La construction européenne

I. La construction de l’union européenne

Au XVIè siècle, l’Europe était avant tout un élément de culture. Au XIXè, après la période napoléonienne, on essaie de s’unir grâce à des conférences politiques comme le Concert des nations ou la Sainte Alliance. Les chefs d’États tentaient d’apporter des réponses aux questions européennes pour maintenir la paix.

La 1GM montre l’échec d’un tel système. On tente ensuite de relancer l’idée d’Europe avec la création de la SDN. Il y aura des initiatives intellectuelles pour tenter de garantir la paix. La guerre, née en Europe, suscite une sensation de responsabilité.

Louise Weiss : femme de lettre, créé une revue, « L’Europe nouvelle » -> rôle important auprès des responsables politiques et syndicaux pour construire l’Europe durant l’entre deux guerres.

Aristide Briand : principe d’une union régionale européenne à la fin des années 20 en accord avec l’Allemagne, posant les bases d’une union régionale européenne (tout tombe à l’eau avec l’arrivée d’Hitler).

Churchill veut relancer l’Europe en 1946, au moment ou le monde se divise avec le repli du monde communiste. Il veut construire le Conseil de l’Europe pour se prononcer sur des questions politiques européennes et de renforcer la coopération entre États.

Mai 1948, Congrès de La Haye. Les représentants d’une 15ne de pays se réunissent et demandent une assemblée parlementaire. Ce mouvement est vu comme une machine de guerre contre les États communistes.

5 mai 1949 : création du Conseil de l’Europe qui siègera symboliquement à Strasbourg.

Schuman ministre des affaires étrangères dans les 50s, a étudié à Strasbourg pendant l’annexion.

Le 9 mai 1950, il prononce le discours de l’horloge qui vise à mettre en commun les productions de charbon et d’acier des pays intéressés. Le bassin minier est commun à l’Allemagne, la France et au Benelux, les européens ne dépendront plus des USA et l’on pourra contrôler la fabrication des armes. L’Allemagne, la France, les Pays-Bas, le Luxembourg et l’Italie acceptent.

Cette progression sectorielle (si cela fonctionne on ira plus loin) , est la « solidarité de fait ».

Cette mise en commun se fait dans la discrétion par crainte de mouvements populaires dus à l’interprétation comme un réarmement allemand contre l’URSS.

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