniste repense l’éducation, il préconise la réflexion a la mémoire.

Programmes d’éducation deviennent encyclopédiques

Humanisme valorise la dignité d’un être créé par dieux à son image : homme libre, intelligent et capable de progrès

L’éducation diffuse les idées humanistes

Vers le désenchantement :

Eclatement de la chrétienté provoque des guerres de religion auxquelles s’ajoutent des querelles de pouvoir

Œuvres de Rabelais, Erasme, Montaigne montre de virulentes polémiques entre catholique et protestants

Aubigné dénonce atrocités de ce massacre

Fin du XVIème, début du XVIIème S. des auteurs dénoncent les guerres de religions et réfléchissent a une nature éphémère et instable du monde -> début du mouvement baroque

Fin du XVIème siècle, développement du relativisme

Essais de Montaigne témoigne une multitude de doutes concernant les valeurs européennes

Découverte de Christophe Colomb provoque un effet de choc culturel

Les hommes de savoirs découvrent l’impossibilité d’avoir une vérité absolue

Ce scepticisme remet en cause le savoir et est en rupture avec l’idée initiale de l’humanisme

XVIIème siècle : le siècle des moralistes

Quelques auteurs : Molière, La Fontaine, Perrault

Analyse des mœurs humaines :

Mœurs : études des actions et des comportements de l’Homme

Réflexions sur la condition humaine : souvent pessimiste

Guerre de religions qui amène une « crise de la conscience humaine »

La stratégie de l’argumentation indirecte :

Moralistes pensent qu’il faut plaire pour instruire 🡪 utilisation de l’apologue (récit plaisant qui mène à une leçon ou une morale)

Exemple des fables de La Fontaine qui sont des récits qui découle d’une réflexion sur l’Homme ou la société.

Les pièces de théâtre (surtout les comédies) invitent les spectateurs à réfléchir sur les problèmes sociaux ou sur lui-même en mettant en scène des types humains ; les titres des comédies ciblent souvent un trait de caractère.

La fortune des genres brefs :

De nouvelles formes d’écriture permettent de renouveler sans cesse la posture du narrateur et de démultiplier les attaques :

  • Les maximes et sentences proposent une règle de vie, un précepte dans une forme concise ;
  • Les portraits décrivent des personnages en action, mettent en lumière défauts et qualités ;
  • Les essais exposent une réflexion personnelle sur des sujets variés ;
  • Les discours et les lettres permettent de s’adresser directement aux lecteurs, ils permettent de convaincre et persuader.

L’art de la parole au 17ème siècle :

L’éloquence devient primordiale au 17ème siècle : les collèges proposent aux élèves de se former de ce domaine (monter sur scène, prendre la parole, improviser un discours…)         🡪 L’éloquence devient le premier genre.

Mais l’éloquence permet aussi aux hommes d’Eglises d’orienter la politique du Roi.

Il y a aussi la conversation qui se développe, il s’agit d’un style moyen qui privilégie le naturel l’aisance et l’esprit. Les femmes sont les initiatrices de ce procédé. Ce dernier s’est très vite répandu dans les villes.

Le XVIIIe : L’esprit des lumières

Les lumières des philosophes

Les philosophes sont séduits par l’image de la lumière. La nuit est associée à l’ignorance et la lumière a la raison qui devient un flambeau. Les philosophes transmettent leur savoir à leur semblable comme une chaîne de lumière.

Définition des lumières selon Emmanuel Kant : la devise des lumières selon lui est « sapere aude ». L’autonomie de la raison est donc au cœur d’une stratégie d’émancipation.

Les combats des lumières

Critique par les philosophes de l’ancien régime et de la monarchie absolue qu’ils voient comme un abus de pouvoir, dénonciation de l’esclavage par Marivaux et Montesquieu. Ils critiquent l’arbitraire du système.

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