L'éducation à la santé

CHELAGHA BILLAL / PARCOURS SOCIOLOGIE

Du changement de comportement à l'action sur les conditions de vie

Par

[pic 1]Éric Breton^[1] :

Enseignant- chercheur depuis 2010, membre du laboratoire Arénes et titulaire de la chaire INPES « promotion de la santé » à l’EHESP, il a acquis une grande expérience internationale de recherche au canada, en Australie et aux émirats arabes unis, aussi membre de la commission spécialisée système de santé et sécurité des patients.

Ses recherches sont d’ordre stratégies et politiques de renforcement des capacités locales d’action en prévention et promotion de la santé et les approches d’évaluation de programmes complexes.

En 2017, il a codirigé et publié aux presses de l’EHESP le premier manuel francophone de promotion de la santé.

Dans la Revue « Santé publique » 2013/HS2 (S2), pages 119, 123^[2].

 Mots clés :

Éducation pour la santé, santé publique, promotion de la santé, conditions de vie, stratégies, politique, publique, éthique, pouvoirs publics, comportement, prévention.  

Mettre en exergue les idées principales de l’article d’Éric Breton :

Après la première lecture nous comprenons à travers l’introduction de l’auteur que l’éducation pour la santé peu comprise par les politiques et ceux qui l’appliquent, et qu’ils négligent beaucoup d’aspects sine qua non qui font la promotion de la santé. Ces politiques  déploient des pratiques et théories anciennes qui sont centralisées sur le changement de comportement qui priorisent la prévention avant l’apparition de comportement à risque comme l’exemple reprit par l’auteur « le tabagisme », du coup l’auteur explique qu’il faut aussi prendre en compte l’environnement et la situation socioéconomique dont vivent les individus pour une prévention et intervention efficiente, qui répond aux caractéristiques cités précédemment (environnement physique : eau, air…etc., la situation socioéconomiques). D’où ces dernières sont des déterminants crucials dans l’application de bonnes stratégies en santé publique.

Dans un premier temps l’auteur distingue deux espaces d’action le premier celui de la protection et la prévention de la maladie et des traumatismes. Dans cette partie Breton nous fait comprendre les actions déployées sont focalisées sur le comment changer les comportements d’où l’individu au centre de la réflexion et ce même individu qui est le maitre de ses décisions. Il disait aussi que la majorité des théories appliquées se penchent sur l’aspect psychologique et mettent à l’écart les facteurs environnementaux et milieux de vie qui ont un effet sur les décisions des individus sans prendre en compte ces facteurs, alors que la bonne santé est un état complet de bien être physique mental et social non pas uniquement l’absence de maladie, de ce fait ces stratégies preventives se retrouvent face à deux problèmes,

En premier lieu la négligence de l’effet des facteurs structuraux pour se donner un éclaircissement, pour s’expliquer l’auteur illustre avec l’exemple du tabagisme dans lequel il disait que les stratégies individuelles ca donne pas de fruits et qu’elles ne permettent pas l’abandon à ce risque « tabagisme».

En deuxième lieu le second problème que ces stratégies de changement de comportement sont immorales non éthique à l’égard d’un comportement qui imputent aux individus la responsabilité de leur comportement à risque qui font aussi surgir d’ample inégalités sociales de la santé. Encore les messages destinés à des groupes culturels groupes socioéconomique et minorité sexuelles négligent la différence des environnements et la capacité de mobiliser les ressources dont ils disposent.

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