Les fondements de l'échange international
Dissertation : Les fondements de l'échange international. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Baptiste le Mée • 23 Octobre 2017 • Dissertation • 525 Mots (3 Pages) • 604 Vues
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Chapitre 5 : Les fondements de l’échange international
Le libre échange est un système économique qui prône la libre circulation des produits et services au sein d’une même zone géographique par la suppression des barrières douanières et de tout ce qui peut entraver le commerce. Le libre échange s’oppose au protectionnisme. Le protectionnisme désigne la politique et les pratiques d’un Etat qui intervient dans l’économie afin de défendre ses intérêts et ceux de ses entreprises face à la concurrence étrangère et de maintenir ou développer ses propres forces de production. Le protectionnisme peut se mettre en place sur un ou des secteurs particuliers de l’économie.
- Les coûts de production facteurs de l’échange international
La problématique de l’échange international est la suivante : au sein d’un même pays, il n’y a pas de barrières aux échanges, mais entre des pays différents, de nombreuses barrières existent, que ce soit le coût du transport, les droits de douanes, les exigences sanitaires, les obstacles culturels… Face à ces obstacles, le commerce international reste malgré tout florissant. Deux économistes libéraux proposent une explication. Selon Adam Smith, la théorie des avantages absolus permet à un pays d’exporter son surplus de production d’un bien ou d’un service qu’il produit moins cher que les autres. Selon Ricardo, la théorie des avantages relatifs permet à un pays de se spécialiser dans les biens rechercher par les autres au détriment d’un bien différent, ainsi le pays va se spécialiser dans la production du bien A et arrêter de fabriquer le bien B. Le pays se mettra alors à exporter du A et à importer du B.
- Les ressources naturelles et les théories complémentaires
Selon les économistes Hecksher, Ohlin et Samuelson, la théorie HOS permet aux pays de se spécialiser dans les biens dont ils ont déjà une majorité de facteurs de production. En fait, si un pays dispose de beaucoup de forêt, il va se spécialiser dans l’industrie du bois. Cette théorie est fortement remise en cause par Wassily Leontief qui prétend que l’échange international est le résultat de la productivité des travailleurs. Cette théorie est assez acceptée aujourd’hui, en effet, un travailleur français coûte cher donc il doit être utiliser à l’étage très rentable et demandant une forte qualification. Donc la France exporte de la très haute technologie mais elle importe des biens qui sont produit par des employés peu qualifiés.
- Les nouvelles théories de l’échange international
L’absence de concurrence pur et parfaite, l’existence de firme multinationale et l’importance du commerce international interbranche remet en cause une partie des théories précédentes. Le nouvel auteur majeur sur ces questions est Paul Krugman, prix Nobel d’économie en 2008, qui introduit le concept de différenciation des produits, c’est-à-dire que 2 produits peuvent se différencier de multiples manières comme par exemple sur les performances, l’esthétique, les services associés, la notoriété de la marque… La décomposition internationale des processus productifs (DIPP) correspond au fait que les firmes délocalisent certains morceaux ou segments de ma chaîne de production en plusieurs pays pour tenir compte des avantages comparatifs de chacun d’eux, ce qui peut donner lieu à une exportation préalable de composants (matières premières, composants divers, pièces détachées…) et des importations de produits finis.
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